Retranscription des premières minutes :
- A Noisy, naturellement, présente Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel Ah, chers amis de Sud Radio, filons, filons dans cet Est parisien où le saviez-vous en miroir des fameux Bordes-Seine, terre d'élection de la bourgeoisie parisienne.
- Il existe comme l'autre face d'une même pièce, en Ile-de-France, une autre découverte tout aussi exaltante à faire.
- En Seine-Saint-Denis, oui, le long des non moins célèbres Bordes-de-Marne.
- Oui, car Noisy-le-Grand, ville de 72 000 habitants qui domine la vallée de la Marne, réputée pour les aspects très contemporains de certains de ses quartiers, offre aux visiteurs un riche passé historique, un incroyable bouillonnement associatif, festif, culturel et entrepreneurial où cette ville va vous surprendre.
- Déjà, l'endroit sur son promontoire qui domine la vallée de la Marne fut de tout temps stratégique et connu à l'époque mérovingienne, à la fois comme un haut lieu de villégiature fluviale et un carrefour au passage et donc aux affaires foisonnants.
- Joséphine de Boarnet, puis les guinguettes de Bordes-de-Marne ont rendu célèbre, elles furent vantées par une autre élite, le compositeur Claude Terrasse et l'auteur Alfred Jarry ou Michel Simon, un acteur célèbre au XXe siècle dernier.
- Puis, dans les années 80, Noisy-le-Grand est dite ville nouvelle alors qu'elle brille déjà par une riche, très riche, très riche histoire.
- Le visiteur y découvre ses fameux paysages urbains et naturels, très variés, entre Berges-de-Marne et Bois-Saint-Martin et des gestes architecturaux audacieux.
- Aujourd'hui, Noisy est devenue une ville signature, on l'a dit capitale de l'Est parisien.
- L'activité de son quartier d'affaires rivalise bientôt avec celui de la Défense, à Paris.
- Elle possède une singularité et qui imprime sa marque avec sa centaine de manifestations par an.
- Une ville de culture, de loisirs, de patrimoine où fleurit une certaine créativité joyeuse et fédératrice que nous allons découvrir dans cette émission.
- Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
- Et quoi de mieux que la meilleure et la plus parlante ambassadeur de la ville, Brigitte Marcini, qui est avec nous.
- Vous êtes parlante et merveilleuse, Brigitte.
- Mère de Noisy-le-Grand, première vice-présidente de Grand Paris Grand Est.
- Bonjour, Madame le maire.
- Bonjour.
- Virginie Lesdemia est avec nous.
- C'est une artiste noiséenne, auteure, parolière, chanteuse, comédienne, metteur en scène qui incarne ce bouillonnement artistique et culturel de la ville, entre autres.
- En tout cas, j'essaye.
- Bonjour.
- Vous allez bien ? Ça va très bien, merci.
- Idir Amizi est avec nous.
- Il est président du réseau Entreprendre Île-de-France, co-président du club Ville et Entreprise.
- Bonjour, Idir.
- Bonjour.
- Alors là, vous êtes pour illustrer le côté entrepreneurial et extrêmement vivace de Noisy-le-Grand.
- On va en parler parce qu'on a préparé cette émission ensemble.
- Et ce que vous allez nous raconter est tout à fait étonnant.
- On commence avec vous, Madame Marcini, maire de Noisy-le-Grand.
- Quel portrait vous aimeriez faire de votre ville à ceux qui ne la connaissent pas encore ? Imaginez un Brestois qui dit « Tiens, je vais aller visiter Noisy-le-Grand ».
- Qu'est-ce que vous lui diriez ? Que c'est le meilleur endroit de l'Est parisien.
- Déjà.
- Effectivement, on est entre la forêt d'un côté et la marne de l'autre.
- On a 13 000 mètres carrés.
- Non, 1300 hectares, pardon, je dis n'importe quoi.
- Enfin, c'est pareil.
- 1300 hectares avec une ville totalement diverse.
- Avec des quartiers complètement divers.
- Avec une architecture remarquable.
- Entre le Palacio, qui a été créé par Ricardo Beaufil.
- Architecte catalan.
- Qui a eu la gentillesse.
- Il y a 10 ans, quand je suis arrivée, d'accepter mon invitation pour venir faire de l'architecture d'accompagnement et rénover les espaces d'Abraxas, alors qu'il était parti un peu fâché de la France.
- Juste un petit mot sur ces espaces d'Abraxas, pour ceux qui ne connaissent pas.
- Visuellement, ça ressemble à quoi ? Ça ressemble à un temple grec.
- C'est immense.
- Ça a été longtemps laissé...
- de côté.
- Mon prédécesseur voulait même le démolir.
- Et nous avons, nous, repris la réhabilitation d'ensemble.
- Et puis, construit à côté pour désenclaver, effectivement, ce quartier.
- Parce qu'en fait, l'idée de Ricardo, c'était de faire quelque chose de tout à fait fermé, réservé aux habitants, etc.
- Mais comme c'était tellement grand, qu'il n'a pas pu réussir ce qu'il avait fait, effectivement, n'est-ce pas ?...
Transcription générée par IA