Retranscription des premières minutes :
- Plus tôt que dans un instant, place au débat avec nos invités, Rachid Temal, sénateur socialiste, et Guilhem Carayon.
- Bonjour à vous. Bonjour Jean-Marie.
- Bienvenue sur Sud Radio. Guilhem Carayon, vous êtes vice-président de l'Union des droites pour la République.
- C'est le parti d'Éric Ciotti. Avant d'attaquer notre débat, je vais rappeler aussi que vous êtes du Tarn.
- Aujourd'hui a lieu un rassemblement. La Turboteuf, c'est comme ça que les opposants à la 69 l'ont appelée.
- La préfecture du Tarn a communiqué. Il s'agit d'un rassemblement illégal à Morins-Scopon.
- Et la préfecture confirme que les risques de troubles sérieux à l'ordre public sont confirmés.
- Est-ce que ça veut dire qu'il faut s'inquiéter pour ce qui va se passer aujourd'hui ? Oui. Moi, je suis comme une majorité de Tarnais. J'attends qu'on aille au bout de cette autoroute, qu'on finisse cette autoroute.
- Et je suis inquiet par cette manifestation qui risque...
- ...d'être dangereuse, et notamment pour les forces de l'ordre, donc je souhaite bon courage.
- Il y aura beaucoup de monde. Les gens sont déchaînés. Il y a eu une décision de justice qui est arrivée récemment et qui a prononcé le sursis à exécution de la décision de première instance.
- Donc le chantier a recommencé. Les travaux ont recommencé.
- Et moi, j'attends la décision maintenant d'appel qui permettra de définitivement clore ce sujet et de finir la 69.
- Écoutez, on va continuer à le suivre, parce que c'est un feuilleton interminable.
- On accueille notre invité, tiens, qui est venu par l'autoroute, justement, dans le studio de Sud Radio.
- Mais c'était pas encore la 69. Rachid Temal, bonjour. Bonjour.
- Et bienvenue. Sénateur socialiste, je vais vous demander de rapprocher votre micro pour être sûr qu'on vous entende bien.
- Ce serait dommage sinon. Avec vous, on va débattre de la solution que les Français préfèrent dans les semaines qui viennent pour ce pays.
- Souhaite-t-il une nouvelle dissolution ? Souhaite-t-il un nouveau gouvernement ? Ou souhaite-t-il le maintien du statu quo ? Sachez qu'il y a quelques jours, un sondage IFOP fiducial pour Sud Radio a révélé qu'un Français sur deux voulait une nouvelle dissolution.
- Est-ce que c'est votre cas, Rachid Temal ? Non. C'est pas ma position. Je pense qu'aujourd'hui, le problème que nous avons, c'est plutôt la façon dont le gouvernement s'organise.
- Vous avez quand même aujourd'hui un socle commun qui passe son temps à se chamailler, pour être gentil, et qui même vote contre ses propres textes à l'Assemblée pour que ça arrive au Sénat.
- M. Bayrou, il a été ministre il y a plus de 40 ans. Il nous a fait le coup pendant 40 ans du chantre du parlementarisme, qu'il l'applique aujourd'hui.
- Qu'est-ce qu'il faut faire concrètement ? Quand vous avez... Il faut chercher des majorités. Il faut discuter avec les gens dans l'Assemblée nationale et au Sénat pour que les textes soient améliorés, bonifiés.
- Et comment vous voulez mettre d'accord le socialisme que vous êtes, par exemple, avec un manque des Républicains comme les amis de Bruno Retailleau ? C'est pas le sujet. Je vais vous prendre un exemple concret. Sur les retraites... Mais je vais vous donner un exemple concret.
- Sur les retraites, le Premier ministre a pris des engagements, pas écrits, à l'oral et pas écrits. C'est quand même surprenant qu'il ne les applique pas.
- Là, il y aurait... Si il est responsable réellement du socle commun, plus avec d'autres...
- Personnes comme nous, il y avait le possible d'avancer sur ces questions-là. Il ne fait même pas semblant.
- Alors je pense que c'est ça aussi que les Français aussi se disent. Mais quand même, ces gens-là qui votent contre leur propre texte, le socle commun, ça fait 2-3 fois qu'ils font des motions de renvoi de leur propre texte.
- Comment voulez-vous que les Français comprennent ce qui se passe ? C'est peut-être ça, déjà, le premier sujet qu'il faut aborder ce matin.
- Alors Guilhem Carillon, vous n'êtes pas dans le socle commun, comme on appelle le semblant de majorité qui existe aujourd'hui dans ce pays.
- Vous, vous êtes allié au Rassemblement national.
- C'est plutôt une dissolution que vous auriez préférée ? Nous, on pense que la dissolution, elle est inévitable. Et on le...
Transcription générée par IA