Retranscription des premières minutes :
- Académien vous présente La Vie en Mieux, questions d'éducation, Catherine Bulli.
- Bonjour à tous et merci d'être avec nous pour ce nouvel épisode de La Vie en Mieux, questions d'éducation.
- Nous sommes ravis de vous retrouver comme chaque dimanche à midi.
- Merci pour vos questions, vous n'hésitez pas à nous écrire sur labieenmieux.fr, nous essayons de répondre à vos inquiétudes, à vos préoccupations.
- Et si vous ne pouvez écouter La Vie en Mieux à midi, vous savez que vous pouvez nous retrouver sur l'application Sud Radio et en podcast sur sudradio.fr.
- Alors aujourd'hui, nous allons parler évidemment parcours sup, on ne peut pas passer à côté quand même, parce que les résultats sont tombés.
- Comment gérer les insatisfactions ? Quelles orientations proposer ? C'est une période qui peut être source de mal-être, source d'angoisse, source de petits conflits parfois.
- Comment conseiller finalement ces jeunes et leur famille ? Et on s'aperçoit aussi qu'il y a pour beaucoup de gens, il y a des choses qui sont très difficiles.
- Il y a beaucoup de jeunes aujourd'hui, des maux, un mal-être psychologique, des conflits, de fortes angoisses.
- Donc ce mal-être, il a différentes causes, il se traduit de différentes manières et laisse souvent les parents, il faut le dire, un peu impuissants et démunis.
- Alors quels sont ces maux ? Comment les identifier, les accompagner pour permettre aux étudiants de poursuivre des études sereines et épanouissantes ? C'est quand même l'objectif numéro un.
- On en parle tout de suite avec notre invitée, Marie-Gabrielle Delassalle, conseillère d'orientation et psychologie.
- Voilà pour Academia.
- La vie en mieux, questions d'éducation.
- Catherine Bulli.
- Bonjour Marie-Gabrielle Delassalle.
- Bonjour Catherine.
- Ça va ? Oui, très bien.
- Psychologue, conseillère d'orientation, je le disais pour Academia.
- Alors bien évidemment, on va parler des résultats Parcoursup, mais on va parler aussi et surtout de la partie psychologique, c'est-à-dire du côté mal-être, angoisse, conflits émotionnels qu'il peut y avoir.
- Et c'est vrai que nos étudiants, en fait, souffrent pas mal de pas mal de maux.
- Qu'est-ce que vous diriez qu'ils viennent d'où ces maux, Marie-Gabrielle ? Alors, vraiment, ce qui est important de rappeler, c'est qu'on est sur une population de 15 à 20 ans.
- J'élargis un petit peu la tranche, mais c'est déjà une période de grands chamboulements psychologiques.
- On est sur de l'individuation intellectuelle, mais aussi avec ses parents.
- On essaie de les mettre un petit peu dans la tête.
- Dans la case, c'était avant, c'est-à-dire quand j'étais petite, maintenant je suis grande, donc je peux m'en extraire de ce lien aussi avec les aînés.
- On les teste aussi pas mal, les parents.
- On les teste, on teste les limites, de toute façon, de manière générale.
- Donc il y a ça comme base.
- Et ensuite, se surajoutent différentes difficultés personnelles, d'histoires de vie aussi, mais aussi des traumatismes.
- D'autre part, il peut y avoir aussi des addictions très fortes qu'on peut constater.
- Alors, on va parler.
- Quel est le comportement, en fait, que vous constatez ? Il se traduit comment ? C'est un isolement ? C'est une profonde tristesse ? Quel est le comportement ? Alors, je vais parler d'un cas que j'accompagne en ce moment où on a constaté, il y a deux, trois mois, c'était un jeune homme qui est en première et qui est arrivé avec un sourire gentil, qui dit bonjour.
- Et je l'ai accompagné d'un point de vue scolaire.
- Et en l'espace de trois semaines, il était fermé, soucieux, plus de sourire, plus de bonjour.
- Et l'attitude physique était extrêmement renfermée sur lui-même.
- Donc, clairement, ça, c'est des signaux forts qu'on peut voir dès l'entrée dans l'école, en fait, tout simplement.
- Et là, j'ai pu très vite faire une alliance thérapeutique avec lui en disant en fait, je vois bien que ça ne va pas bien.
- C'est clair pour moi.
- Donc, maintenant, on va essayer de voir ce que je peux faire pour toi et ce que tout le monde peut faire pour toi dans l'équipe pédagogique.
- Et en fait, il vient d'où ce mal-être, en général ? Alors, en l'occurrence, de manière générale, ce que je constate, en accompagnant des élèves vraiment sur le terrain, dans un lycée, dans un collège, dans...
Transcription générée par IA