Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, curieux comme Rémi, Rémi André.
- Quand la pensée contrôle l'ordinateur.
- Bonjour Rémi André.
- Bonjour Benjamin.
- Bon on imagine, écrire un message, jouer un jeu vidéo ou surfer sur le web tout en y pensant, juste en y pensant.
- Ce scénario de science-fiction il est désormais une réalité pour Paul.
- C'est un britannique paralysé par une maladie neurodégénérative.
- Rémi, comment il l'a fait Paul ? Ne me dites pas que c'est parce qu'il est devenu simplement un expert en yoga.
- Alors si le yogi veut échapper aux pensées, Paul peut au contraire leur laisser maintenant libre cours.
- Début octobre, Neuralink, la start-up d'Elon Musk, lui a implanté avec succès sa première puce cérébrale du royaume unie à l'University College London Hospitals.
- Alors quelques heures seulement après l'opération, Paul contrôlait déjà un ordinateur par la pensée, ouvrant la voie à une révolution médicale et technologique.
- Le dispositif baptisé The Link est une petite puce équipée de scénarios.
- 64 fils ultra fins, capables de détecter les signaux cérébraux.
- Ces électrodes, implantés par un robot chirurgical de précision, traduisent l'activité neuronale en commandes informatiques.
- Pour Paul, cela signifie pouvoir déplacer un curseur ou taper du texte sans bouger un muscle.
- Un clin d'œil à Stephen Hawking, c'est évidemment.
- Neuralink précise que l'objectif est de redonner de l'autonomie aux personnes paralysées, mais aussi à terme fusionner l'humain avec l'intelligence artificielle.
- Bon c'est prodigieux, mais ça pose tout de même un certain nombre de problèmes.
- De questions éthiques et médicales, quelles sont-elles ces questions ? Quels sont ces enjeux ? Si la promesse est vertigineuse, les défis le sont tout autant.
- Les implants cérébraux soulèvent des questions sur la sécurité avec risque d'infection ou de rejet, et la vie privée, qui aura accès à nos pensées.
- Par ailleurs, Neuralink a été critiqué pour ses essais sur les animaux avec un taux de mortalité élevé chez les singes testés.
- Enfin, la course aux neurotechnologies est lancée.
- Plusieurs start-up rivalisent pour commercialiser les premières interfaces cerveau-machines. Le Royaume-Uni, en autorisant ses essais, se positionne comme un acteur clé de cette révolution.
- On va en fait, Rémi, vers une forme d'humanité augmentée, c'est ça ? Alors, Elon Musk évoque la possibilité de réparer des lésions cérébrales pour Alzheimer ou Parkinson, ou même d'améliorer nos capacités cognitives.
- Une vision qui fascine autant qu'elle inquiète.
- Jusqu'où irons-nous dans la modification de l'humain ? Pour l'heure, les patients, comme un pôle qui peuvent enfin jouer à ses jeux vidéo préférés, incarnent l'espoir d'une technologie au service du handicap.
- Mais demain, ces puces pourraient redéfinir notre rapport à la machine et à nous-mêmes.
- Si l'implant de Paul prouve que la pensée peut déplacer des montagnes, ou au moins un curseur, les questions éthiques et sociétales restent immenses.
- Une chose est sûre, l'aventure ne fait que commencer.
- Mais seriez-vous prêts à confier vos pensées à une puce, à méditer par ordinateur, ou, plus pragmatique, que votre frigo ne commande lui-même vos courses par télépathie ? Je pense qu'on y viendra un jour, oui.
- C'est aussi fascinant qu'inquiétant, mon cher Rémi-André.
- En tout cas, merci beaucoup.
- 6h21 sur Sud Radio.
- Dans un instant, tenez, on va parler de la défiscalisation des pensions alimentaires.
- Pourquoi ? Parce que cette mesure a été votée en première lecture à l'Assemblée dans le cadre du budget.
- Elle a été votée même très largement.
- C'est assez rare pour être noté du côté du Parlement, ce qui se passe en ce moment.
- On va y revenir dans un instant avec l'avocate Justine Fontana-Contant, qui est notre experte à ce sujet.
- Quels seront les gagnants et y aura-t-il des perdants par rapport à cette mesure ? Elle va nous aider à y voir plus clair.
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Transcription générée par IA