Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, c'est bon à savoir. Après des mois de mobilisation, les pharmaciens ont finalement obtenu un gain de cause.
- Un accord a été trouvé avec le gouvernement. Il prévoit notamment un renforcement de l'offre de soins de proximité dans certaines officines rurales.
- On va tout comprendre grâce à vous, Stéphane Pichon. Bonjour. Oui, bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio. Vous êtes président de l'ordre régional des pharmaciens en région PACA Corse.
- Vous avez eu quelques jours à propos de cette mobilisation. Et donc, eh bien cet accord qui a été trouvé, fin de la mobilisation, c'est vraiment une victoire, cet accord, pour la profession tout entière ? Victoire, je sais pas, parce que, bon, vous savez qu'il y a quand même la profession, il y a des institutions syndicales et ordinales qui se sont mises ensemble. Il y a, on va dire, une suspension pour l'instant de l'arrêté qui... Enfin...
- Donc on diminue de plus de 25%, voire 50% dans les années à venir les conditions commerciales entre un vendeur qui était le laboratoire pharmaceutique et l'acheteur qui était le pharmacien. Et le reste, bon, c'est des choses qui étaient déjà établies. Par exemple, les missions dont on parle, les tests cystiques, targines, étaient autorisés certains depuis 2021, d'autres depuis 2024. Mais ce qu'il y a aujourd'hui, c'est qu'on renforce aussi la présence des pharmacies dans les milieux les plus isolés. La différence qu'il y a avec d'autres professionnels de santé...
- Ça veut dire quoi, exactement, ça, de dire on renforce la présence de... Ça veut dire quoi, exactement, ça, de dire on renforce la présence des officines dans un certain nombre de territoires ruraux ? Mais je pense pas qu'on renforce, qu'on empêche qu'elles disparaissent. Voilà. C'est ça, la différence. Elles existent déjà.
- C'est-à-dire que la loi française fait qu'il y a une pharmacie pour une commune qui a plus de 2 500 habitants, quelle que soit la commune ou quoi que ce soit, depuis de nombreuses années, puisque c'est notre répartition qui permet ça, parce que vous savez que les pharmacies sont des licences données par l'État français, par le ministère de la Santé. Et donc elles sont réparties uniformément sur tout le territoire. Ceci dit, une pharmacie, s'il n'y a pas autour d'elle un environnement médical, petit à petit, elle meurt, elle décline. Et donc aujourd'hui, pour garder cette porte d'entrée unique, enfin à dire facile, de santé publique dans les villages, dans les villes de montagne et dans certains quartiers... Bon, vous savez, je suis allé à Marseille, il y a des quartiers qui sont aussi désolants et aussi zones blanches que dans certains endroits ruraux, hein, d'accord ? Et donc on donne, on va dire, une subvention à cette pharmacie pour pas qu'elle ferme et pour qu'elle continue d'exister, parce qu'aujourd'hui, dans une pharmacie, par exemple, dans un village, vous allez pouvoir, comme on le disait, faire de la prévention, faire peut-être la continuité d'un traitement, parce que pourquoi cette loi a été faite de continuer un traitement pendant 3 mois ? Parce qu'aujourd'hui, lorsqu'un médecin part à la retraite, les médecins qui sont sur le terrain n'ont plus la capacité d'absorber le flux de ce médecin qui est parti. Et donc, le temps qu'ils trouvent quelqu'un, on peut continuer leur traitement. Ensuite, il y a une somme de 20 000 € qui est attribuée aux pharmaciens pendant 3 ans, en fonction de certains critères qui ont déterminé que ces 900 pharmacies sont dans un territoire fragile, parce que sinon, elles ferment. Ça, c'est ce qui est prévu dans l'accord ou c'est quelque chose que vous aviez déjà auparavant ? Alors c'est quelque chose qui a été mis en place. La chose nouvelle qui a été mise en place il y a 2 jours, c'est vraiment la suspension de l'arrêté sur les conditions commerciales entre le pharmacien et le génériqueur. C'est ça qui a été suspendu pendant 3 mois. Tout le reste existait depuis longtemps.
- Voilà, la baisse des remises commerciales dont vous bénéficiez sur les génériques, qui a finalement été suspendue.
- C'est là aussi où vous avez eu... C'est suspendu, mais pas abrogé.
- Pas abrogé. Ça,...
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