Retranscription des premières minutes :
- Le Loft Musique Sud Radio, Yvan Cujus.
- Il y a deux sortes de temps. Il y a le temps qui attend et le temps qui espère. Jacques Brel.
- C'est magnifique. Merci d'être avec nous dans ce Loft Musique que l'on vous propose toutes les semaines sur Sud Radio, avec des tables qui réunissent des gens passionnés de chansons de musique, qui se rencontrent, qui échangent.
- C'est un peu cette symbolique et ces moments de vie qu'on a envie de vous présenter avec quelqu'un aujourd'hui.
- Il n'y a pas longtemps, Pierre Perret, ces gens qui ont des répertoires tellement marquants, qui pesent tellement sur le patrimoine de la chanson, qu'elle soit française, qu'elle soit belge, qu'elle soit francophone en tout cas, qu'on est très heureux d'enchaîner avec quelqu'un qui nous fait le plaisir, l'honneur d'être là, avec toute sa simplicité, avec ce parcours.
- C'est extraordinaire.
- Et la rencontre va être belle avec le deuxième invité.
- En tout cas, merci d'accueillir Salvatore Adamo.
- Ça ne nous rajeunit pas, Salvatore Adamo.
- Bonjour.
- Je m'éclue dans le nom.
- Merci d'être là, en tout cas.
- Il s'en est tellement passé des choses depuis ses débuts.
- Bonjour.
- Bonjour, Salvatore.
- Bonjour, Julien. Bonjour, Manon.
- Merci à tous et à toutes.
- Bonjour, Salvatore.
- Voilà, c'est fait.
- Il s'est passé tellement de choses pour vous, avec certainement, quand on démarre une carrière comme la vôtre, on ne sait pas ce qui va se passer, mais aujourd'hui, du haut de votre parcours, vous restez tout le temps aussi émerveillé de tout ce qui se passe.
- C'est l'impression qu'on a quand on ne vous connaît pas.
- On a l'impression d'un émerveillement ou d'un enthousiasme qui n'a jamais été modifié au cours de la carrière.
- Vous avez raison.
- J'en suis encore à me demander comment tout ça est arrivé.
- Non, vraiment, parce qu'on ne sait pas de quoi ça dépend.
- Moi, ça a dépendu d'un membre d'un jury, d'un crochet radiophonique, duquel j'avais été écarté.
- Et ce monsieur, François Châtelard, a dit aux autres membres du jury, je crois que c'est un homme, j'avais 16 ans, à quelque chose, on devrait le repêcher.
- Et j'ai été repêché.
- Et le soir, j'ai gagné le concours.
- Voilà, ça aurait pu s'arrêter là.
- Mais merci, François.
- Est-ce à dire que, finalement, c'est ce qu'on a l'habitude, j'aime bien cette expression qui consiste à dire, dans ce métier, c'est le TTC, le talent, le travail et la chance.
- Les trois.
- Vous pensez à ce facteur chance aussi ? Vous pensez que vous en avez eu, de la chance ? J'ai gagné un concours de circonstances, en effet.
- Je connais des artistes, des chanteuses et des chanteurs qui ont beaucoup de talent et qui n'ont pas encore eu le moment où la chance les attire.
- Donc, la chance est très, très importante.
- En tout cas, elle existe certainement dans un démarrage de carrière.
- Pour le destin, on peut l'appeler le destin.
- Oui, on peut dire ça.
- Qui vous conduit, Salvatore Adamo, à la sortie d'un vinyle qui est sorti il y a quelques jours de six titres, en version vinyle, et puis ce nouvel album qui sortira le 14 novembre prochain, qui s'appelle Des Neffles et des Groseilles.
- Un titre, comment dirais-je, très curieux.
- Pour tout.
- Alors, pour tout, je ne sais pas, mais en tout cas, un triangle qui va nous conduire à quelques questions et à quelques échanges.
- Merci d'être là, Salvatore.
- Nous avons également avec vous un duo qui est déjà venu nous voir dans ce Loft Music qui s'appelle 21 juin, le duo.
- Merci, notre honneur.
- Merci, bonjour à tous.
- Bonjour, Salvatore.
- Il y a Julien et Manon.
- Absolument, les présentations ont été faites.
- On va parler de votre actualité.
- Il s'agit d'un nouvel EP, Jamais 203, qui est sorti le 16 mai dernier.
- Et ce single qu'on écoutera tout à l'heure.
- Et puis vous allez nous parler de votre parcours, bien évidemment.
- Avec plaisir.
- Avec un peu de live.
- C'est quand même toujours touchant d'être...
- Ah ben, c'est impressionnant.
- C'est impressionnant, oui.
- Alors, la personne...
- Mais au-delà de l'artiste, le répertoire, quoi.
- Parce que c'est vrai qu'on était impressionnés toujours par la personne qu'on a en face.
- Mais en l'occurrence,...
Transcription générée par IA