Les autoentrepreneurs vont devoir faire face à une nouvelle difficulté : un changement de taxe envisagé dans le nouveau budget du gouvernement.
Autoentrepreneurs : un texte abandonné en juin dernier
Dès l’année prochaine, les autoentrepreneurs pourraient payer la TVA s’ils dépassent les 37 500 euros de chiffre d’affaires par an. Ce serait même à partir de 25 000 euros par an pour les autoentrepreneurs du bâtiment. Jusqu’ici, ils en étaient tout simplement exemptés.
La plupart n’avaient pas à payer cette taxe sur la valeur ajoutée. Sauf s’ils dépassaient le seuil des 85 000 euros par an. Pour le budget 2025, le gouvernement avait dû faire marche arrière face à la bronca. Celle des entrepreneurs comme celle des politiques. Le 2 juin dernier, l’Assemblée nationale avait fini par adopter à l’unanimité une proposition de loi visant à annuler purement et simplement la réforme d’abaissement des seuils.
Dans le projet de loi de finances 2026
Surprise : cette mesure abandonnée fait son grand retour dans le budget 2026. Et ce pour des raisons d’égalité. Notamment comparé aux entreprises classiques, qui voient là une forme de concurrence déloyale. Les autoentrepreneurs, eux, estiment réaliser des chantiers plus petits, sans concurrence frontale avec les plus grandes entreprises.
La réforme des seuils de franchise de TVA pour les auto-entrepreneurs est donc de nouveau inscrite dans le projet de loi de finances pour 2026. Le président de l’union des auto-entrepreneurs parle de mettre les autoentrepreneurs dans la rue. Eux aussi sont prêts à se défendre si cette question de TVA revenait bel et bien sur le tapis.
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