Retranscription des premières minutes :
- Merci beaucoup Rémi André.
- Merci de choisir Sud Radio pour votre réveil, nous sommes le jeudi 15 mai 2025 et il est très exactement 7h.
- Et puisque Rémi André vous a donné toutes les bonnes raisons de sortir de votre lit, les actualités avec vous Laurie Leclerc, bonjour.
- Bonjour Maxime, bonjour à tous.
- L'affaire Bétarame, François Bayrou auditionné pendant plus de 5h, c'était hier à l'Assemblée Nationale, le Premier Ministre maintient sous serment qu'il n'a pas menti.
- Les autres titres de l'actualité.
- Elle est pour parler entre Ukraine et Russie, aujourd'hui à Istanbul, Moscou a dévoilé sa délégation et la rencontre se fera sans Vladimir Poutine.
- C'est un phénomène très rare, un impact de foudre dans un zoo, des bouches du Rhône a fait 13 blessés hier, une touriste de 29 ans est toujours en urgence absolue.
- Et puis étape clé pour l'autoroute A69 entre Toulouse et Castres.
- Le Sénat débat aujourd'hui sur une proposition de loi qui permettrait une éventuelle reprise du chantier après 3 mois d'arrêt.
- C'était hier soir et c'était très attendu, plus de 5h d'échange excessivement tendu.
- Laurie, François Bayrou a été enfin auditionné hier à l'Assemblée Nationale sur l'affaire Bétarame.
- La commission d'enquête de l'Assemblée Nationale est chargée de faire la lumière sur les violences physiques et sexuelles dans l'établissement privé catholique du Béarn.
- Le Premier ministre est accusé par des témoins d'avoir eu connaissance de maltraitance dès la fin des années 90.
- François Bayrou dément et dénonce une campagne de destruction à son encontre Clément Barguin.
- Sous serment, François Bayrou se défend et maintient n'avoir bénéficié d'aucune information privilégiée lorsqu'il était ministre de l'Éducation.
- Jamais je n'ai entendu parler de violences graves et jamais je n'avais entendu parler de violences sexuelles, jamais.
- Et c'est uniquement par la presse en 1995 et 1997 que j'en ai entendu parler.
- Une audition qui s'est déroulée dans une ambiance électrique. Le Premier ministre s'en est pris plusieurs fois au co-rapporteur Paul Vannier, issu de la France Insoumise.
- J'ai été diffamé à perte de semaine, à multiplication de tweets par vous, M. Vannier, et un certain nombre de membres de la commission qui prétendaient le contraire de la vérité.
- Que je serais intervenu dans cette affaire au bénéfice de la protection de pédophiles criminels, c'est indigne.
- François Bayrou, offensif, défend son honneur et remet en cause l'objectivité de la commission. La présidente socialiste Fatiha Keloua Achille le recadre alors.
- Je n'ai pas eu le sentiment que la commission était totalement objective.
- Je vais quand même rappeler les bases. C'est une commission parlementaire, c'est une commission d'enquête. Le but, c'est de contrôler l'État et l'action de l'État.
- Les auditions de témoins, victimes et anciens ministres vont se poursuivre. Le rapport de cette enquête parlementaire est attendu pour la fin du mois de juin.
- Et après cette audition, François Bayrou s'est félicité d'avoir montré que tout était sans fondement et a salué un moment libérateur.
- Pour le collectif des victimes de Bétharam, cette audition n'est pas un aboutissement, mais une étape.
- Emmanuel Macron veut donner plus de pouvoir à la police municipale. Bruno Rotailleau, lui, promet un nouveau texte de loi.
- Le ministre de l'Intérieur a annoncé un texte d'ici quelques semaines.
- Avec de nouveaux outils pour plus d'efficacité. Une mesure saluée par la profession, mais pas sans condition.
- Bertrand Callas est vice-président du syndicat national des policiers municipaux.
- Il souhaite aussi un changement de statut qui donnerait aux policiers les mêmes avantages sociaux et fiscaux qu'aux sapeurs-pompiers.
- Ce monsieur veut nous donner des nouvelles prérogatives. Il commence déjà à regarder le volet social.
- Et qu'on puisse avoir, nous, un statut dérogatoire comme les sapeurs-pompiers.
- Alors les sapeurs-pompiers, ils sont territoriaux comme nous, mais ils sont départementalisés.
- Et ils ont un statut dérogatoire.
- Il leur permet de retrouver, à la fin de leur carrière, la prime de feu, comme nous l'avons, en tant que police, intégrée à la retraite.
- Et en plus, ils ont la bonification d'un an tous les cinq ans.
- Le syndicat national a toujours été favorable aux ajustements des compétences judiciaires.
- Mais avec, comme un préalable, le statut dérogatoire.
- Sinon, ils le gardent. On n'en veut pas.
- Et autre dossier pour Bruno Retailleau.
- Après plusieurs enlèvements...
Transcription générée par IA