Retranscription des premières minutes :
- Et à 5h48, c'est l'heure d'accueillir notre lève-tôt du jour. Allez, Gérôme, d'une boulangerie-pâtisserie du côté d'Ambert.
- Nous sommes dans le Puy-de-Dôme. Sylvie Courcial, bonjour. Oui, bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio pour nous raconter votre histoire qui est... Comment pourrait-on la qualifier ? C'est l'histoire d'une belle histoire de solidarité. C'est cela, Sylvie ? Oui, c'est une belle histoire de solidarité, puisque avec mon mari, nous avons donc oeuvré depuis 28 ans en boulangerie-pâtisserie.
- Et au mois d'avril, il a eu un cancer. Et donc j'ai été contrainte au mois d'août de fermer la boulangerie.
- Et suite à un premier article dans La Montagne, donc un journal local, et plein de réseaux sociaux qui se sont mis après, je dirais que ça a fait un effet boule de neige. Et du coup, aujourd'hui...
- Nous commençons à voir un peu la lumière.
- Oui. Et ça, c'est important. Et ça montre aussi qu'on peut compter sur la solidarité, même si on ne s'y attend pas forcément, j'imagine, au départ.
- Oui, c'est ça. Je ne m'y attendais absolument pas. Ça fait déjà 3 ans qu'on essaye donc de vendre cette boulangerie, de la transmettre.
- Et du coup, je dirais que là, vraiment, les journaux, les réseaux nous ont vraiment beaucoup aidés et nous ont ramenés.
- Et tout doucement, je dirais, des personnes intéressées pour reprendre cette boulangerie.
- Un couple de Marseille, en l'occurrence, qui vous a contacté. Comment ça s'est passé ? Ils ont eu vent ? Ils ont entendu ? Oui, voilà. C'est suite... Voilà ce que vous visiez.
- Suite, justement, aux annonces. Ils se sont présentés. Et donc pour l'instant, nous sommes dans les papiers compromis de vente.
- Voilà. Nous avons... Nous espérons vraiment que d'ici fin d'année, ils puissent reprendre.
- Et voilà. Le flambeau sera repris.
- Bah oui, c'est ça. C'est important aussi pour vous, pour la population, pour les habitants d'Amber, qu'ils aient encore cette boulangerie-pâtisserie.
- C'est ça. C'est ça qui est très important. Oui, tout à fait.
- Et j'imagine que pour cela, vos clients, vos habitués sont très heureux.
- Eh ben, ils sont très heureux. Dès qu'on les rencontre, ils nous demandent « Alors, vous en êtes où ? Est-ce que vous pensez que la boulangerie va réouvrir ? » Et donc bon, tout doucement, on essaye de les informer, de leur dire qu'en effet, on met vraiment tout en œuvre pour que cette boulangerie puisse rouvrir d'ici la fin de l'année.
- Et on y croit. On y croit vraiment.
- Bah oui, malgré des événements compliqués que vous avez vécus. Je sais pas comment va votre mari, si je peux vous demander comment il va aujourd'hui.
- Disons qu'il est dans les traitements aujourd'hui. Donc tout doucement, voilà. Oui, il prend soin de lui aujourd'hui.
- Et malheureusement, oui, il ne pourra plus du tout travailler. Donc voilà pourquoi on aimerait vraiment que cette boulangerie soit reprise.
- Par ce couple de Marseillais, on verra comment ça se passe, avec peut-être une période de transition, j'imagine, où vous allez les accompagner.
- Eh oui, oui, oui. Il y aura sans doute une période de transition toujours, pour expliquer un petit peu le fonctionnement, tout ça, ce qui est normal.
- Oui. Et vous, pour la suite, vous pensez déjà à l'après, Sylvie ? Pour l'instant, non.
- Surtout s'occuper de mon mari.
- Bien sûr.
- Et puis voilà. C'est surtout ça, je dirais, que la priorité pour nous en ce moment.
- Oui, parce que c'est difficile quand on est boulanger pâtissier de se dégager du temps quand on a ces événements de la vie.
- C'est ça. Ça ne fait pas partie, je dirais, de notre quotidien. Et là, d'un coup, on se retrouve à affronter cette maladie.
- Donc tous les deux, on va essayer de serrer les coudes, comme on dit, et puis d'avancer.
- Et en espérant que mon mari, voilà, puisse, je dirais, se soigner correctement et...
- Prendre le temps de se soigner.
- Voilà. Allez le mieux possible. Voilà. Et prendre le temps.
- Et de prendre soin de lui.
- C'est ça.
- Effectivement, avec vous, à ses côtés, ça, c'est important.
- Est-ce que vous avez un message en conclusion à passer aux habitants d'Amber, à vos clients...
Transcription générée par IA