Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le numérique pour tous, Vanessa Pérez.
- Bonjour et bienvenue dans le numérique pour tous, l'émission dédiée au digital, à l'innovation et à la tech responsable.
- Et aujourd'hui on va parler économie.
- Et oui, si le numérique permettait bel et bien de faire des économies, c'est-à-dire maîtriser son budget énergie, diminuer le coût des multiples abonnements qui viennent chaque jour amputer notre budget, ou encore s'équiper gratuitement, et oui, vous avez bien entendu, s'équiper gratuitement.
- Et bien c'est ce que nous tenterons de comprendre avec nos invités.
- Le numérique pour tous spécial économie en temps de crise, c'est pour tout de suite et c'est sur Sud Radio.
- Sud Radio, le numérique pour tous, Vanessa Pérez.
- Et pour commencer cette émission, j'ai le plaisir d'accueillir en plateau Laurent Glazer.
- Laurent, bonjour, vous êtes directeur prospective et stratégie chez Leroy Merlin.
- Et avec vous, on va parler énergie.
- Mais avant de commencer, j'aimerais essayer de comprendre si les Français aujourd'hui consomment plus ou moins d'énergie qu'il y a dix ans avec tous ces appareils et ces nouveaux équipements.
- D'abord.
- Bonjour, bonjour Vanessa.
- Donc effectivement, en fait, c'est assez paradoxal.
- C'est-à-dire que la consommation, en tout cas au niveau de l'habitat, a légèrement baissé par le fait qu'il y ait énormément de rénovations, d'isolation, etc.
- Donc des avancées qui ont quand même été assez significatives depuis dix ans.
- En revanche, il y a un coût de l'énergie et une évolution depuis une dizaine d'années qui a été relativement forte, et notamment les trois, quatre dernières années, même si ça a un peu rebaissé.
- sur 2025, qui fait qu'au final, en fait, ce que l'on constate, c'est que le poids augmente, la facture va augmenter, et ce que l'on voit, c'est une transition qui est quand même importante vers l'électricité, et donc avec l'impact de l'évolution du coût de l'électricité.
- Et est-ce que c'est le budget des plus modestes qui est pénalisé ? Alors, c'est toujours le budget des plus modestes qui peut être pénalisé, pour une bonne raison.
- C'est que la problématique et l'enjeu, qui est absolument incroyable en France, c'est un enjeu de rénovation.
- Et donc, en fait, parfois, et souvent, les plus modestes peuvent être touchés avec des habitats qui sont précaires, et donc, pour qui, de fait, le poids du coût de l'énergie et des factures par rapport à leurs revenus va être beaucoup plus important, parce qu'ils vont à la fois avoir des revenus qui vont être plus modestes, et ensuite, habiter parfois dans des habitats...
- Des passeports thermiques.
- Et oui, des passeports thermiques dont on parle énormément, et en fait, ils n'auront pas les moyens à veiller, ces passeports thermiques, ils vont être entre G, F, G, enfin, c'est quelque chose qui est relativement lourd.
- Et il y a des facteurs de gaspillage particuliers par rapport à nos usages, qui fait qu'on pourrait quand même un petit peu optimiser les choses au quotidien ? Oui, c'est clair, c'est clair. Enfin, moi, j'en vois trois. La première, c'est d'abord de savoir ce que l'on consomme.
- On sait partout qu'à partir du moment où vous avez la visibilité de votre consommation, vous allez d'abord trouver les gestes.
- Enfin, des gestes simples, c'est-à-dire ne pas chauffer dans l'intégralité de son habitat, c'est chauffer au bon endroit et au bon moment.
- Donc, la première des choses, c'est quelque chose qui ne coûte rien. Enfin, dans l'application Enki, en tout cas, vous avez la visibilité de votre consommation. Donc, c'est je consomme combien, chaque jour, à quel moment ? Et donc, on trouve les gestes. La deuxième chose, c'est qu'on peut s'équiper de modèles qui sont beaucoup plus performants.
- Et quand je pense aux radiateurs, et je pense qu'un bon nombre d'auditeurs vont s'y retrouver, quand vous avez ce qu'on appelait les radiateurs grippe, d'ailleurs qu'on a arrêté de vendre chez Laurent Merlin, mais c'est radiateurs grippe.
- Ça va consommer 30-40% de plus que les nouveaux radiateurs. Et puis enfin, et je crois qu'on va en parler là, c'est qu'on a aujourd'hui un marché qui est ouvert au niveau de l'énergie. Et donc, je pense qu'une des choses aussi dans ces priorités, c'est de se dire finalement, combien je paye...
Transcription générée par IA