Retranscription des premières minutes :
- La Caisse d'épargne Île-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente Sud Radio.
- Parlons femmes, Judith Belair.
- Bonjour, bonjour, bienvenue dans Parlons femmes sur Sud Radio, l'émission qui questionne, inspire et célèbre les femmes qui font la différence.
- Aujourd'hui, on fait un focus sur le Bras d'Aille France 2025 qui se déroule le mercredi 15 octobre prochain.
- C'est un événement national et international organisé chaque année pour sensibiliser à la reconstruction mammaire après une mastectomie.
- Alors pour en parler, je suis avec le docteur Jenny Clot de Milocho.
- Alors Jenny, vous êtes chirurgienne-sénologue à l'Institut du sein Paris, experte en chirurgie oncoplastique et reconstruction mammaire.
- Vous allez nous raconter tout ça. Bienvenue.
- Merci.
- Avec plaisir.
- Merci pour votre invitation.
- Sud Radio, Parlons femmes, Judith Belair.
- Donc effectivement, je suis chirurgienne à l'Institut du sein Paris.
- Je suis spécialisée dans la prise en charge du cancer du sein et de la reconstruction mammaire.
- Donc nous prenons en charge à l'Institut du sein.
- Les cancers, nous les traitons avec traitement conservateur à chaque fois que c'est possible.
- Et malheureusement, dans environ 30% des cas, nous serons amenés à faire une mastectomie et alors à proposer aux patientes une reconstruction à chaque fois que c'est possible.
- D'accord. Alors on va revenir sur tout ça, mais on va commencer par les questions de l'émission si ça ne vous embête pas Jenny.
- Déjà, je vais juste vous demander ce que c'est chirurgienne-sénologue.
- Alors c'est une chirurgienne spécialisée en chirurgie du sein, que ce soit les pathologies bénignes ou malignes comme le cancer.
- D'accord.
- Les pathologies.
- Oui.
- D'accord. Alors, sur Sud Radio, dans Parlons Femmes, on met les femmes au cœur du débat.
- Il y a des questions qui font sens et qui vont droit au but et qui vont avec.
- Donc je vais vous les poser, Jenny.
- Jenny Claude-Mélochaud.
- Alors, est-ce qu'il y a une femme contemporaine qui vous inspire vraiment, c'est-à-dire qui n'est pas morte ? Non, mais c'est important de le dire parce que souvent on entend Simone Veil, Simone de Beauvoir, etc.
- Là, je veux une femme du XXIe siècle. Est-ce qu'il y en a une autour de vous, peut-être, qui vous inspire ? Le docteur Sarfati ? Bon, ça me paraissait la réponse évidente.
- C'est aussi elle qui vous a formée en internat, c'est ça ? Alors, tout à fait. Elle m'a formée à la chirurgie, notamment à la reconstruction et principalement à une des techniques dont c'est une pionnière, une grande experte en France, c'est le lipophilie.
- D'accord. Alors, qu'est-ce que c'est, ça ? Alors, le lipophilie, c'est un prélèvement de graisse et on va traiter cette graisse et la réinjecter, pour nous, ce qui nous intéresse, au niveau du sang.
- À la place d'une prothèse, en fait.
- Ça peut remplacer une prothèse, effectivement.
- D'accord.
- Est-ce qu'il y a un moment de votre parcours ? À vous, Jenny, vous vous êtes dit, là, je prends ma place, qu'ils le veuillent ou pas autour de moi, en tant que femme, tu parles.
- C'est souvent difficile, en tant que femme, de prendre sa place. Je pense que chacune qui nous écoutera saura qu'être une femme chaque jour, c'est un combat.
- Donc, en tant que chirurgienne...
- Donc, c'est tous les jours que vous dites ça ? Oui, tous les jours, je pense.
- Je pense qu'être une femme, en tant que femme-être, être une femme en tant qu'épouse, être une maman et être de surcroît une chirurgienne, c'est tous les jours un combat.
- Alors, en plus, chirurgienne, c'est un métier, bon, qui est un métier, là, c'est chirurgienneux, mais c'est quand même beaucoup, c'est très masculin, en général, les études de médecine, à partir d'un certain degré, j'ai envie de dire.
- Alors, ça l'a été.
- C'est moins vrai ? Fort heureusement, maintenant, c'est moins vrai.
- De nos jours, ça s'est nettement féminisé.
- Parfois, c'est pas plus mal.
- Mais, voilà, j'ai eu des grands maîtres qui m'ont formée et c'est vrai que, désormais, c'est beaucoup plus féminin.
- Et peut-être aussi une médecine qui, de coup, se tourne plus vers les femmes et qui est plus à l'écoute des femmes et de leurs demandes.
- Bien sûr, ça, c'est très important.
- Est-ce qu'il y...
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