Retranscription des premières minutes :
- Il est 7 h. Vous êtes sur Sud Radio. Merci. C'est radio. Parlons vrai.
- C'est une première victoire pour les agriculteurs. La proposition de loi Duplon saute l'épreuve des débats à l'Assemblée nationale et va directement en commission mixte paritaire Assemblée-Sénat. Les autres titres de l'actualité.
- Laurie Leclerc. D'abord, je vous ai pas dit bonjour, Laurie. Bonjour, Jean-Jacques. Bonjour à tous.
- Les autres titres de l'Assemblée. Eh bien aujourd'hui, ce sont deux propositions de loi sur la fin de vie qui sont soumises au vote des députés.
- Chacun se prononcera individuellement sur l'aide à mourir. Une voiture fonce dans la foule à Liverpool.
- 27 personnes ont été hospitalisées. La piste terroriste a été écartée. Et puis le gouvernement veut s'attaquer au fléau de l'obésité.
- Les médecins généralistes pourraient bientôt prescrire deux médicaments permettant la perte de poids.
- Hier, à l'Assemblée nationale, la majorité des députés a renoncé à faire voter la loi de simplification voulue par les agriculteurs. Et étonnamment, Maxime Trouleau, c'est une bonne nouvelle pour les agriculteurs.
- Eh oui, car le texte avait très peu de chances d'être voté à temps. Après les 3 500 amendements déposés, une obstruction dénoncée est contournée par un grand nombre de députés. Macroniste, LR et une partie du RN, 274 contre 121, ont voté cette motion de rejet. Conséquence directe, le texte non modifié va aller au Sénat.
- Puis le gouvernement choisira de convoquer une commission mixte paritaire.
- Il donne donc plus de chances de faire appliquer ce texte. Mais il va devoir avant ce texte repasser par l'Assemblée, puis par le Sénat.
- Mathilde Panot, les députés France Insoumise, dénonce une situation inédite et parle même d'un passage en force.
- Après les 49.3 pour passer en force les budgets austéritaires, après le 49.3 pour passer en force la retraite à 64 ans, vous inventez une nouvelle forme de 49.3. Et on est en train de marcher sur la tête.
- Vous êtes en train de créer un précédent extrêmement dangereux. Ce n'est plus vous, les députés, qui légiférez.
- Mais la FNSEA qui fait sa loi.
- Voilà Mathilde Panot hier à l'Assemblée nationale, la gauche qui s'agace et va donc déposer désormais une motion de censure contre le gouvernement.
- Et les syndicats agricoles, eux, saluent la responsabilité des députés.
- Les agriculteurs qui sont venus en tracteur devant l'Assemblée espèrent désormais pas au laboé, voire adopter les mesures fortes de ce texte.
- Réintroduction d'un type de pesticide, facilitation du stockage de l'eau et simplification des contraintes, des points que les agriculteurs considèrent essentiels.
- Aujourd'hui, l'agriculture française...
- ...est une des agricultures les plus durables et les plus vertueuses au monde.
- Battons-nous pour maintenir ça, mais en intelligence. On a besoin de vivre de notre métier.
- Ce sont des solutions mises à disposition des agriculteurs européens. Pourquoi, nous, on devrait s'en passer ? C'est pas une loi qui autorise tout et n'importe quoi, non plus. C'est pas à revenir 50 ans en arrière.
- Il y a un gros travail qui a été fait jusqu'à aujourd'hui, qu'il faut continuer à produire plus proprement, plus sainement, mais pas n'importe comment.
- Et enfin, peu après 19h, le texte est officiellement rejeté par l'Assemblée nationale.
- Un soulagement pour les agriculteurs...
- On ne crie pas victoire pour autant.
- C'est, en tous les cas, une forme de soulagement, mais il faut que ça aille jusqu'au bout.
- Ça continue, on va rester mobilisés, parce qu'il nous faut cette loi.
- Reste désormais à connaître la date et la composition de la commission mixte paritaire.
- Un reportage sur la radio de Paola Boé.
- Les députés se prononcent aujourd'hui sur un autre sujet particulièrement sensible.
- Les deux propositions de loi sur la fin de vie sont soumises au vote à l'Assemblée nationale.
- L'une sur les soins palliatifs et l'autre relative aux droits à l'être.
- Chaque groupe politique a décidé de laisser la liberté de vote individuelle à ses membres autour de ce projet de loi qui divise, de cette proposition de loi qui divise.
- Explication avec Jean-Christophe Gallien, politologue et conseiller en communication.
- C'est un texte qui, encore une fois, a été longuement travaillé, a été pour certains corrigé, pour d'autres aggravé.
- C'est un texte qui divise, oui, en deux grands camps, parfois même à...
Transcription générée par IA