Retranscription des premières minutes :
- Le Loft Musique Sud Radio, Yvan Cujus.
- La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.
- Albert Camus.
- Allez, on donne tout dans le Loft aussi.
- On est heureux de vous accueillir sur cette antenne, sur Sud Radio, pour cette émission musicale qui est maintenant une habitude pour vous toutes les semaines.
- Et on est heureux de vous proposer des plateaux où les gens se rencontrent.
- Quelquefois, ils se connaissent avant, évidemment.
- C'est le cas, par exemple, aujourd'hui.
- Mais vous ne connaissez peut-être pas tout le monde autour de cette table.
- Allez, on va voir, on va vérifier.
- La diva australienne, 10 millions d'albums vendus à travers le monde et 50 ans de carrière et de retour après 15 ans d'absence.
- Elle vient nous voir, on est tellement heureux de la recevoir.
- Elle s'appelle Tina Arena.
- L'on oublie ses souvenirs À l'éploueur À l'éploueur Bonjour Tina.
- Bonjour.
- Bonjour Yvan.
- C'est la chanson identifiante, ça, finalement.
- Quand on parle d'une chanson de Tina qui lui colle vraiment à la peau, on pourrait citer celle-là.
- Il y en a tellement d'autres.
- Mais est-ce que, de ton point de vue à toi, c'est celle qui te représente, peut-être ? Écoute, quand il y a une chanson qui a été passée autant de fois qu'elle est plus haute, c'est vrai que c'est une espèce de...
- Carte de visite ou de quoi ? Ça ne me définit pas en globalité, mais ça fait une grosse partie de...
- Voilà, mon histoire française.
- Mais oui, exactement.
- Et puis, justement, on a cette capacité vocale de chanter tellement de choses différentes que pour t'arrêter sur une chanson, Tina Arena, quand on la voit comme la tienne, c'est compliqué, quoi.
- Et surtout, il ne faut pas le faire.
- Il est également avec nous, ce sont les petits mouflons corse qui reviennent avec Imouvrini, Jean-François Bernardini, qui sont sur un nuage pour ce nouvel album de 11 titres pensés comme un escalier du cœur.
- Imouvrini.
- Alors ça, c'est un truc assez particulier, c'est que voilà, tu entends ces voix-là et...
- C'est des fréquences, en fait, qui sont tellement, tellement...
- Les poils des enfants, les bras qui se dressent directs.
- Voilà.
- C'est ça, Nougaro disait que ça, c'était l'instrument pour détecter le talent, les petits poils qui se dressent dessus.
- Et c'est aussi un signe d'intelligence émotionnelle, les gens qui...
- Qui ont les poils qui se dressent.
- Oui, tout à fait, des frissons.
- Alors les gens qui ne sont pas poilus, c'est que...
- Ça veut dire qu'il y a quelque chose qui ne passe pas.
- Ça ne peut pas arriver à tout le monde.
- C'est ça.
- Et puis, il est avec nous, notre célèbre maestro de Sud Radio, Pascal Gallet, pianiste concertiste que vous connaissez bien ici pour sa chronique Tout est classique et qui est en live avec nous aujourd'hui.
- Ah oui, oui, bonjour Pascal Gallet, t'as vu, c'est trop bien.
- On a reconnu, on a reconnu Mozart.
- La marche turque de Mozart, absolument.
- Merci d'être avec nous, Pascal.
- C'est bien ces rencontres comme ça, et puis tu es derrière ton clavier et tu peux intervenir quand tu veux, tu vois.
- Merci.
- On est ravis de t'avoir, en tout cas.
- Ce répertoire emblématique, je le disais, Tina Arena, plus de 10 millions de disques vendus, une histoire avec le public français-européen assez magique.
- L'Australie, voilà, qui est à terre natale et de départ de ton histoire, voilà, qui est toujours là, évidemment, très présente.
- Et puis...
- T'as envie de revisiter un peu tout ce répertoire, de revenir en disant, moi, je vais rejeter un oeil, je reviens vers vous et je fais un petit bilan, c'est quoi, l'idée de cet album ? Il faut célébrer, voilà...
- 50 ans, quand même.
- 50 ans de carrière que j'ai encore du mal à ne pas accepter, de dire, waouh, je ne sais pas comment j'ai arrivé à ce point-là.
- Il faut absolument célébrer le répertoire, parce que je sais que ça, pour plein de gens, ils aiment beaucoup.
- Et voilà, le fait que je n'étais pas là depuis très, très longtemps, ça me permet aussi de...
- de reconnaître le public et de aussi le remercier, en fait, pour toutes...
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