Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jean Gourdat.
- Il est 7h54, nous sommes avec Charline et Pierre.
- Vous allez comprendre les sujets évoqués.
- Charline, bonjour.
- Bonjour.
- Vous êtes à Orléans, Charline.
- Tout à fait, à De Pagenda.
- Et vous êtes fleuriste.
- Oui.
- Vous avez même deux magasins.
- C'est ça.
- Vous êtes le véto aujourd'hui, j'imagine, Charline.
- Oui.
- Avec le muguet.
- Comment ça marche le muguet ? Il est beau cette année.
- Il est très beau cette année.
- Il n'a pas souffert de la chaleur.
- Il est vraiment très bien.
- Les producteurs étaient contents, un peu déçus, parce qu'ils en ont moins vendu que prévu.
- Ah bon ? Mon producteur de muguet, qui est à Romorantin, quand j'ai été chercher ma commande lundi, il lui restait 3000 pots non vendus.
- Ah bon, d'accord.
- Là, je vous dis ça parce qu'Elisabeth Lévy a eu la gentillesse de m'apporter un brin de muguet.
- Et il sent bon.
- C'est une merveille.
- J'admets.
- J'adore l'odeur du muguet.
- J'adore.
- Enfin bon.
- Comment faites-vous ? Vous ouvrez vos deux magasins de fleurs ? Oui, je vous mets deux magasins parce que j'en ai un dans une halle alimentaire.
- Donc pour nous, c'est vraiment une journée très importante.
- On ne peut pas se permettre de passer à côté de ça.
- Bien sûr.
- Donc j'ai un salarié qui est volontaire, bien sûr, comme tous les ans d'ailleurs, parce qu'il adore travailler le jour du muguet.
- Parce que c'est un côté symbolique, traditionnel que les gens aiment et que les gens viennent chercher.
- Bien sûr.
- Donc en fait, oui, oui, j'ai un salarié.
- On a pris le risque parce qu'on ne peut pas se permettre pour lui de faire ça.
- Vous voulez que je vous dise, Charline, vous ne risquez rien.
- J'espère.
- Vous savez que c'est une vieille loi, cette loi qui interdit de travailler le premier mai.
- Oui, je le sais, je le sais, mais...
- Il y a eu, l'année dernière, il y a eu quelques contrôles.
- Mais d'après ce que j'ai cru comprendre et toutes les rencontres politiques que je peux avoir, cette année, je pense que la pédale douce, ce sera pédale douce.
- La pédale douce.
- Pourvu que vous ayez raison.
- Non, mais Charline, ne vous inquiétez pas.
- Si jamais ça se passe mal, vous m'appelez.
- Avec plaisir.
- C'est promis.
- Combien coûte le brin de muguet aujourd'hui ? Deux euros.
- Deux euros.
- Bon, c'est abordable.
- Ne serait-ce qu'un brin de muguet, ça fait plaisir.
- Donc n'hésitez pas.
- C'est symbolique.
- Vous descendez de chez vous, vous allez acheter un brin de muguet et vous remontez chez vous et vous l'offrez.
- C'est pas mal, ça, Charline.
- C'est le meilleur programme de la journée.
- Merci, Charline.
- Merci.
- Merci, Pierre.
- Pierre, je change complètement de sujet.
- Nous sommes à Montaigne.
- Bonjour.
- Oui, bonjour.
- Bonjour.
- Bonjour, ça va bien, mon cher Pierre ? Ah ben oui, avec le soleil.
- Bon, vous allez acheter un petit brin de muguet ou pas ? Ah ben oui.
- Ah.
- Ah ben oui.
- Ben oui.
- Mais évidemment.
- À deux euros, on peut encore se le permettre.
- Voilà.
- Bon.
- Mais chez eux, c'est chez un floriste.
- Ah bon, chez un floriste, oui.
- Oui.
- Oui, oui.
- Dites-moi, vous avez acheté Tému, vous, Pierre ? Ah oui, oui.
- Oui, alors.
- Oui, Tému.
- Alors, nous sommes allés dernièrement avec mon épouse dans une galerie marchande à Feu-Mouillé, près de Toulouse.
- Oui.
- Et bon, on faisait les boutiques.
- Puis nous sommes rentrés dans une.
- On regardait les petits chemisiers.
- On en a acheté un à notre petite fille, mais sur Tému.
- Ah, d'accord.
- Et voilà, deux euros quatre-vingt-dix, ou trois euros.
- Et ensuite, on a regardé ce chemisier, on le regardait.
- Et qu'est-ce qu'on voit ? Qu'est-ce qu'on voit ? C'est exactement le même chemisier qu'on a acheté sur Tému.
- Le même, exactement le même.
- Et sur l'étiquette de ce chemisier qu'on regardait dans cette boutique, eh bien, ça venait de Chine.
- Et il le vendait près de soixante-neuf euros.
- Et ça venait de Chine également ? Et ça venait de Chine, c'était marqué.
- C'était sur l'étiquette.
- Oui, ça, c'est difficilement compréhensible, Sam.
- Alors, vous comprenez, quand on rabat les oreilles avec Tému, avec, etc., Wushen, mais, vous savez, on...
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