Retranscription des premières minutes :
- Évolise, la solution de gestion et de facturation pour les TPE-PME présente Sud Radio, c'est bon à savoir.
- C'est bon à savoir sur Sud Radio, notamment parce qu'on parle de vin, les rayons sont pleins, les prix s'envolent, les étiquettes sont parfois incompréhensibles.
- Et la question qui revient en bout, comment on choisit un bon vin de Noël, alors sans se ruiner et sans se tromper non plus.
- Bonjour Renaud Gargenton.
- Bonjour.
- Chef de groupe vin et effervescent chez Coopérative U, est-ce que le prix, je me mets à la place de tous ceux qui nous écoutent, est forcément un indicateur de qualité ? Alors, ce n'est pas forcément un indicateur de qualité, après ça peut aider.
- Effectivement, plus on pourra évoluer sur certaines bouteilles, plus on pourra atteindre une certaine qualité, puisque vous avez des vignerons qui vont avoir des rendements assez faibles, qui vont avoir des temps de vinification assez longs, de préparation assez longs.
- Pour autant, on peut tout à fait se faire plaisir avec des vins qui vont être entre 6, 8, 10 euros.
- Sans aucun problème.
- On voit souvent quand on déambule dans les rayons de supermarché, dans ces rayons justement, vins effervescents, on se dit, tiens, tout le monde essaye de jeter un regard perplexe sur les étiquettes.
- Qu'est-ce qui est important comme information à retenir quand on regarde l'étiquette d'une bonne bouteille de vin ? Alors, ce qui est important, c'est de voir effectivement si vous avez une AOP qui vous parle, type un Chablis, par exemple, pour des blancs.
- On sait qu'en général, en période de fête, on va manger pas mal de crustacés, de coquillages.
- Donc, voilà.
- Quelque chose de rassurant, ça peut être un Sancerre, un Pouilly-Fumé, un Chablis, un Bourgogne de manière générale.
- Mais je pense qu'il faut un petit peu désacraliser la chose.
- Vous avez pas mal de mises en avant qui sont faites spécifiquement dans ces périodes-là, dans les magasins, que ce soit en grande distribution ou chez Vocavist, justement pour répondre à ces demandes-là.
- Et pour les mises en avant dont vous parlez, il y a souvent des étiquettes, médailles d'or, vins récompensés dans tel endroit, en telle année.
- Est-ce que c'est vraiment fiable ou c'est totalement du marketing, ça ? Vous avez de tout. Malheureusement, j'ai envie de dire que c'est un petit peu comme pour beaucoup de choses.
- Mais vous avez pas mal de concours sur lesquels vous pouvez vous appuyer.
- Typiquement, vous avez le concours de la médaille agricole de Paris, le CGA.
- Donc ça, c'est des médailles sur lesquelles vous pouvez compter.
- Vous avez le concours de Bruxelles, vous avez le concours de Lyon, de Mâcon, qui sont des concours assez sérieux et sur lesquels vous pouvez avoir confiance.
- Et je pense à tous ceux qui s'apprêtent à mettre notamment sous le sapin, vous savez, les fameux stages d'onologie, les quelques découvertes qu'on peut faire dans un domaine.
- Des endroits avec des professionnels pour développer un peu son palais.
- Vous, qu'être expert en vin Renault-Gargenton, est-ce que c'est vraiment utile ou on le fait juste pour se rassurer un peu, ça ? Alors, je pense que c'est pour se rassurer un petit peu.
- Alors, c'est utile, oui, mais c'est aussi pour se rassurer...
- Vous allez décourager beaucoup de gens.
- Non, non, non, pas du tout. C'est utile, c'est vrai.
- Mais quelque part, j'ai envie de dire, il faut prendre un petit peu de recul par rapport à la dégustation du vin.
- Il faut le prendre pour ce qu'il est, c'est-à-dire avec du plaisir, une notion de plaisir, et le désacraliser un petit peu.
- On a l'impression qu'il faut forcément s'y connaître.
- Je pense qu'il faut juste que le vin nous plaise à partir du moment où on sait dire déjà j'aime, j'aime pas.
- C'est déjà une bonne chose.
- Et voilà, d'assurer ces accompagnements avec un blanc pour une viande blanche, par exemple, ou pour des coquillages du poisson, ou un rouge pour accompagner une viande rouge.
- Voilà, c'est déjà très bien.
- Il faut vraiment arrêter ce côté anxiogène du vin.
- Ça doit vraiment être un produit de plaisir.
- Pour le plaisir, on en parlera dans un tout petit instant.
- Néanmoins,...
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