Retranscription des premières minutes :
- La Caisse d'épargne Île-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente Sud Radio.
- Parlons femmes, Judith Belair.
- Bonjour, bonjour, vous écoutez Parlons femmes sur Sud Radio, l'émission qui explore les réussites des femmes d'aujourd'hui.
- Je reçois pour vous une voix mythique, une artiste dont le parcours force le respect, force l'admiration, Fabienne Thibault.
- Fabienne, on vous connaît pour avoir incarné les plus belles chansons de Starmania, puis d'ailleurs vous serez bientôt sur scène avec mon Starmania Confidence et Chansons.
- Il y a aussi un album avec des titres que vous avez tous écrits autour de Fabienne qui est disponible.
- Et puis vous vous racontez également dans un très beau livre autobiographique, La Survivante, qui est à paraître le 7 novembre aux éditions L'Archipel.
- Tout un programme, Fabienne, bienvenue.
- Merci Judith, avec plaisir.
- Sud Radio, Parlons femmes, Judith Belair.
- Allez-y, on vous écoute.
- Sachant que tous mes locaux de banque sont à la Caisse d'épargne Île-de-France.
- Ah bah ça tombe bien, ça tombe bien, on l'aime beaucoup la Caisse d'épargne par ici.
- Nous aussi.
- Et on salue Madame Vili.
- Et puis on peut saluer aussi Thomas Levé qui dirige cette belle banque et qui est le partenaire de cette émission.
- Bravo Thomas.
- Bravo Thomas, qui donne la parole aux femmes.
- Alors sur Sud Radio, Parlons femmes, mais les femmes au centre du débat, on l'aura compris, il y a des questions sans détour qui vont avec.
- Fabienne, je vais vous demander s'il y a une femme contemporaine, donc une femme qui est encore en vie, qui vous inspire aujourd'hui.
- Est-ce qu'elle doit être connue ? Non, pas du tout.
- Alors je citerai...
- Oui, Madame Touraïa Bouhabit, qui est la présidente de l'association Amisib, association marocaine qui s'occupe des jeunes en voie de...
- comment dire, en déshérence, qui ont des besoins...
- Qu'on a besoin de réinsérer.
- Qui a créé une école d'audiovisuel, une école de cirque, une école de cuisine, un festival qui a créé aussi l'orphelinat des enfants, du séisme, les orphelins.
- Du séisme d'il y a deux ans, et donc je suis la marraine.
- Eh bien parfait, c'est une femme engagée.
- C'est une femme extraordinaire.
- Est-ce qu'il y a un moment, Fabienne, dans votre parcours où vous vous êtes dit, bon là c'est là que je suis, je prends ma place, et puis tant pis pour ce que les autres disent ? Oui, mais c'est pas facile, parce que je suis une personne assez...
- pas timide, mais je suis une personne assez...
- j'aime pas m'imposer.
- Et pourtant...
- Et pourtant vous faites un métier.
- Je suis une fille quelqu'un qui est en train de s'appliquer à m'occuper des autres que de moi-même.
- Mais bon, c'est vrai qu'il faut prendre les choses en main, et je peux le faire.
- Eh bien vous le faites bien quand vous êtes sur scène, par exemple, à commencer par là.
- Oui, sur scène, et même à d'autres occasions, dans mes combats, dans mes actions.
- Est-ce qu'il y a un compliment qu'on fait aux femmes qui vous ennuient, qui vous énervent, qui vous exaspèrent ? Bon, les compliments, c'est agréable quand même.
- Il n'y en a pas un qui vous ennuie ? Il n'y en a pas un qui m'ennuie.
- Il faudrait que je réfléchisse, mais à vue de nez...
- À vue de nez, vous aimez les compliments.
- J'aime bien les compliments, oui.
- Est-ce qu'être une femme, ça a ajouté et pas enlevé à votre caractère, selon vous ? Est-ce que c'est quelque chose d'important ? Eh bien Judith, je vous dirais quelque chose.
- Je me suis toujours considérée comme un mec.
- Ah, ben c'est peut-être ça l'idée alors, c'est peut-être comme ça qu'il faut faire ? Ça n'a jamais été un sujet en fait, du coup.
- Non, parce que j'étais extrêmement...
- Proche de mon père, qui m'a tout appris.
- Qui m'a appris les valeurs, le sens du travail, la parole donnée, le courage.
- Et toutes ces choses.
- Et le goût d'apprendre, le goût de faire, le goût d'être utile.
- Et je me suis toujours perçue un peu comme un garçon.
- Tout en étant une fille, fière de l'être.
- Mais voilà, je suis impeccable.
- C'est pour ça que vous êtes allée tout droit, quoi.
-...
Transcription générée par IA