Retranscription des premières minutes :
- Évolise, la solution de gestion et de facturation pour les TPE-PME présente Sud Radio, c'est bon à savoir.
- Allez, il est 6h48 sur Sud Radio, c'est bon à savoir.
- Pour les parents et les grands-parents, c'est la question qui revient sans cesse à Noël.
- À partir de quel âge doit-on dire la vérité aux enfants à propos du Père Noël ? La question est sensible, elle provoque même des débats, voire des désaccords assez forts au sein des familles.
- Bonjour Pierre Martineau.
- Bonjour Monsieur Gless.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio pour nous éclairer à ce sujet.
- Vous êtes psychologue et neuropsychologue.
- À quel âge, dites-nous, vous nous conseillez de dire la vérité aux enfants à propos du Père Noël ? Alors, pour donner un repère aux familles, à partir de 6 ans, on peut commencer à envisager à dire la vérité aux enfants.
- Parce qu'à partir de 6 ans, la logique et la pensée deviennent plus logiques.
- Les enfants peuvent commencer à douter et à repérer des incohérences.
- Donc, pour donner un âge, ce serait à 6 ans.
- Après, on a des repères plus fiables que l'âge.
- Il y a toujours des exceptions, mais déjà pour donner un repère classique, 6 ans, déjà, ça donne un repère.
- Oui, avec l'enfant qui va commencer à douter, qui va nous poser des questions.
- Comment le Père Noël a réussi à passer par la cheminée ? Comment il a réussi à distribuer des cadeaux à tous les enfants en une nuit ? À partir du moment où l'enfant se pose des questions, il faut dire la vérité ? Une bonne manière de l'appréhender, c'est quand l'enfant, commence à se poser des questions, on peut lui retourner les questions.
- Par exemple, lui demander, et toi, qu'est-ce que tu en penses ? À ton avis, est-ce que le Père Noël existe ? Si jamais l'enfant pose la question directement, et quand on va lui poser la question, par rapport à sa réaction, on va pouvoir estimer si c'est le bon moment ou pas pour le dire à l'enfant.
- Si par exemple, l'enfant répond très sûr de lui que le Père Noël existe, si à ce moment-là, on sent que c'est très important, peut-être que c'est encore un petit peu trop tôt pour dire, la vérité à l'enfant.
- Mais par contre, si l'enfant commence à dire que plusieurs de ses copains n'y croient plus, et que lui-même a des doutes, ou il sait que c'est les parents qui sont allés acheter les cadeaux, à ce moment-là, il n'y a pas de raison de faire perdurer la croyance, et c'est le bon moment pour poser des mots.
- Il y a la question du bon moment, Pierre Martineau, il y a la question aussi de savoir de quelle manière on va pouvoir dire à l'enfant quelle est cette vérité.
- Quel mot utiliser pour qu'il ne se sente ni trahi, ni ridiculisé ? À ce moment-là, déjà, on peut rappeler aux parents, pour avoir les bons mots, que le fait de croire au Père Noël et de ne plus y croire, ça n'a pas d'impact sur le développement des enfants.
- Déjà, ça peut enlever une certaine pression.
- Ça n'a pas d'impact ? Oui, c'est important de le dire.
- Pour avoir les bons mots, c'est important d'avoir une attitude calme et posée, et surtout de ne pas soi-même avoir de pression en tant que parent.
- On n'a pas un grand jeu, quelque chose de très important qui se joue à ce moment-là pour son enfant.
- On peut avoir des réactions de déception, une émotion à ce moment-là, mais c'est important déjà d'avoir en tête que notre enfant, on ne va pas le traumatiser quand il va prendre conscience que le Père Noël n'existe pas, et qu'on va en parler clairement avec lui.
- Et après, ce que je peux recommander aux parents, c'est d'éviter une forme trop formelle, de prendre un ton grave, c'est-à-dire de se poser autour de la table avec un enfant et de lui dire « Là, on a quelque chose de très important à te dire. » Le mieux, c'est dans un cadre le plus simple possible, décontracté, et au...
Transcription générée par IA