Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, curieux comme Rémi, Rémi André.
- Bonjour Rémi André.
- Bonjour Benjamin.
- Bon, vous, vous nous donnez des nouvelles du trou dans la couche d'ozone.
- Celui-ci, on le rappelle, il avait été découvert en 1985 au-dessus de l'Antarctique.
- A l'origine de ce trou, les chlorofluorocarbures, les CFC, à l'époque les scientifiques avaient alerté, car cette dégradation menaçait d'augmenter les cancers de la peau, de perturber les écosystèmes.
- Rémi, que s'est-il passé concrètement depuis 1985 ? Eh bien, le trou dans la couche d'ozone est souvent cité comme l'un des rares exemples où une action mondiale coordonnée a apporté ses fruits.
- En 1987, le protocole de Montréal, traité international, a interdit les CFC.
- Résultat, diminution de 99% de leur usage depuis les années 1990.
- Contrairement aux défis climatiques actuels, marqués par des divisions politiques, le protocole de Montréal a bénéficié d'un consensus rapide.
- Les scientifiques estiment que, sans cet accord, la destruction de l'ozone aurait pu s'étendre, l'attitude tempérée, avec des conséquences dramatiques pour la santé humaine.
- Alors c'est un succès sur le plan de la coopération internationale, vous le dites Rémi, mais pourquoi parle-t-on toujours de ce trou dans la couche d'ozone ? Eh bien que les CFC aient été bannis, leur durée de vie dans l'annocère, 50 à 100 ans, retarde la régénération.
- De plus, des émissions résiduelles persistent, comme celles détectées en Asie entre 2012 et 2017, attribuées à des usines clandestines.
- Mais par ailleurs, le réchauffement climatique semble ralentir lui aussi la récupération.
- Les variations annuelles dépendent de la température et des vents stratosphériques.
- Un hiver antarctique froid aggrave la destruction de l'ozone, tandis qu'un réchauffement accélère sa régénération.
- Alors peut-on espérer qu'un jour, cette couche d'ozone se referme ? Oui, le trou d'ozone antarctique a montré une variabilité annuelle, mais sa superficie moyenne reste en diminution progressive depuis les années 2000.
- Pourtant, en 2023, il a atteint une surface légèrement plus grande que la moyenne des dix dernières années, en raison des conditions météorologiques froides dans la stratosphère.
- Et en 2024, les observations ont donné les signes de résorption plus rapides que prévu dans certaines zones.
- Alors, selon un récent communiqué de l'OMM, l'Organisation Météorologique Mondiale, cela confirme que la couche d'ozone pourrait retrouver son niveau de 1980, avant l'apparition du trou, d'ici 2040 pour l'Arctique, 2045 pour les Etats-Unis, 2045 pour les latitudes moyennes, dont l'Europe et l'Amérique du Nord, et enfin d'ici 2066, au-dessus de l'Antarctique.
- Ça, c'est incroyable, la couche d'ozone qui guérit.
- On aura bientôt plus de trous dans la couche d'ozone.
- C'est génial, c'est une bonne nouvelle.
- Merci beaucoup, Rémi-André.
- Allez, 6h21 sur Sud Radio.
- Vous avez mal dormi cette nuit, peut-être.
- Ça a été compliqué.
- Eh bien, c'est peut-être à cause de votre literie.
- Dans un instant, Sandrine De Bruyne va nous dévoiler tous ses conseils pour bien choisir son matelas.
- À tout de suite.
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Transcription générée par IA