Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, faut que ça change, Anthony Martin-Smith.
- Et oui, faut que ça change sur Sud Radio, chaque semaine à partir de 20h30.
- Ici avec, eh bien, autour de la table, Vincent Jullet.
- On vous retrouve, bonjour, bonsoir à vous.
- Bonsoir Anthony.
- Ravi que vous ayez retrouvé le chemin du studio, ça n'a pas été difficile ? Non, non, non, j'ai pris un Uber.
- Eh bien justement, très belle transition puisque nous recevons tout à l'heure la directrice générale France de Uber, Laureline...
- Alors attendez, Cyriès, c'est comme ça qu'on dit.
- J'en profite, elle est à côté de moi.
- Bonsoir à vous, je vous dis bonsoir maintenant.
- Mathéo Lamblo avec nous autour de la table également.
- Bonsoir, ça va bien ? Bonsoir Anthony, ça va très bien, merci.
- Avec un joli match tout à l'heure, restez bien connectés sur Sud Radio.
- Clairement, Toulon, je ne dis pas de bêtises, Mathéo.
- C'est ça.
- Je salue également la réalisation avec Anthony Hurvois et puis Louane.
- Il faudra un jour que vous me disiez votre nom de famille, Louane, parce que sinon, ce n'est pas très juste.
- Et puis également, la vice-présidente de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Sandrine Chex, bonsoir à vous.
- Bonsoir.
- Vous aussi, vous avez retrouvé le chemin du studio, je vous en remercie, puisque 500 000 personnes, 500 000 athlètes dans le monde, eh bien, figurez-vous, sont depuis 1998 écartés des Jeux paralympiques depuis les Jeux de...
- Nagano.
- Nagano, voilà.
- Je regardais Mathéo Lamblo, mais visiblement, il n'a pas vu.
- Si, si, je savais que c'était ça, mais je n'avais pas compris que vous me regardiez.
- Oui, mais moi non plus, parfois, je n'ai pas l'impression que je me regarde.
- Allez.
- Donc, première partie d'émission, on va justement revenir sur, eh bien, ces 500 000 athlètes dans le monde qui sont privés de Jeux paralympiques depuis 1998.
- Une aberration, selon Sandrine Chex, et puis également Marc Truffaut, le président de la Fédération française des sports adaptés.
- Puis en deuxième partie, avec vous, Laurine Serriès, on reviendra sur, eh bien, le plan d'action que vous avez mis en place depuis 2023 et on fera un bilan, justement, sur où est-ce que nous en sommes.
- Allez, vous connaissez la tradition, on passe sur la vraie vie.
- Agissons ensemble pour une société plus juste.
- L'association APF France Handicap présente...
- C'est un peu comme un coup de gueule.
- 66 000 athlètes en France sont membres de la Fédération française des sports adaptés.
- Et Sandrine Chex, avec Marc Truffaut, je le disais, le président de la Fédération française des sports adaptés, vous poussez un coup de gueule dans une tribune que vous avez fait paraître dans l'équipe, chez nos confrères, où vous dites, non, là, ça suffit, il faut que nous soyons le porte-drapeau avec la France des Jeux paralympiques et de l'inclusion.
- Tout à fait.
- C'est vrai que c'est une exclusion de fait, puisque les athlètes de sports adaptés, aujourd'hui, ne participent pas aux Jeux paralympiques, notamment d'hiver, des athlètes qui ont des troubles de l'autisme ou qui sont trisomiques.
- Et comme nous avons la chance, dans notre pays, d'accueillir une deuxième fois des Jeux en très peu de temps, donc les Jeux d'hiver dans les Alpes en 2030, on aimerait bien que notre pays soit précurseur et en tout cas répare cette injustice.
- En 2023, on recevait notamment les Jeux mondiaux de ces sports adaptés avec 87 médailles sur 1000 athlètes participants, c'est-à-dire 8,7%.
- Et malgré ça, on n'arrive pas à se mobiliser.
- Comment vous l'expliquez ? Je pense que ce sont des athlètes qui ont un handicap parfois invisible et donc ils sont souvent invisibles.
- Leur performance sportive n'a pas encore trouvé le chemin des médias et quand on ne voit pas les choses, on n'en parle pas.
- Et quand on n'en parle pas, on n'a pas de sponsor.
- Et comme on n'a pas de sponsor, finalement, on fait les choses dans une certaine indifférence.
- Alors moi, je l'ai signé. Combien d'autres l'ont signé au total, cette tribune ? Aujourd'hui ? On est à un petit peu plus de 1500, avec une particularité dont on est assez fiers, c'est que, compte tenu du contexte en plus, d'autant plus fiers que nous...
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