Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et on va parler des Clémentines, Corse plus exactement, avec Jean-Paul Mancel. Bonjour Jean-Paul.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous en direct sur Sud Radio. Vous êtes donc producteur de Clémentines, de Pommelot aussi, tout ça depuis la Corse.
- Racontez-nous un petit peu comment vous êtes devenu producteur de Clémentines.
- Ce n'était pas tout à fait un hasard, mais vous n'avez pas toujours été producteur de Clémentines, mon cher Jean-Paul.
- Eh bien non, mes études et mon parcours m'ont amené à être agent immobilier.
- Ah oui, il n'y a rien à voir.
- Il n'y a rien à voir. Et puis au bout de dix ans, il faut dire que mon père avait créé cette plantation d'agrumes.
- Et mon père était expert comptable, vous voyez, donc c'est un peu bizarre.
- Et au bout de dix ans, j'ai choisi quand même de continuer l'exploitation de mon père.
- Et j'ai repris l'exploitation. Et depuis, je suis toujours exploitant agricole sur la commune de Vallecampolo, en Corse.
- C'est quoi ? Votre métier d'agent immobilier, vous ne plaisait plus ? Ou vous aviez peut-être envie d'un métier à l'air libre ? Voilà, c'est exactement ça. Ça ne me plaisait plus. J'avais vraiment pas la fibre d'être un agent immobilier.
- Et puis les bureaux, c'est vrai que ça me plaisait de moins en moins.
- Donc le retour à la nature, l'agriculture, ça m'a toujours passionné.
- Mon grand-père était paysan aussi, donc voilà, je suis retourné aux sources.
- Et c'est donc votre père qui vous a appris et qui vous a fait ? Oui.
- Aujourd'hui, en tant que producteur ? C'est ça, c'est ça. J'ai suivi les traces de mon père aussi, qui m'a donné la fibre agricole.
- Comment on transmet ? Parce que souvent, on dit qu'on transmet comme si c'était simple.
- J'imagine qu'il y a quand même des difficultés d'appréhension, de connaître le métier.
- Surtout que pendant dix ans, on a fait un métier qui n'avait absolument rien à voir.
- Oui, c'est quelque chose qui s'apprend. Pendant des années, on fait des bêtises, on fait des erreurs.
- On apprend.
- C'est clair. Et aujourd'hui, je suis en train de transmettre cette exploitation à mon gendre, qui va reprendre le flambeau à partir de l'année prochaine.
- Et lui, c'est pareil. Il apprend, il se forme. C'est moi qui le forme.
- Et c'est une transmission qui se fait au fil des années.
- Alors, racontez-nous un petit peu ce que vous produisez exactement.
- Parce que vous ne produisez pas que des clémentines, Jean-Paul.
- Non. Alors, je produis des clémentines IGP et clémentines de corps.
- Je produis des pomélos IGP et pomélos de corps.
- Je produis exactement...
- Je produis aussi des noisettes de chervionne IGP.
- Et je produis aussi des oranges.
- Alors, comment s'est passé la récolte ? Vous êtes, j'allais dire, dans le jus, si je puis me permettre l'expression.
- C'est en ce moment que la récolte se produit.
- Comment était-elle, cette récolte ? Alors, en effet, la récolte a commencé depuis au moins 15 jours.
- Et moi,...
Transcription générée par IA