Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, on parle auto et de sécurité.
- Avec Autosécurité, prenez rendez-vous en ligne pour votre contrôle technique dans un de nos 900 centres sur autosécurité.com Et vous êtes nombreux également, vous pouvez nous appeler au 0826 300 300, vous pouvez nous écrire.
- Je participe à robasesudradio.fr pour nous poser vos questions, proposer des sujets ou bien sûr réagir sur la page Facebook de Sud Radio.
- Mais tout de suite, nous accueillons Eric Lemaire qui est vice-président d'assurance prévention.
- Bonjour monsieur Lemaire.
- Bonjour Eric.
- Bonjour à vous.
- Oui Eric.
- Grande étude.
- Oui Eric, on sait que le téléphone au volant tenu en main c'est interdit, c'est dangereux.
- Mais vous êtes allé un petit peu plus loin avec une étude, c'est la première fois en France qu'une étude scientifique est conduite pour évaluer l'impact des notifications de smartphone sur la vigilance au volant.
- On se dit que bon, quand on a un petit truc qui s'affiche, ça fait gling-gling.
- Finalement, ce n'est pas grave de quitter un peu la route des yeux pour voir qui vous a envoyé un message.
- Ce n'est pas du tout le résultat de votre étude, c'est catastrophique même.
- Oui, tout à fait, c'est absolument catastrophique et c'est vrai qu'avec assurance prévention, on a voulu regarder les notifications en particulier.
- On sait déjà que 80% des Français avouent utiliser au moins une fonction de leur smartphone en conduisant, ce qui est déjà un peu inquiétant.
- Mais là, on voulait regarder et en fait, on s'aperçoit que ces notifications, on en reçoit à peu près 80 par jour, c'est la moyenne qu'on a vue, ça peut aller jusqu'à 300 quand on est vraiment connecté.
- Et ce sont des notifications que l'on n'arrive pas, si vous voulez, à évacuer.
- Alors, excusez-moi monsieur le maire, je pense que tous ceux qui sont au volant ont une notification que la France vient de marquer un essai, Jules.
- Eh oui, Laurence, et c'est de Gabin-Villiers, le Toulonnais, qui inscrit le deuxième essai pour les bleus, le troisième, pardon, pour les bleus.
- Et c'est transformé par Nolan, le Garex.
- Ça fait donc 20 à 21, les Français qui reviennent à un point des Néo-Zélandais.
- On joue la 45ème minute de jeu.
- Merci beaucoup. On revient vers vous.
- Ça va être comme ça toute l'émission.
- On retourne à nos notifications.
- Vous pouvez m'arrêter comme vous voulez parce que je suis un fan absolu de rugby.
- Et de l'équipe de France.
- J'écoute le match juste avant et de l'équipe de France, bien sûr.
- Donc, allez-y, arrêtez-moi surtout si c'est les Français qui marquent.
- Eh bien, c'est le cas.
- C'est ça, on ne le fera pas sinon.
- On va revenir à nos notifications.
- Ça multiplie par deux le risque d'accident.
- Jusque-là, on se dit, c'est grave, mais ce n'est pas catastrophique.
- Mais quand on mesure le temps que ça prend de regarder une notification et qu'on imagine être à 130 km heure sur l'autoroute, là, ça fait froid dans le dos.
- Oui, parce que ce qu'on voulait voir dans l'enquête aussi, c'était lorsque vous avez une notification, combien de temps vous mettez pour la traiter.
- Et en fait, la moyenne, c'est 13 secondes.
- Et 13 secondes à 130 km heure, ça fait 500 mètres.
- Sans regarder la route.
- 500 mètres aveugles.
- Et en ville, 176 mètres à 50 km heure.
- Alors, imaginer en ville, avec les piétons, les trottinettes, tous les obstacles, c'est une catastrophe.
- Et ça, on l'a vu, et vous avez donné un chiffre à l'heure sur le Paris-Nice, les Français, en moyenne, regardent leurs notifications six minutes par heure.
- Sur un Paris-Nice, ça fait une heure, en fait.
- Six minutes par heure, ça fait une heure.
- Une heure sans regarder la route sur Paris-Nice.
- Bon, voilà, je crois que là, tout est dit.
- Comment vous l'avez mesuré, ça, d'ailleurs ? Alors, on a mis des cobayes dans des simulateurs de conduite, avec des tracteurs sur les yeux, des paupières, un peu partout, voilà.
- On leur a donné leur smartphone.
- Donc, certains ont fait des routes en coupant le smartphone, ce qu'il faut faire quand on est au volant.
- Là, je reviens, voyez-vous, du manque classique dont vous parliez.
- Donc, je vous...
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