Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Avec nous ce matin, et je l'en remercie, Josué Azarka qui est ambassadeur d'Israël en France, bonjour.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous ce matin. Alors, nous allons faire le point sur la situation à Gaza.
- Les bombardements israéliens se poursuivent.
- Benjamin Netanyahou promet de ramener tous les otages morts ou vivants, il l'a dit.
- Ceux qui sont morts ou ceux qui sont vivants ? Ceux qui sont morts ou ceux qui sont vivants.
- Pour ramener tous les otages, morts ou vivants.
- Oui.
- Ceux qui sont morts et ceux qui sont vivants.
- Où en est-on de cette... Alors, j'ai entendu tout et le contraire de tout depuis 24h.
- Certains ont dit, ça y est, il y a une trêve de 70 jours qui a été signée.
- Avec la libération de 10 otages, oui ou non, y a-t-il cette signature d'une trêve provinciale, visoire et de la libération d'otages, oui ou non ? Le Premier ministre a fait une déclaration hier soir disant qu'il espérait donner des nouvelles dans les 24 heures à venir.
- Alors, je ne les ai pas encore. Nous ne les avons pas encore.
- Il semblerait que nous sommes en chemin vert.
- Mais en attendant, ce que nous savons, c'est que l'envoyé spécial des Etats-Unis, de la Maison Blanche, Whitcoff, a annoncé que ce qu'avait dit le Hamas, comme s'ils avaient accepté sa proposition, était un faux.
- Le Hamas avait menti.
- Oui, mais ça ne veut pas dire que nous ne sommes pas en négociation.
- Nous sommes en négociation et nous espérons pouvoir annoncer, en tout cas c'est ce qu'a dit le Premier ministre hier soir, pouvoir annoncer incessamment qu'il y a un accord.
- Donc, les négociations se poursuivent.
- Oui, oui.
- Il y a en ce moment des négociations avec le Hamas.
- C'est ce que dit le Premier ministre, donc oui.
- Donc oui, oui.
- Vous n'en savez pas plus, j'imagine, vous ambassadeur en France.
- Bon, dites-moi, la volonté du gouvernement israélien, quelle est-elle ? Parce qu'il faut que les choses soient claires.
- Moi, j'aime bien quand les choses sont claires.
- Bien.
- Alors, justement, c'est une question très importante.
- Que voulons-nous ? Que voulez-vous ? Que voulons-nous ? Nous voulons créer des conditions qui pourront mener à une stabilité entre nous et le Gazaoui, qui mènera éventuellement à des discussions ou peut-être à une création de situation de paix entre nous et eux, sans le Hamas.
- C'est simple.
- Nous voulons vivre en paix avec nos voisins de Gaza.
- Avec tous les voisins palestiniens.
- Mais pour cela, nous ne pouvons pas permettre au Hamas de rester sur place.
- Parce qu'ils avaient l'occasion, depuis 2005, ils étaient au pouvoir à Gaza, de vivre en paix avec nous.
- Et tout ce qu'ils ont fait, c'est tirer des missiles, tirer des missiles et le répéter à chaque fois, pour justement créer ces tensions, cette situation de guerre avec nous.
- Oui, il y a eu le 7 octobre, ce massacre.
- Il y a eu des missiles tirés sur Israël.
- Et puis, il y a les bombardements israéliennes en réplique.
- L'intervention de l'armée israélienne.
- Une occupation du territoire de...
- Gaza.
- Alors, je vois quand même qu'Israël prévoit la conquête de la bande de Gaza.
- Alors, il faut comprendre...
- Il va bien falloir déplacer de la population.
- Non, non, non, justement.
- Il faut comprendre ce que c'est.
- Qu'est-ce que c'est cette conquête ? Notre but n'est pas ni de repeupler la bande de Gaza avec d'Israéliens...
- Mais le plan américain de déporter un million de...
- Pas un million.
- Oui, si, un million de Gazaouis, je ne suis pas en Libye ou ailleurs.
- Le plan est américain.
- Le plan américain est un plan américain.
- Ce n'est pas un plan israélien.
- C'est pas le vôtre.
- Non, non, non, c'est pas le nôtre.
- C'est le plan américain de Donald Trump qui a proposé cela comme une solution.
- Nous ne comptons ni déplacer...
- Il a même proposé de faire de Gaza une station balnéaire.
- Voilà, exactement.
- Alors, il faut...
- Je vais être très clair à ce sujet.
- Notre but, en aucun cas, est de déplacer de force une population palestinienne.
- Bien au contraire.
- Ceux qui veulent quitter ont le droit de...
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