Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, faut que ça change, Anthony Martin-Smith.
- Effectivement, faut que ça change, comme chaque semaine sur Sud Radio à partir de 20h30, juste avant le rugby.
- Mathéo Lamblot, bonsoir à vous.
- Bonsoir Anthony.
- Avec également Vincent Jullet autour de la table. Bonsoir Vincent.
- Bonjour.
- Vous êtes... Ah, je crois que je ne vous entends pas Vincent.
- Ah.
- Ah, là ça y est, on vous entend.
- Vous m'entendez ? Oui, c'est mieux.
- Vice-président de l'APHPP et président de Bien Vivre son Handicap à Courbevoie.
- Vous êtes également candidat à l'élection municipale 2026 de Courbevoie, je dois le préciser, à la fin d'équité de temps de parole.
- Merci Anthony.
- Allez, je vous propose qu'on démarre tout de suite notre émission avec notre programme qui est assez chargé.
- Il habite dans un logement, le logement social de la ville de Paris.
- Il s'appelle Otto.
- Il est avec nous par téléphone.
- On va le recevoir tout de suite dans la vraie vie.
- Il va nous parler d'un ascenseur qui, eh bien, dysfonctionne depuis quelques années.
- Et contre lequel il est en colère.
- Et nous aurons également le président de Paris Habitat qui viendra, eh bien, nous répondre.
- Enfin, en tout cas, lui répondre sur, justement, cet ascenseur qui dysfonctionne.
- Et en deuxième partie de l'émission, on parlera des 10 ans des attentats qui ont tragiquement touché Paris avec la présidente de l'Association française des victimes de terrorisme, Catherine Bertrand, et de la course qu'elle organise, une course solidaire.
- Vous allez voir, c'est très intéressant.
- Allez, c'est parti.
- Agissons ensemble pour une société plus juste.
- L'association APF France Handicap présente Sud Radio.
- Faut que ça change.
- La vraie vie.
- La vraie vie, effectivement, avec, eh bien, au 0826 300 300 Otto, qui, je le disais en sommaire de cette émission, habite le 11e arrondissement.
- C'est bien ça à Paris.
- Bonsoir à vous, Otto.
- Tout à fait.
- Bonsoir.
- Merci de prendre bien le temps.
- Merci de nous parler.
- Vous êtes, donc, je le disais, locataire d'un logement social de la ville de Paris.
- Vous êtes utilisateur de photos et romans parce qu'en situation de handicap.
- Racontez-nous un petit peu ce qui, aujourd'hui, vous amène à témoigner dans les médias et ce qui vous rend en colère.
- Tout d'abord, merci de nous donner la parole et de laisser cette opportunité d'expliquer ce qu'on vit.
- Donc, cela fait plus de six ans qu'on est dans un immeuble qui est récent, construction de moins de dix ans.
- On est dans le centre de Paris et qui se devait d'héberger des Parisiens en situation de handicap lourd, comme moi-même.
- Je suis en fauteuil roulant électrique.
- J'ai besoin d'une tierce personne pour me déplacer.
- Ce type de logement, aussi nommé logement ULS, ont été demandés par la mairie de Paris et sont dédiés pour accueillir des personnes lourdement handicapées, permettant d'offrir une autonomie totale dans la ville, à la fois pour se déplacer, à la fois pour sortir et rentrer chez soi, mais aussi avec des portes assez larges, pour que les fauteuils puissent se déplacer convenablement dans un parc haussemalien qui ne dessert pas assez de logements de ce type, malheureusement.
- D'accord.
- Et aujourd'hui, on vit un calvaire, car notre ascenseur a subi des pannes par centaines depuis que l'on vit dans cet immeuble, encore une fois, qui est relativement neuf.
- Par centaines ? Par centaines, oui, tout à fait.
- Et globalement, ça fait depuis combien de temps que ça dure, ça ? Ça fait presque cinq ans maintenant que ces pannes sont chroniques, ce qui nous empêche d'avoir une vie normale, ce qui nous empêche d'être rassurés quand on quitte nos logements, sachant que peut-être on ne pourra pas y rentrer.
- Quand je vais travailler ou quand je travaillais, du moins le soir, j'avais la peur au ventre de me dire est-ce que je vais pouvoir rentrer chez moi ? Est-ce que je vais pouvoir retrouver ma chambre ? Est-ce que je vais pouvoir me nourrir et sortir le lendemain ? Exactement.
- Et puis honorer mes rendez-vous professionnels, honorer, mais ce n'est pas que ça, ce n'est pas que moi, c'est trois autres personnes en situation de handicap, en fauteuil roulant et d'autres qui d'ailleurs ne...
Transcription générée par IA