Retranscription des premières minutes du podcast :
- C'est un an avant, c'est un an avant, ouais.
- Sud Radio, la radio du rugby.
- Vous êtes une million, vous êtes charmante.
- Vous voyez ce que ça fait déjà ? Un million, l'Armina.
- Où est l'argent ? Où est l'argent ? En fait, je viens retirer de l'argent.
- Amis, ouvrez vos cœurs, n'en ayez pas peur, l'argent ne fait pas de bonheur.
- Shut up and take my money ! La 15 de France, c'est les enjeux des équipementiers.
- La Fédération Française de Rugby a décidé d'assigner en justice son ancien équipementier, le coq sportif, pour 5,3 millions d'euros d'impayés.
- Fin juin, d'ailleurs, le journal L'Équipe avait révélé que le COJOP, l'institution olympique, avait prêté 2,9 millions d'euros à RSIS, qui gère le coq sportif.
- C'est une marque française mythique, mais constamment en difficulté, qui quitte, enlève son logo des maillots du 15 de France pour les prochaines années.
- Ça a été quand même une longue bataille, une sorte de mariage court, entre une marque française et le 15 de France, mais ça s'est malheureusement mal fini.
- Oui, ça s'est malheureusement mal fini.
- Alors, est-ce qu'à l'époque, quand la gouvernance de l'époque avait fait le choix du coq sportif, ils avaient été assez vigilants sur les garanties financières ? C'est une question qu'on peut se poser, parce que même si l'histoire était belle de retrouver une marque française comme équipementier et revenir un peu à l'histoire des années 80, notamment au moment où le coq sportif était affiché sur les maillots de la grande équipe du 15 de France, notamment entraînée par Jean-Pierre Hill, force est de constater que l'enjeu était peut-être un peu trop gros pour le coq sportif.
- Donc aujourd'hui, la situation est assez simple.
- En fait, les dettes du coq sportif se sont accumulées au fil des ans.
- Et l'année dernière, au moment de la Coupe du Monde, il y a eu une négociation entre la Fédération et le coq sportif pour un épurement de la dette, étant entendu qu'il y avait la Coupe du Monde de rugby qui allait devoir renflouer les caisses, qui était censée renflouer les caisses du coq sportif d'abord, puisque ça a été quand même une très grosse réussite commerciale.
- Les ventes de maillots estimées pendant cette période étaient autour de 8-9 millions d'euros.
- Elles ont fini à 20 millions d'euros, malgré le parcours français stoppé en quart de finale.
- Il y a eu un très fort engouement et donc les ventes ont été très importantes.
- La Fédération pensait à ce moment-là que le coq sportif allait recouvrir sa dette.
- Et puis ensuite, il y a eu les Jeux Olympiques, où là on pensait vraiment que le coq sportif allait régler définitivement ses problèmes de trésorerie.
- C'est aussi ce qu'a pensé le Cojo au moment où ils ont prêté au coq sportif pour leur permettre de passer cet orage juste avant les Jeux.
- Et force est de constater qu'aujourd'hui, le coq sportif n'est pas en mesure d'assumer sa dette.
- Et vu...
Transcription générée par IA