Retranscription des premières minutes :
- Évolise, la solution de gestion et de facturation pour les TPE-PME présente Sud Radio, c'est bon à savoir.
- C'est bon à savoir avec Béatrice Cléras qui est pharmacienne et nous abordons Béatrice ce matin un sujet très intéressant, celui de l'ordonnance dématérialisée.
- Bonjour à vous, bienvenue.
- Bonjour.
- Alors, cette ordonnance dématérialisée, on en parle évidemment, ça perturbe toujours un peu parce qu'on a nos habitudes.
- Est-ce qu'elle va vraiment simplifier la vie des patients et des professionnels de santé ? Vous dites oui ? Je dis oui.
- Et pourquoi vous dites oui ? D'abord, en gros, ça ne va rien changer pour les patients.
- En fait, cette ordonnance dématérialisée, quand ils vont sortir de chez le médecin, ils vont toujours avoir un support papier.
- Ah ! Simplement.
- Et oui, donc pour eux, ça ne va rien changer.
- Par contre, ça va changer un tout petit peu.
- Par contre, sur ce papier, sur cette ordonnance, il y a en bas à gauche un espèce de petit carré qui en fait est un code que le pharmacien va pouvoir lire à la pharmacie et avoir accès directement à ce qui a été prescrit par le médecin de manière informatique.
- En parallèle...
- C'est une sécurité, on est d'accord.
- C'est une sécurité.
- C'est une sacrée sécurité et en parallèle, quand le médecin fait sa prescription, eh bien, c'est déversé automatiquement dans l'espace santé du patient.
- Donc ça, c'est hyper intéressant parce que lorsque vous avez votre espace santé qui est ouvert, vous pouvez retrouver cette prescription.
- Et comme vous l'avez bien expliqué, vous l'avez bien dit, pour nous, c'est une sécurité parce qu'en tout cas, au moment où on se parle, on n'a pas de fausses ordonnances sécurisées alors que sur les ordonnances papier, on est confronté très régulièrement à de fausses ordonnances.
- Et puis enfin, quand le patient va arriver à la pharmacie, avec notre logiciel, on va pouvoir lire cette ordonnance, délivrer les médicaments et le médecin pourra voir ce qui a été réellement délivré en pharmacie.
- Bon, Béatrice Clairaz, on a souvent eu l'occasion d'échanger.
- Vous représentez les pharmaciens, vous êtes au contact des gens.
- C'est la vraie vie, vous, les pharmaciens.
- Vous rencontrez, j'imagine, quand même quelques difficultés dans l'adoption de ce système, déjà, qui se met en place progressivement.
- Mais dans certains cas, ça ne va pas être simple à expliquer, non ? Alors, la difficulté, c'est que toutes les pharmacies, aujourd'hui, ne sont pas équipées pour lire ce QR code.
- Déjà, voilà.
- Et du coup, déjà.
- Après, ce qu'il faut savoir, c'est que pour certains médicaments, on a une ordonnance qu'on appelle une ordonnance sécurisée qui est obligatoire.
- C'est une ordonnance particulière.
- Et elle peut être remplacée par l'ordre de la e-prescription.
- Donc, vous comprenez bien que pour le patient, c'est beaucoup plus simple parce que si le médecin n'a pas d'ordonnance sécurisée ou qu'elle n'est pas faite correctement, la e-prescription vient sécuriser le tout.
- Donc, c'est quand même quelque chose qui, pour nous, en termes de professionnels de santé, de sécurisation de la prescription, est une avancée.
- On vous sent totalement convaincus.
- Et c'est très bien parce que vous êtes une valeur sûre pour analyser le système.
- Parce que souvent, c'est analysé, effectivement, par des technocrates.
- Il y a un décalage.
- L'OE, alors, il prévoit justement, nos technocrates, 70% d'adoption d'ici 2026.
- Est-ce que ça vous semble réaliste ? Ah oui, ça me semble réaliste si nous sommes équipés.
- Alors, quand je dis nous, c'est pharmaciens, mais également autres professionnels de santé.
- Vous savez, on est trop souvent confrontés, et on en a beaucoup parlé, à la fraude et aux fausses ordonnances.
- Et pour nous, en tant que pharmaciens, c'est catastrophique parce que quand on passe à côté d'une fausse ordonnance, on perd les produits, c'est-à-dire qu'on n'est pas remboursé.
- On a délivré des produits pour lesquels on n'est pas remboursé puisque l'ordonnance était fausse.
- Et qu'on n'a pas toujours un niveau de vigilance, pour des raisons diverses, qui permet de détecter ces fausses ordonnances.
- Donc, pour nous, c'est vraiment une sécurisation du parcours, finalement, de la prescription.
- Et puis, pour le patient, ça peut être aussi une sécurité puisque c'est déversé dans son espace...
Transcription générée par IA