Retranscription des premières minutes :
- Évolise, la solution de gestion et de facturation pour les TPE-PME présente Sud Radio, c'est bon à savoir.
- Bah oui, c'est bon à savoir sur Sud Radio à 6h48, un chiffre qui interpelle.
- Tenez, à quelques jours de Noël, plus d'un Français sur dix s'endette pour financer l'achat de ses cadeaux de Noël.
- Il s'agit d'une enquête flash réalisée pour le groupe de courtage Imancy.
- Hugues Roland du Rosecote, bonjour.
- Bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
- Vous êtes le directeur marketing et communication de ce courtier, Imancy.
- Ce que montre l'étude que vous publiez, c'est que plus de 40%, c'est un autre chiffre, 40% des Français qui n'ont pas assez d'argent sur leur compte en banque pour payer les cadeaux de Noël, c'est assez considérable.
- Comment vous analysez un tel résultat finalement ? Oui, alors c'est considérable.
- Alors ce qui est la bonne nouvelle, c'est que l'envie de faire plaisir, le désir d'offrir est toujours là pour 84% des clients.
- Donc ça, c'est une bonne nouvelle.
- Mais la dure réalité, c'est que le budget n'est pas là, en fait.
- Et donc, effectivement, avec les 15% d'inflation qu'on a eues sur les dernières années, sur les cinq dernières années et la problématique du pouvoir d'achat, on a quatre Français sur dix qui utilisent d'autres moyens et qui vont utiliser du coup ce qu'on appelle des paiements fractionnés, une réserve d'argent qui est un crédit renouvelable, le découvert autorisé.
- Ils n'ont pas toujours conscience que c'est du crédit, mais c'est du crédit.
- Mais c'est du crédit.
- D'ailleurs, c'est la...
- Laquelle de ces solutions finalement est privilégiée par les Français ? Alors la solution qui est privilégiée par ces Français, c'est quand même le paiement fractionné.
- C'est ce qui est le plus facile, surtout pour les cadeaux high-tech, en fait.
- Puisque les magasins qui distribuent les cadeaux high-tech, donc si on va acheter une console, un téléphone mobile, ce genre de choses, proposent tous maintenant des solutions...
- Ce que montre cette étude, vous l'avez dit, cette enquête, c'est véritablement que les Français ont envie de faire plaisir à leurs proches.
- Il y a cette volonté d'être généreux.
- Mais la question qu'on peut se poser, c'est pourquoi finalement on n'adapte pas le choix de ses cadeaux en fonction de son budget réel, de son pouvoir d'achat.
- Ça, vous l'avez regardé un petit peu de près, j'imagine, sur cette enquête.
- Comment ils justifient cela, les Français ? Alors, pour 6 Français sur 10, c'est la peur de paraître radin ou de ne pas faire un cadeau assez cher.
- Oui, donc c'est...
- Effectivement, il y a une pression sociale qui est là et qui est bien présente.
- Ça, cette pression sociale, elle joue véritablement...
- C'est l'image qu'on renvoie finalement, qui compte énormément dans cette tendance finalement à dépenser plus pour les cadeaux que ce qu'on a sur le compte en banque.
- Tout à fait, exactement.
- On est...
- Du coup, certainement...
- On cherchait à faire quelques...
- Donc, il y a les parades qui commencent à se mettre en place.
- Il y en a qui vont se fixer un budget.
- Alors après, le budget, est-ce qu'on le respecte ou on ne le respecte pas ? C'est un autre problème.
- Il y en a d'autres qui vont se dire, finalement, je vais peut-être faire des cadeaux à moins de personnes.
- Mais par contre, on n'est pas prêts à renier sur le montant des cadeaux qu'on fait et surtout à ses enfants, puisque ça, c'est un chiffre qui est plutôt en progression par rapport aux années précédentes.
- Ou alors, on va trouver d'autres moyens en se disant, je vais faire un secret de Santa ou un tout autre...
- Un tour de rôle en fonction des personnes.
- Oui, c'est quelque chose aussi qui se développe, effectivement, de plus en plus.
- À la base, c'était quelque chose qui se faisait beaucoup dans les entreprises et maintenant, au sein même des familles, on utilise ce principe du secret de Santa où, en fait, on va piocher, tirer au sort quelqu'un de la famille pour faire un cadeau à une personne, en l'occurrence.
- Une fois qu'on a décidé de faire un crédit comme ça, ça met combien...
Transcription générée par IA