Retranscription des premières minutes :
- Artisans, porteurs de projets, apprentis, les chambres de métiers de l'artisanat vous accompagnent.
- La CMA, artisan de la nouvelle économie, présente...
- Sud Radio C'est ça la France, Nathalie Schrengerma.
- Bonjour à toutes et à tous, ravie de vous retrouver sur Sud Radio pour un nouveau numéro, une nouvelle rencontre de C'est ça la France, l'émission qui met en avant les talents, le savoir-faire, l'imagination de celles et ceux qui font rayonner notre pays.
- Et ici nous parlons justement de celles et ceux qui continuent de produire en France, d'innover, de rester compétitifs tout en défendant un ancrage local fort.
- On vous emmène aujourd'hui dans l'univers de l'artisanat d'excellence, celui qui marie tradition, innovation et transmission.
- Et pour en parler, on a le plaisir d'accueillir au micro de Sud Radio Clément Martinelli, dirigeant de la Fabrique Martinelli, une entreprise familiale fondée en 1952, spécialisée dans la fabrication sur mesure de cuisine, de salle de bain, de dressing, et de bibliothèque haut de gamme.
- On va découvrir avec lui l'histoire de cette belle maison artisanale, puis la fierté d'avoir un savoir-faire reconnu par différents labels.
- C'est parti ! Bonjour Clément Martinelli.
- Bonjour Nathalie.
- Merci d'être avec nous.
- Alors je tiens à le dire à nos auditeurs que vous êtes un fidèle de la radio.
- Oui, je suis très heureux de vous écouter aujourd'hui et de partager avec vous notre savoir-faire.
- Mais oui, on est content de vous avoir.
- On a plaisir à mettre en avant justement des entrepreneurs chaque semaine sur Sud Radio.
- Alors, racontez-nous justement déjà, vous, votre parcours.
- Parce que vous êtes jeune, Clément Martinelli, vous êtes à la tête de cette belle Fabrique Martinelli, qui porte le même nom.
- Racontez-nous un petit peu ce qui vous a donné envie de reprendre cette entreprise familiale.
- Alors, mon parcours, il est assez atypique au sens où je n'étais pas destiné à reprendre l'entreprise.
- J'ai fait des études qui m'ont éloigné de la Fabrique, géographiquement en tout cas, pour un temps.
- Je suis diplômé de Sciences Po Aix-en-Provence et j'ai voyagé et habité dans plusieurs autres pays dans le monde.
- Et puis, comme on revient toujours à ses premiers amours, je suis revenu chez moi, aussi à la faveur d'une situation au moment où on s'est réunis.
- Je me suis posé la question si la Fabrique allait continuer ou non.
- Et c'est le cœur qui a parlé en disant que ce n'était pas possible que cette Fabrique ferme.
- Après trois générations qui s'étaient succédées justement à la tête de la Fabrique, enfin vous, la troisième, c'était impossible que ça s'arrête. Ce n'est pas possible.
- Oui, non, voilà, impossible. Là, c'est vraiment le cœur plus que la raison qui parle.
- Parce que j'aurais pu faire bien d'autres choses, mais c'est toujours le cœur qui l'emporte.
- Donc voilà, je suis très heureux dans la situation dans laquelle je suis aujourd'hui.
- Même si ce n'est pas facile tous les jours.
- Très heureux de faire perdurer le nom Martinelli et surtout le savoir-faire qu'il contient.
- Alors, comment s'est passée cette transmission, cette succession d'entreprises ? Comment ça s'est passé ? Est-ce qu'il a fallu revoir complètement la stratégie de l'entreprise ? Il a fallu repenser certaines choses, se réinventer ? Alors, c'est obligatoire. L'entreprise, elle a connu son âge d'or à une époque qui n'est plus du tout la même qu'aujourd'hui.
- Aujourd'hui, on est face à une concurrence.
- Une concurrence européenne, une concurrence industrielle qui pénètre même les territoires ruraux comme les nôtres.
- Je rappelle que vous êtes sur le marché de l'aménagement intérieur, les cuisines.
- Voilà, donc c'est vrai que c'est très concurrentiel comme univers.
- Exactement. Tout un chacun a une cuisine chez lui et peut du coup connaître les grandes marques, les grands industriels qui nous fournissent.
- Et puis, sans le savoir, il y a aussi une grosse production qui est extra-européenne qui est vendue en France.
- Donc, un petit acteur dans un monde rural comme le nôtre.
- Il a dû complètement revoir la manière d'aborder les choses.
- Sinon, on était voué comme tant d'autres à une fermeture programmée.
- Donc, c'était une question de survie.
- C'est la raison pour laquelle vous êtes positionné sur le haut et le très haut de gamme...
Transcription générée par IA