Retranscription des premières minutes :
- Academia vous présente La vie en mieux, questions d'éducation, Catherine Bulli.
- Bonjour à tous, merci d'être avec nous sur Sud Radio. Nous sommes ravis de passer cette demi-heure avec vous, comme chaque dimanche entre 12h et 12h30. Vous savez que vous pouvez à tout moment retrouver nos questions d'éducation sur l'application Sud Radio et sur sudradio.fr. Alors cette semaine, on a eu un petit coup de cœur pour un magazine qu'on aime beaucoup qui s'appelle Zèbre et compagnie.
- Et c'est vrai qu'il y a eu en plus cette semaine la journée de sensibilisation au TDAH, c'est-à-dire au trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité, qui touche quand même, alors pas ce trouble, mais les neuroatypiques en général, 12 millions de Français. C'est bien ça, Céline ? Oui, c'est ça, oui.
- Voilà. Et on a voulu mettre la lumière sur toutes les facettes, tous les défis de la neurodiversité pour mieux comprendre le comportement de notre enfant, de notre ami, de notre...
- Bon.
- Si vous êtes parent d'un enfant neuroatypique et que vous vous sentez parfois isolé, parfois un peu dépassé au collège, au lycée, mais aussi dans la vie de tous les jours, c'est vrai, parce que cette société, eh bien, elle vous semble un peu en décalage avec les besoins de votre enfant.
- On va essayer de vous aider, vous donner des pistes, des exemples de parcours extraordinaires qu'il y a dans ce magazine d'ailleurs, de femmes et d'hommes qui témoignent.
- Et comment ont-ils transformé, en fait, cet atypie, eh bien, en une véritable force ? On va en parler aujourd'hui.
- On va en parler aujourd'hui avec Céline Lys-Raoult, qui est la créatrice du magazine Zèbre et compagnie.
- La vie en mieux. Question d'éducation.
- Catherine Bulli.
- Bonjour Céline.
- Bonjour Catherine.
- Alors, donc, journaliste, créatrice de Zèbre et compagnie, un magazine destiné donc aux neuroatypiques, TDAH, dyspraxie, dysorthographie, autisme aussi, qui touche 16% de la population.
- Alors, moi, je vous connais, beaucoup de femmes vous connaissent, puisque vous avez créé Rose Magazine, un magazine qui était consacré, qui est toujours consacré aux femmes atteintes de cancer.
- Vous avez aidé des milliers de femmes à se sentir moins seules, à trouver des pistes, des conseils, des chemins pour essayer de traverser cette période du désert.
- Et là, vous vous êtes consacrée aux jeunes neuroatypiques.
- Alors, j'ai envie de vous dire, est-ce que c'est une mission de vie pour vous, d'être vraiment à l'écoute de son prochain ? Alors, je pense que c'est la mission de tout journaliste.
- En fait, on est journaliste, c'est notre métier.
- Et en fait, le journalisme, c'est une mission d'intérêt général, d'intérêt public.
- On est là pour éclairer des projets et des problèmes de société.
- Vous le faites, vous, chaque semaine dans cette chronique.
- On est là pour aider les gens qui nous lisent ou qui nous écoutent à trouver des solutions.
- Et qu'est-ce que serait le journalisme si on n'avait pas cette mission-là ? Si c'était pour faire le énième News Magazine qui dit la même chose, ou le énième Journal People qui dit la même chose, en fait, on n'a pas besoin de nous.
- Ce sont des journaux qui fonctionnent très bien et ils ont le doctorat et c'est très bien.
- Mais quand on porte un projet, ça a été le cas de Rose et là, c'est le cas de Zèbre, il faut vraiment se dire, qu'est-ce que je vais pouvoir apporter ? Quelle est la pierre que moi, journaliste, je peux apporter à la société pour aider les gens à avancer ? Alors, comment est né l'élément déclencheur de la naissance de Zèbre et compagnie ? Alors, moi, je suis la Madame Michu du journalisme.
- J'ai créé Rose parce que j'ai eu un cancer.
- Avant, j'étais Red Chef adjointe de L'Express et j'ai eu un cancer.
- Et je me suis dit, mais mon Dieu, comment font les autres femmes pour avoir des informations alors que moi-même, qui suis journaliste depuis une dizaine d'années, je n'arrive pas à les trouver ? Et c'est exactement la même genèse pour Zèbre.
- Je suis maman de deux enfants neuroatypiques, qui sont grands aujourd'hui, parce qu'ils ont 24 et 19 ans.
- Quel atypie ? Alors, mon fils...
Transcription générée par IA