Entre remerciements et sentimentalisme, entre humilité et remise en question, le Président semble transfiguré par cette crise du Covid-19. Au point de comprendre - enfin - ce que devait la société aux "gens de peu" ? Au point de révolutionner le système comme son allocution d'hier à 20 heures le laissait entendre ?
Dans le quotidien allemand Bild, Ursula von der Leyen, proche d'Angela Merkel et surtout présidente de la Commission européenne, a déclaré envisager un confinement pour les seniors jusqu'à la fin de l'année 2020. Minimum. Seulement, cette intervention relance le débat de la souveraineté de la France à l'heure européenne. de Que vient faire Bruxelles dans la gestion de crise française ?
Hier, le chef de l'Etat se rendait au désormais renommé IHU de Marseille où "trône" le Professeur Raoult. Aucune photo entre les deux hommes les plus suivis du moment n'est parue, mais l'étude sur la chloroquine sera-t-elle fructueuse ? L'enjeu sanitaire semble passer au second plan tant la rivalité passionne les foules.
Les hashtags victimaires voire accusatoires - "on n'oubliera pas" et autres - témoignent d'une haine viscérale envers l'exécutif et les exécutants. Cela met en lumière le besoin de la société de trouver des fautifs à tout quitte à perdre en objectivité. La "première ligne" doit retenir une chose : la critique n'exige pas la haine.
Alors que l'Etat envisage de tracer les téléphones portables des contaminés par le Covid-19, se pose non seulement la question du secret médical mais aussi des libertés individuelles en temps de crise.
Ce dimanche, le journal Le Parisien mettait en avant "quatre mâles blancs" pour envisager "le monde d'après". Ce qui n'a pas manqué de choquer Marlène Schiappa, pour la liberté de la presse, on repassera.
Alors que les forces de police sont mobilisées pour veiller à ce que tous les Français respectent le confinement, le tueur de Romans-sur-Isère est caractéristique d'un mal français. Le terroriste bénéficiait de la protection de l'Etat français, par son statut de réfugié obtenu en 2017.
Selon notre éditorialiste Elisabeth Lévy le gouvernement a radicalement changé sa façon de faire et opte pour plus de transparence. Alors il parle déjà de l'après confinement, comment cela va se passer, on ne le sait pas mais il l'annonce, ça ne se fera certainement pas de façon uniforme. Une stratégie de communication payante ?
Selon Elisabeth Lévy, les Français ne passent pas leur confinement à lire comme le conseiller Emmanuel Macron. Ils ont d'autres occupations sur internet, ce qui pose problème au président de la fédération française des télécoms qui en appelle à la "responsabilité numérique".
Selon notre éditorialiste Elisabeth Lévy, le professeur Didier Raoult, à l'origine du débat sur la chloroquine pour soigner le coronavirus, est le dernier des Gaulois, celui qui résiste face aux soi-disant grands experts à Paris. Cette lutte, c'est aussi celle de Marseille contre Paris. Et cette fois-ci Marseille l'emporte.
Selon notre éditorialiste Elisabeth Lévy Emmanuel Macron se la joue chef de guerre et promet à qui veut l'entendre un plan financier massif pour l'hôpital public. Mais il évite les sujets concrets qui concernent les Français : où sont les masques, les gels et les tests ?
L'arrêté qui voulait interdire la vente d'alcool dans l'Aisne est finalement annulé mais selon Elisabeth Lévy, il faut garder un oeil sur les différentes décisions prises par les hommes politiques en ce moment.
Selon notre éditorialiste Elisabeth Lévy le gouvernement joue de beaux discours et ne cessent de nous dire que croire et que penser alors même qu'il se contredit. C'est ce qu'il s'est passé avec la chloroquine, les masques et le gel hydroalcoolique. Jusqu'à quand ? Vous voulez revenir sur le discours des médecins. La science […]
Beaucoup déplorent l'afflux soudain de Parisiens à l'île de Ré, d'autres critiquent ardemment Leïla Slimani pour son "journal de confinement", mais dans quel but ? La moitié de la France qui travaille à soigner, nourrir et contrôler la population se portera-t-elle mieux si l’autre moitié pète les plombs ?
Le Président, le Premier ministre et la porte-parole du gouvernement s'adonnent à la même rengaine : ce n'est pas de notre faute mais celle du peuple et des médias". Pendant ce temps, la démocratie continuait dimanche dernier. Alors pourquoi s'arrêter de débattre en ces temps de confinement ?
Selon notre éditorialiste, les propos d'Agnès Buzyn dans "Le Monde" ne sont que le reflet d'une femme brisée par la politique. En revanche, ils mettent un peu plus en lumière l'attentisme du chef de l'Etat. Oui, gouverner, ce n'est pas écouter et prédire, c'est choisir et prévoir.
Selon notre éditorialiste, le gouvernement n'a pas eu la bonne attitude, ni la prudence avisée de fermer les frontières. Maintenant, place à la culpabilisation des Français.
Quand le parquet national financier se mêle de la politique, cela pose des questions. Notamment d'équité quand on sait que Jack Lang, Richard Ferrand ou encore Muriel Pénicaud sont soit au gouvernement soit sur les plateaux télé.
Olivier Véran et ses troupes jouent la transparence totale, prônant le fait de suivre à 100 % les indications des personnels de santé. Mais ne serait-ce pas un moyen de se dédouaner de certaines responsabilités, lesquelles sont désormais conférées aux élus locaux ?
Dans son nouvel album, le rappeur Sneazzy en featuring avec Nekfeu s'est fendu d'une menace de mort envers Pascal Praud, l'animateur de CNews. Est-ce de la liberté d'expression ? De la menace pure et dure ? Le symbole d'une frange gauche qui ne supporte pas la contradiction ?
Entre propos condescendants de la majorité, une opposition qui ne parvient pas à rassembler une seule et même motion de censure et le cadre institutionnel de la Vème République, ce 49-3 utilisé par Édouard Philippe a un retentissement particulier. Et appelle à préparer une riposte politique par de vraies propositions concrètes.
Le collectif #NousToutes a lancé un sondage sur son site pour mettre le halo sur les violences sexuelles faites aux femmes. Les 96 000 répondantes ont répondu à la quasi-unanimité, avoir déjà eu des rapports non consentis. Seulement, n'est-ce pas biaisé ? Quid des hommes ? Va-t-on bouleverser le rapport à l'égalité jusque dans nos draps ?
Comme prévu, les indignés du monde du cinéma s'en sont pris au grand absent du jour, Roman Polanski. En revanche, pas de critique à l'égard de Ladj Ly, réalisateur au passé trouble et à l'origine d'un scénario exclusivement masculin et pas si divers que ça. Même Fanny Ardant en a pris pour son grade. Motif ? Coupable de fidélité envers Polanski.
Roman Polanski n'assistera pas à la cérémonie des Césars ce soir, suite aux pressions des associations de défense des droits des femmes. Mais c'est sans évoquer le passif judiciaire de Ladj Ly, adoubé de toute part par le monde du cinéma français. À quand un cinéma officiel régi par un comité d'éthique ?
Alors qu'Harvey Weinstein vient d'être condamné pour viol et aggression sexuel et que la cérémonie des Césars approche avec la polémique Polanski, Adèle Haenel choisit le bon moment pour frapper là où ça fait mal : sur le mâle blanc prédateur.
Le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, a traité Jean Mesisha de "chameau" en reprenant les termes de Yassine Belattar. Ce qui pourrait ressembler à un combat de coqs traduit bien plus que cela : l'ambiguïté des associations anti-racistes.
Dans son traditionnel rendez-vous; frappé de l'anglicisme - #AskPPG - Sibeth Ndiaye s'est distingué par la méconnaissance du dossier de la réforme des retraites. En expliquant qu'il faudrait 65 référendums pour faire adopter le texte. Fake News !