Retranscription des premières minutes :
- « Je ne comprends pas un mot de ce qu'il va raconter. » « Non, tous les journalistes ne sont pas de gauche. » « Attendez, faites pas semblant. Moi, ça ne me dérange pas que vous soyez de droite. Moi, je vous dis que je suis de gauche. » Déporté à la frontière algérienne, il est revenu à pied à Tunis.
- « On a l'impression, quand on est à l'extrême-gauche, que tous les journalistes sont vendus au grand capital. » « Mon espérance en Tunisie, ça fonctionne. » « On a l'impression, quand on est à l'extrême-droite, que tous les journalistes sont vendus à l'État. » « Mais c'est-à-dire que j'en ai marre, madame. J'en ai marre. La police, chaque jour, la police. » « Ce n'est pas une radio de gauche, France Inter. » « Nous sommes en guerre. » « Alors vraiment, la question shakesperienne, êtes-vous de gauche ou de droite ? » « Vous savez qu'on nous la pose très souvent ici, à cette radio. » « Êtes-vous de gauche ou de droite ? Je leur dis que ça ne veut rien dire. » « Vous savez, pour moi, je le dis, je ne crois pas que je suis le seul. Il n'y a pas de gauche et de droite. » « Il y a du bon sens. Il y a des gens qui ont du bon sens et des gens qui ne l'ont pas. » « Maintenant, il y a évidemment des orientations. » « Les progressistes sont d'un côté, les conservateurs de l'autre. » « Et on va parler un peu, on en parle très peu, des médias. » « Et qui finance les médias ? Comment sont financés les médias ? » « Eh bien, il y a une revue, Frontières, qui est un trimestriel, qui n'est pas qu'un trimestriel. » « C'est une radio, c'est aussi une plateforme, qui fait beaucoup d'enquêtes. » « Et là, intéressant, Kretinsky, Niel et Saadé, ces oligarques qui financent la gauche. » « Comment ? » « La gauche financée. » « Par des milliardaires, ce n'est pas possible. » « C'est le peuple qui finance la gauche. » « Non, non, c'est un peu plus compliqué que ça. » « On va en parler avec Jules Laurence, le rédacteur en chef de Frontières. » « Et puis, on va parler aussi d'immigration. » « Mais, pour une fois, pas du tout, justement, de l'immigration dont on parle d'habitude, avec la France, l'Europe, etc. » « Ce qui se passe entre Tunisie, la Tunisie, par exemple, l'Afrique du Nord, en général, la Tunisie en particulier, et l'Afrique subsaharienne. » « Il y a des problèmes énormes, là aussi, dont, évidemment, on ne parle pas. » « Oui, oui, on ne parle que de ces salauds de français qui colonisent, qui oppriment et tout ça. » « Les autres, ça n'existe pas. » « Eh bien, vous verrez que ça existe et qu'HIB, justement, en parle très, très, très, très bien. » « Et puis, après, les bravos et les perles, vous savez, ça ne fait rien sans. » « Eh bien, nous allons parler culture, nous allons parler voyage. » « Et je vais vous raconter. » « C'est la dernière émission de la saison. » « Et d'abord, on voulait vous remercier parce que vous avez été formidables, les auditeurs et les résistants de Sud Radio. » « Vous avez été avec nous tout le temps. » « Vous nous avez suivis et nous avons suivi. » « Vous nous avez suggéré un certain nombre de sujets. » « On n'aurait rien fait de ce point de vue sans vous. » « Eh bien, nous, on va parler de voyage à travers le monde. » « L'été commence, on va partir, on va cingler, voyage, voyage. » « Et je vais raconter le tour du monde que j'ai fait il y a quelques années dans les hôtels mythiques de la planète. » « Parce qu'elles sont le miroir. » « Comme disait Cocteau, le miroir qui réfléchit de l'état du monde. » « A tout de suite. » « Ici Sud Radio. »...
Transcription générée par IA