Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, faut que ça change.
- Anthony Martin Smith.
- Il faut que ça change, comme chaque semaine, ici sur Sud Radio, juste avant le rugby avec ce match.
- Le stade Toulousain versus Racing Métro.
- Ah ?92.
- Ah là, j'attendais que vous me repreniez, Matteo.
- Comment allez-vous ?Très bien et vous, merci.
- Ça va, je vous remercie.
- Avec nous, autour de cette table, Stéphanie Dubreuil, qui est experte accessibilité diversité.
- Je vais y arriver, j'ai du mal à parler ce soir.
- Excusez-moi.
- Vous accompagnez le développement du campus Simplon, la fondation Simplon.
- Bonsoir à vous.
- Bonsoir, Anthony.
- Merci d'avoir accepté notre invitation.
- En face de vous, deux hommes que j'apprécie beaucoup.
- On va commencer avec l'un d'entre eux, Célestino.
- Vous êtes chargé de projet chez le groupe Accor.
- Vous êtes vous-même en situation de handicap.
- Bonsoir à vous.
- Bonsoir, Anthony.
- Merci d'avoir accepté notre invitation.
- Et puis, Christian Pansard, celui avec qui vous travaillez, celui qui décharge tout finalement sur vous, puisque vous êtes chargé de projet.
- Et lui, prend le reste.
- Le directeur de la mission handicap du groupe Accor et Accessibilité.
- Bonsoir, Christian Pansard.
- Bonsoir.
- Je suis très content de vous avoir là tous les deux, les amis.
- On avait fait de la radio il y a de cela quelques mois ensemble lors de Inclusive Day.
- Vous étiez venu dans la matinale avec Patrick Roger.
- Je suis très heureux ce soir de vous avoir avec moi.
- Peut-être recherchez-vous du travail ou une formation professionnelle.
- Vous êtes en situation de handicap ou vous allez connaître cette situation de handicap suite à un accident dans votre vie, d'un accident de parcours.
- Eh bien, cette émission, elle est faite pour vous parce qu'avec Stéphanie Dubreuil de la Fondation Simplon et puis Christian Pansard et Célestino Xavier,on va réussir à vous apporter des solutions et revenir sur cette semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées.
- Mais avant ça, il a traversé l'Atlantique.
- Il a fait la Transat Café L'Or.
- C'est quelqu'un qu'on apprécie beaucoup depuis un mois ici sur Sud Radio.
- Il nous a fait vivre ce qu'il a traversé avec son compagnon d'embarcation Goulven.
- Il s'appelle Joël Paris.
- Il est malvoyant et il est skipper et il vient d'arriver en Martinique.
- C'est tout de suite dans la vraie vie.
- Agissons ensemble pour une société plus juste.
- L'association APF France Handicap présente.
- .
- Sud Radio, faut que ça change, la vraie vie.
- Joël Paris, comment ça va ?Anthony, bonsoir ou bonjour.
- Bonsoir.
- Je ne sais pas où.
- .
- C'est le décalage horaire.
- C'est ça, voilà.
- Comment ça va mon Joël ?Écoute, j'ai passé une bonne nuit et ça fait un bien fou d'avoir un lit qui ne bouge pas.
- Et qui ne fait pas 5 mètres de haut et de bon à chaque fois.
- C'est à peu près ça, oui.
- On s'est bien calé sur le côté et j'ai fait un gros dodo, Anthony.
- Avec ou sans Goulven ?Non, Goulven, il est en train de travailler sur le bateau parce que lui, il va repartir.
- Donc on a une bonne pensée à lui parce que demain, en fait, il repart dans le sens.
- Et ce n'est pas cool, c'est dur.
- Il va retrouver sa famille vers le 20 décembre.
- Donc une grosse pensée pour lui.
- Et vous, bonsoir Joël, c'est Matteo Lamblou, vous ne l'accompagnez pas ?Non, non, en Goulven, il est en train de travailler sur le bateau.
- Non, j'avais dit que je fais la transat et j'étais psychologiquement pas prêt à faire le retour.
- J'avais toute une idée de choses et je ne voulais pas, ce n'était pas possible pour moi.
- Et vous dites psychologiquement pas prêt, c'est parce que vous avez pendant un mois, vous avez subi des choses psychologiques.
- Racontez-nous un peu ce périple, s'il vous plaît.
- Oui, en fait, une transat, c'est un défi physique et c'est un défi psychologique.
- Physiquement, en fait, j'ai eu la chance, j'ai un site qui est kiné dans le sport et donc on a beaucoup travaillé sur mon amélioration physique.
- Donc oui, ça allait à peu près, même si c'est dur, c'est clair qu'il y a des moments où on se rend compte de ça.
- Physiquement,...
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