Retranscription des premières minutes :
- Artisans, porteurs de projets, apprentis, les chambres de métiers et de l'artisanat vous accompagnent.
- La CMA, artisans de la nouvelle économie, présente...
- Sud Radio C'est ça la France, Nathalie Schrengerma.
- Bonjour à tous et bienvenue dans C'est ça la France, l'émission du savoir-faire français.
- Aujourd'hui, on va vous faire découvrir une compétition assez incroyable, les WorldSkills France, qui ont lieu en ce moment à Marseille.
- C'est la 48e compétition nationale des métiers WorldSkills France.
- Alors attention, c'est la plus grande compétition au monde de métiers.
- Et alors, vous avez 14 régions qui sont engagées cette année, avec 67 métiers qui seront mis à l'honneur.
- Il faut imaginer 820 compétitrices et compétiteurs qui sont là, qui travaillent après des mois, voire même des années parfois, des préparations un peu partout en France.
- Il y a une énergie assez incroyable.
- Et donc justement, on a voulu en savoir un petit peu plus sur ce concours.
- Alors ce qu'on sait déjà, c'est qu'il y a trois jours d'épreuve intense.
- Là, ils sont sur la dernière journée en ce moment.
- Et bien évidemment, leur objectif, c'est de donner le meilleur d'eux-mêmes pour ne rien regretter, avec potentiellement à la clé une place en équipe de France des métiers.
- Pour en savoir davantage, nous sommes partis à la rencontre dans le cadre de cette soirée de Florence Poivet, la présidente de WorldSkills France.
- On l'écoute.
- Sud Radio, c'est ça la France.
- Nous sommes avec la présidente de ce grand rendez-vous international, Florence Poivet. Bonjour Florence.
- Alors, racontez-nous justement, c'est quoi exactement les WorldSkills, pour ceux qui ne connaissent pas et qui nous écoutent.
- Alors les WorldSkills, sans galvauder la marque, ce sont les Jeux Olympiques des métiers pour les moins de 23 ans.
- C'est un mouvement qui regroupe 85 pays et c'est environ 65 métiers qui sont en compétition.
- Alors, comment c'est organisé en fait concrètement en France ? En France, ce sont les régions qui organisent les sélections régionales.
- C'est des jeunes lycéens ou jeunes de CFA qui ont tenté leur chance lors des dernières sélections régionales.
- Chaque médaillé d'or de son métier dans sa région a accès à la finale nationale.
- Alors, il se passe en ce moment à Marseille, notre finale nationale, et là, ce sont 750 jeunes, tous médaillés d'or de leur métier dans leur région, qui viennent chercher une place dans l'équipe de France qui partira défendre les couleurs de la France, soit à Shanghai pour la compétition Monde, les Jeux Olympiques mondiaux, soit à Düsseldorf pour ce qu'on appelle les EuroSkills.
- On vient de vivre une soirée impressionnante de dynamisme.
- On voit cette jeunesse qui a envie d'en découdre.
- Qu'est-ce qu'ils ont de particulier, ces jeunes-là ? Comment les qualifier ? Parce que c'est quand même des compétitions assez ardues, hein ? Oui, oui, c'est des compétitions qui sont très exigeantes.
- Je crois que ces jeunes, ils ont la chance d'être passionnés, passionnés de leur métier.
- Ils ont souvent eu des parcours difficiles, ce qui les a fait mûrir.
- Et ce qui, face à la difficulté, face à...
- C'est exigeant, c'est exigeant, une compétition d'excellence.
- Et bien, ils osent. Ils osent y aller.
- Et voilà, ils prennent en main leur destin, je dirais, d'une certaine façon.
- Et ça, c'est très, très admirable.
- Et cette jeunesse-là, elle existe véritablement en France.
- C'est pas une parenthèse enchantée, Marseille.
- C'est pas une jeunesse comme ça, on a une chance extraordinaire d'avoir cette jeunesse-là.
- Non, c'est la jeunesse de France.
- Mais, ce qui est vrai, c'est qu'il faut lui offrir la chance.
- Oui.
- De la confiance.
- D'offrir la chance, de lui faire prendre, mais profondément, conscience que chacun a une part de champion, que chacun a une part d'excellence.
- Et qu'à partir de là, c'est formidable d'aborder un métier, et surtout quand on l'a choisi, et de le porter, de le vivre, de l'exercer dans l'excellence.
- Et quand on se confronte à d'autres équipes du monde entier, ça apporte aussi une dimension supplémentaire.
- Bien sûr, alors ça, c'est une fierté.
- Alors évidemment, c'est un peu interpellant, parce que c'est des visages différents, c'est des langues différentes, c'est des visages, des faciès différents.
- Bon, bien sûr, mais en même temps, c'est une...
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