David Bouillon rappelle que le patient est la priorité dans le serment d'Hippocrate.
"Dans le serment de médecin il y a tout ce dont j'ai besoin pour aider, pour soigner, pour protéger, pour apporter une médecine de qualité"
Comme l'explique David Bouillon, pour lui la médecine est vraiment une vocation. "Le médecin que je suis n'est pas un métier traditionnel, c'est une vocation qui vient de mon enfance. Parce qu'il ne faut pas oublier qu'avant d'être médecin, j'étais un enfant, j'ai eu une maltraitance par mon père, j'ai vécu la maltraitance de ma grand-mère, qui a été mise dans un EHPAD contre sa volonté. Et en tant que médecin, après, j'ai vécu le suicide de mon frère."
David Bouillon insiste sur l'importance du serment d'Hippocrate. "Le médecin que je suis, c'est un homme qui a prêté un jour un serment, en 1990. Et dans ce serment, il y a tout ce dont j'ai besoin pour aider, pour soigner, pour protéger, pour apporter une médecine de qualité. Puisque dans ce serment, les mots les plus puissants, c'est quand même respecter les droits fondamentaux, la dignité humaine, c'est le respect du droit à la vie, c'est une médecine de qualité accessible à tous, du sans-abri aux plus riches du pays, sans discrimination, du plus jeune au plus âgé. Avec un devoir, avec une responsabilité, avec une volonté d'informer au mieux son patient, qui reste toujours la priorité du médecin que je suis. Les mots les plus importants dans ce serment, c'est que je dois mener cette mission sans la contrainte, c'est-à-dire sans penser un seul instant à de l'argent ou à faire sa gloire ou à faire le le bénéfice de quelqu'un d'autre. Le patient est vraiment la priorité dans ce serment. […] Même s'il y a une perquisition, même s'il y a des auditions, même s'il y a une suspension, moi, je n'ai pas trahi mon serment. L'Ordre des médecins l'a trahi."
"On doit soigner pour la dignité, pour le droit à la vie, mais pas pour s'enrichir"
Pour David Bouillon, les choix thérapeutiques faits (ou qui n'ont pas été faits) lors de l'épidémie de Covid-19 se sont apparentés à des homicides. "On est même dans des homicides et des assassinats. Vous vous rendez compte qu'en 2021 j'ai fait une conférence de presse à Bruxelles : je pouvais prouver par les milliers de prises de sang que j'avais effectuées que les anticorps que les personnes avaient par rapport à leurs groupes sanguins pouvaient être injectés auprès donc de personnes qui avaient des Covid sévères du même groupe sanguin. Et ils étaient guéris. Donc, ça veut dire qu'on avait un traitement contre la Covid en 2020-2021 : c'était les anticorps naturels de personnes qui avaient la Covid et qui pouvaient à ce moment-là être injectés", a déclaré David Bouillon.
Selon David Bouillon, le problème majeur de cette crise sanitaire a été le fait que les médecins ont trahi leur serment. "Et donc, j'ai fait une conférence de presse. Le commissaire Corona, donc la personne qui est tout en haut du task 'vaccination', avait dit que c'était un excellent travail, que c'était une bonne étude. Mais la politique a une autre vision. Et donc des moments où la médecine a été mise en prison par la politique - ça veut dire que la dignité a été mise en prison. Et ça veut dire que l'argent ne peut jamais être entre le médecin et son patient. Donc, on doit soigner pour la dignité, pour le droit à la vie, mais pas pour s'enrichir et pas pour gagner de l'argent. Parce qu'alors, ça veut dire qu'on trahit son serment. Et donc, c'est là le gros problème de cette crise sanitaire."
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