Retranscription des premières minutes :
- Et ce matin, nous sommes dans le Rhône, du côté de Saint-Martin. En haut, on est à 40-45 minutes de Lyon.
- Nous sommes avec Denis Bouchu, qui est agriculteur, éleveur. Bonjour, Denis. Bonjour.
- Et bienvenue sur Sud Radio. Comment allez-vous ce matin, Denis ? Ça va très bien. Il fait beau.
- Un joli coucher de lune. Ah bah voilà. Ça, ça fait du bien, effectivement. Après un temps qui a été en plus assez perturbé par chez vous, du côté du Rhône, vous n'avez pas été épargné ces derniers jours, Denis ? Non. Encore hier soir, c'est pas tombé chez nous.
- Mais voilà. Juste de l'autre côté du village, il y a eu encore des belles averses de grêle. Oui, des averses de grêle qui se poursuivent.
- Vous-même, vous avez été touché. C'était quand ? Il y a quelques jours ? C'était il y a 8 jours, ouais. Il y a 8 jours. Ouais. Ça, il y a 10 jours. Ouais. Exactement.
- Et c'est compliqué ? Compliqué ? 10 jours après ? Eh bah nous, on est éleveurs de vaches laitières.
- Donc ça nous a... Bah on n'a pas pu récolter notre herbe, en fait, la semaine d'avant, où il faisait beau.
- Et donc voilà. Ça pénalise un peu notre récolte d'herbe, qui est importante pour le fourrage, pour l'année, pour les vaches, quoi.
- Ouais. Est-ce que vous avez herbe ? Vous cultivez quoi ? En fait, c'est des cultures pour nourrir vos vaches ? Ouais, exactement. De l'herbe, du maïs et puis des céréales.
- Donc le maïs n'est toujours pas implanté. On va l'implanter derrière l'herbe. Et puis les céréales n'ont pas été impactées, parce qu'elles n'étaient pas... Elles n'étaient encore pas épiées. Mais voilà.
- C'est vrai qu'avec des orages comme ça de grêle, c'est compliqué déjà de savoir quand ça va tomber.
- Je sais pas. Vous avez des instruments un peu précis pour suivre cela ? Parce que c'est vrai que c'est la période, en fait.
- Ouais. Ouais.
- C'est même de bonheur, quand même. Mais oui, oui, il y a des collègues qui suivent ça de très près.
- On a un système de protection de la grêle par des ballons qui lancent des morceaux de sel dans le ciel et qui agglomèrent les grêlons autour de petites particules pour diviser l'impact du grêlon.
- Et là, ça arrive tellement vite qu'ils n'ont pas eu le temps de tirer.
- Ah ouais, c'est arrivé trop vite.
- Ouais.
- Vous, vous étiez sur...
- Sur votre exploitation au moment où c'est arrivé. Vous vous souvenez de ce que vous faisiez à ce moment-là ? J'étais chez un collègue en train de récolter, lui aider à récolter son herbe.
- Et mon épouse était à la ferme et elle était sous la grêle.
- Elle ramassait des... Elle rentrait des génisses qui ont eu peur de l'orage.
- J'imagine.
- Donc voilà. Et elle était sous la grêle. Elle s'est fait piler le dos. Elle était toute bleue.
- Ah ouais ? À ce moment-là ? Ouais, ouais. Non, non, ouais, carrément. C'était... Je n'y croyais pas parce que, justement, j'étais à 2 km et il n'y en avait presque pas. Et quand je l'ai vue, j'ai dit « Oh punaise, oui, d'accord ».
- Ouais, c'est des phénomènes hyper localisés, difficiles à prévoir, quoi.
- Ouais, exactement. Puis oui, ça tombe ou pas.
- Alors, dégâts limités en ce qui vous concerne. Quand on a des dégâts sur ce type d'événements météo, de phénomènes météo, il y a des indemnisations de prévues. On est assuré ? Comment ça se passe ? Ben, s'il y avait eu des dégâts sur les banques, c'est...
- Sur les bâtiments, le matériel, oui. Mais sinon, non. Sur les récoltes, nous, on n'est pas assuré.
- Il y en a qui ont de l'assurance ou il y en a qui ont une autre assurance.
- C'est la protection, surtout en arboriculture ou un peu en vigne maintenant, ça démarre.
- Mais voilà, avec des filets, pas à grêle. Mais c'était un peu tôt dans la saison.
- Et coup de bol, la majeure partie des arbres fruitiers de la périphérie de Lyon n'ont pas été impactés.
- Donc voilà, il y a quelques voisins qui en ont eu, mais pas trop,...
Transcription générée par IA