Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, curieux comme Rémi, Rémi André.
- Rémi, à 6h19, et les datacenters dans l'espace, bienvenue dans l'univers des datacenters, ces cathédrales du XXIe siècle où l'on prie, non pas Dieu, mais la donnée.
- Parmi eux, le projet Starcloud promet de repousser les limites de l'infrastructure numérique.
- Rémi, expliquez-nous, un datacenter, comment ça marche ? Eh bien, imaginez un bâtiment aussi grand qu'un stade de football, rempli, non pas de spectateurs, mais de milliers de serveurs clignotants, stockant des montagnes de données, vos photos, vos e-mails, les algorithmes qui décident de ce que vous voyez en ligne, et même les secrets des intelligences artificielles.
- Un datacenter, c'est avant tout une question d'organisation.
- Imaginez une bibliothèque géante où chaque livre serait un serveur.
- Ces serveurs sont empilés dans des racks, eux-mêmes alignés dans des salles climatisées, et climatisés à une température précise.
- Pour éviter la surchauffe, certains centres utilisent des systèmes de refroidissement par immersion, plongeant littéralement les machines dans un bain liquide.
- D'autres, comme ceux de Google ou Facebook, sont installés près de fleuves, ou en Scandinavie, où le climat froid réduit les coûts énergétiques.
- Ces forteresses numériques sont protégées contre les cyberattaques, les incendies, et même les tremblements de terre.
- Et Rémi, on envisage de les construire dans l'espace ? Oui, si les datacenters terrestres sont déjà...
- impressionnants, la start-up Starcloud voit plus loin l'espace.
- L'idée, c'est de placer des serveurs en orbite autour de la Terre, dans des satellites ou des stations dédiées.
- En orbite basse, les données voyageraient plus vite, réduisant les délais de transmission pour les services critiques, comme la finance ou les communications mondiales.
- Dans l'espace, les risques de piratage physique ou de catastrophes naturelles sont quasi nuls.
- Un datacenter orbital serait à l'abri des tremblements de terre et des coupures de courant.
- Et dans l'espace, c'est une énergie illimitée.
- Grâce au panneau solaire, l'énergie sera abondante et renouvelable, sans dépendre des réseaux terrestres.
- Alors, les défis sont colossaux, on l'imagine, hein ? Eh oui, envoyer du matériel en orbite coûte des milliers de dollars par kilo.
- Starcloud mise sur des partenariats avec des acteurs comme SpaceX, évidemment, pour réduire ses coûts.
- C'est aussi une maintenance complexe.
- Il est possible d'envoyer un technicien en cas de panne sur Terre, mais pas dans l'espace.
- Les serveurs devront être auto-réparables, ou réponds aux redondants.
- Starcloud collabore avec Nvidia, vous le voyez souvent sur votre écran, pour développer des puces résistantes aux radiations cosmiques et des systèmes de refroidissement adaptés aux vides spatiales.
- Alors, leur objectif, c'est de lancer les premiers modules d'ici 2030.
- C'est demain, hein ? Après avoir conquis la Terre, l'humanité étend son empire de données vers l'espace.
- Mais attention, si ces projets réussissent, il faudra peut-être un jour réguler le cloud spatial, pour éviter une guerre des étoiles, version Big Data.
- L'univers magnifique de Rémi André.
- Merci Rémi.
- 6h22 dans un instant, on aborde, puisque le 1er novembre arrive, la trêve hivernale.
- On parle de loyer, bien sûr.
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Transcription générée par IA