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Les entreprises et la production manufacturière se portent bien

Focus aujourd'hui sur l'indicateur de défaillance des entreprises et celui de la production manufacturière. Deux indicateurs au beau fixe qui confirment l'embellie de l'économie française.

Les entreprises et la production manufacturière se portent bien

C'est un fait, l'économie française se porte mieux. Une embellie qui se traduit dans les chiffres et notamment ceux publiés par deux indicateurs significatifs.

Moins d'entreprise en redressement ou liquidation

Le premier indicateur est celui mesurant la défaillance des entreprises. Ce dernier est en effet à son plus bas niveau depuis vingt ans avec un recul historique de 7,8 % au deuxième trimestre. Ainsi, 13 000 entreprises “seulement” ont été mises en redressement judiciaire ou en liquidation entre les mois d'avril et juin. À titre de comparaison, elles étaient 16 000 entre janvier et mars, un chiffre déjà encourageant puisqu'il s'agissait du plus bas enregistré depuis 2008.

Autant dire que la baisse du nombre de défaillances d’entreprises est donc historique. Ce sont les petites tirent leur épingle du jeu : - 10 % pour les TPE de moins de 3 salariés, -13 % pour celles de 10 à 49 % et même 34 % pour celles employant 50 à 99 personnes. En résumé, seules les plus grosses entreprises enregistrent une hausse, mais cela est dû notamment aux gros dossiers que sont par exemple Tati et William Saurin, lesquels représentent de gros dépôts de bilans qui plombent les statistiques.

Autre indicateur dans le vert, celui de la production manufacturière. Il s'agit certes d'un indicateur technique mais il est important pour l’économie. Il vient d'enregistrer un bond de 2 % en trois mois, ce qui signifie que les entreprises produisent plus parce qu’elles vendent davantage. Une bonne nouvelle pour la croissance mais aussi pour l’emploi.

Comment financer la réforme sur la taxe d'habitation ?

En parallèle de ces chiffres, intéressons nous à l'information qui revient en boucle depuis ce matin : Emmanuel Macron aurait décidé hier dans son coin, que la suppression de la taxe d’habitation serait bien enclenchée dès l’an prochain, alors que son premier ministre avait déclaré, dans son discours de politique générale, que ce serait pour 2019. Le souci, c’est que l’on ne sait pas comment la mesure sera financée car la suppression de la taxe d’habitation pour 8 français sur 10, va coûter 10 milliards d'euros. On ne sait pas non plus si la suppression se fera d’un seul coup, ou, comme c’était envisagé jusqu’ici, en trois ans et donc en trois tiers.

Ensuite, autre information vieille de quelques heures : l’ISF sera bien réformé dès l’an prochain également, et donc, transformé en impôt sur la fortune immobilière. Cela coûtera 2,5 milliards d’euros au budget de l’État. Là encore, on parlait d’un report mais le président a donc tranché, manifestement bien décidé à tenir ses promesses électorales au plus vite.

Tout cela avec quel argent ? Aucune idée, et pourtant, Bruno le Maire, samedi, a annoncé qu’en prime, les taxes et impôts baisseraient de 7 milliards d’euros l’an prochain. Alors en fait, ce n’est pas une nouvelle, puisque ces 7 milliards de baisse étaient déjà prévus dans le projet de budget 2018 élaboré par l’ancien gouvernement. Ce sont des promesses de François Hollande et Manuel Valls.

Il s'agit d'une équation compliquée : 10 milliards, plus 2,5 milliards plus 7 milliards et tout cela avec des budgets bourrés de chiffres truqués. Nous verrons bien comment l'exécutif va s'y prendre, peut-être en vendant des bijoux de famille : il se murmure en effet que le gouvernement prévoit de céder pour 10 milliards d’euros de participations dans des entreprises comme Aéroports de Paris, ou encore Renault.

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