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Hausse du prix de l’essence : un appel à réduire la fiscalité des carburants

Alors que le prix de l'essence flambe, Christophe Ramond, président du Conseil départemental du Tarn, appelle à une taxation flottante.

En Occitanie comme partout en France, le prix de l'essence flambe à la pompe, à près de 2 euros le litre.

Essence : "Aujourd’hui, la voiture n’est pas un luxe"

Christophe Ramond, président du Conseil départemental du Tarn (PS) appelle à changer la fiscalité des carburants. "Il y a un malaise dans nos campagnes, explique-t-il. Cette flambée du carburant est vraiment une double peine pour nos citoyens, une baisse de pouvoir d’achat. Nous avons besoin d’une baisse de la taxation sur les carburants. Aujourd’hui, un seul produit est taxé à plus de 60 % : c’est l’essence."

Que faudrait-il faire exactement ? "Aujourd’hui, la voiture n’est pas un luxe. C’est vraiment une obligation, un impératif dans les territoires ruraux. Que ce soit pour aller travailler, se rendre à un rendez-vous médical, aller à un match de football. On a vraiment besoin de baisser cette fiscalité. On l’a déjà fait par le passé, lors de la guerre du Golfe. La meilleure mesure serait de baisser la taxation, de mettre en place une taxation flottante. Le gouvernement a souvent employé l’expression « quoi qu’il en coûte ». Il faut vraiment se mobiliser pour le pouvoir d’achat de nos citoyens, surtout en zone rural."

De quoi " allumer une nouvelle flambée sociale"

Quid du chèque énergie ? "Je crois que c’est un pas, estime Christophe Ramond. Mais tout le monde est touché par cette augmentation du carburant. Je vois des jeunes qui ne peuvent plus faire le plein de leur voiture, des personnes âgées qui hésitent à se déplacer. Dans notre département, 90 % des habitants disposent d’un véhicule. En région parisienne, il y en a peut-être moins de 50 %. Il faut tenir compte des besoins de nos territoires. Nos citoyens en zone rurale ne sont pas des sous-citoyens. Il est urgent d’agir pour le porte-monnaie des Français."

Pour autant, avec ces taxes, ce sont davantage de rentrée d’argent pour l’état et les collectivités territoriales. "Je crois que le gouvernement doit savoir renoncer à une partie de ses recettes pour soulager les Français et libérer le pouvoir d’achat. C’est un choix de société à faire. Nous avons connu les Gilets jaunes. La hausse du prix de l’essence pourrait allumer une nouvelle flambée sociale. Aujourd’hui, il ne faut pas opposer impératif écologique et justice sociale. On a besoin de ce coup de pouce."

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