Retranscription des premières minutes :
- « Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger. » « Il est 7h40, l'encadrement des loyers pourrait être obligatoire. En tout cas, c'est un rapport qui a été rendu par deux parlementaires, dont Anaïs Glemer, qui est députée EPR du Finistère, qui est avec nous. Bonjour Anaïs Glemer. » « Bonjour. » « Ce que vous envisagez dans ce rapport, c'est l'encadrement des loyers dans des zones tendues.
- Parce que ça existe déjà dans certaines villes, je pense notamment à Paris et puis même quelques autres, non Anaïs Glemer ? » « Alors ça existe effectivement déjà dans 69 villes en France. C'était à titre d'expérimentation.
- L'expérimentation se termine en novembre 2026. Donc on prend un petit peu les devants pour pouvoir justement regarder si ça fonctionne ou pas.
- Et je reprends tout de suite votre mot. On ne rend pas obligatoire. Ce n'est pas vrai. » « D'accord. Non mais c'est pas ça. » « Je tiens à le dire de façon ferme. » « Non mais c'est... Bien sûr. Mais c'est la question qu'on pose. Alors vous, qu'est-ce que vous prévoyez dans ce rapport ? » « Alors dans ce rapport, en fait, on a déjà questionné les villes qui étaient concernées pour savoir si ça fonctionnait.
- Donc elles ont dit effectivement que ce n'était pas ça qui baissait l'offre locative sur les territoires.
- C'était tout un ensemble de problématiques liées aux logements. » « Au logement, on est en situation de crise actuellement. Donc c'est le coût du logement, le coût du foncier.
- Et nous, ce que l'on propose déjà, c'est non pas de rendre obligatoire, mais de pérenniser pour les villes qui le souhaitent ce dispositif.
- Et elles pourront l'arrêter à tout moment. Donc ça, c'est une première étape.
- On simplifie les procédures pour y accéder, parce qu'on s'est rendu compte que beaucoup de communes avaient du mal, en fait, à accéder à l'expérimentation.
- C'est pour ça qu'on n'avait que 69 villes et que peu candidatées.
- Donc on a interrogé seules qui voulaient. » « Beaucoup de candidatées, mais qui n'ont pas réussi à le faire.
- Et en fait, on améliore quand même beaucoup le dispositif aussi, parce que c'était l'occasion que d'interroger les villes qui l'avaient déjà en place, que de voir ce qu'on pouvait améliorer. Donc il y a des améliorations qui sont prévues.
- Par exemple, je vous en ai une, on propose d'intégrer les surfaces annexes, les terrasses, les caves, au calcul du loyer de référence ou du complément.
- Donc du coup, c'est pas mal de petites observations comme ça qui sont... » « Le but de l'encadrement, est-ce que c'est de faire baisser les loyers ou pas ? » « Non, c'est d'éviter la hausse, on va dire comme ça. Parce qu'en fait, le calcul se fait sur le prix du marché.
- C'est pas un calcul qui sort de l'envie d'une collectivité ou de l'État. C'est un calcul en fonction du prix du marché qu'on peut majorer de 20%.
- Ça, c'est le loyer de base. Et après, on peut mettre des compléments en disant « j'ai une vue exceptionnelle, j'ai des caractéristiques vraiment particulières dans mon appartement ».
- Donc il y a des compléments qui sont possibles en plus. Donc ce n'est pas un prix à la baisse, c'est un prix à la réalité.
- « Alors, selon certains, des opposants plutôt, Annaiglemeur, ça pourrait dissuader les propriétaires particuliers de mettre leurs biens en location.
- Vrai ou pas ? Et puis ça aggraverait donc la pénurie de logements. Vrai ou pas alors ? » « Faux. Je dis faux. Dans les villes où il y a aussi des problématiques d'offres locataires, certaines villes n'ont pas l'encadrement des loyers. Donc ce n'est pas un critère qui fait qu'il y a des gens qui ont peur.
- Au contraire, en plus, ça permet à certains qui ne passent pas forcément par des gestionnaires de biens d'avoir le juste prix du marché.
- C'est-à-dire que ça donne une référence. C'est quand même intéressant d'avoir une référence quand on se positionne avec un bien en arrivant sur le marché.
- Oui. Mais aujourd'hui, est-ce que ça ne vient pas perturber en fait autre chose ? C'est-à-dire qu'on...
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