Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix sud radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
- Et bonjour Philippe David, bonjour à tous, merci d'être avec nous.
- Ça va ? Oui, ça va.
- En pleine forme, toujours heureux de vous retrouver.
- Et puis surtout, aujourd'hui, il y a quand même de l'actu.
- Ah oui, il y a un peu...
- Pourquoi vous dites aujourd'hui ? C'est vrai que depuis la rentrée, ça n'arrête pas.
- Depuis qu'on est petit, en fait, c'est comme ça tout le temps, non ? Oui, mais alors là, depuis le 1er septembre, là, ça...
- Enfin, je suis toujours petite, moi, c'est ça mon problème.
- Je n'ai toujours pas grandi physiquement.
- D'ailleurs, j'en appelle, je ne sais pas, des chirurgiens, des trucs.
- Enfin, je ne sais pas, si vous voulez m'aider, ce n'est pas possible.
- Aujourd'hui, on est ravis de vous accueillir au 0826 300 300, avec autour de cette table, Mr. Eric Robal.
- Quelle entrée, merci beaucoup Cécile Philippe, Sébastien, bonjour à tous.
- Et à toutes ! N'en faites pas trop, quand même.
- Sébastien Ménard est avec nous.
- Bonsoir Sébastien Ménard.
- Bonsoir.
- Sous vos applaudissements.
- Bravo, bravo, magnifique.
- Magnifique, magnifique.
- On n'est jamais si bien servis que par soi-même.
- Exactement, c'est ça, c'est ça.
- Et mes applaudissements, on dirait...
- Et mes acclamations.
- Voilà, c'est ça, exactement.
- En tout cas, on est ravis de vous accueillir jusqu'à 20h, 0826 300 300.
- Et on va revenir sur ces revendications dans le viseur.
- La défense du pouvoir d'achat, des acquis sociaux, la grogne des pharmaciens, le gel des salaires des fonctionnaires, et entre autres, et en toile de fond, les syndicats qui dénoncent l'injustice des cadeaux fiscaux aux grands groupes, Philippe.
- Et on vous pose cette question.
- Indications des manifestants, sont-elles compatibles entre elles ? Vous dites non.
- À 71%, vous voulez réagir, le 0826 300 300.
- Oui, moi, je crois que c'est plutôt ces manifestations, le réceptacle de toutes les colères, puisqu'il y a évidemment les services publics, les entreprises publiques, les fonctionnaires, mais il y a aussi les pharmaciens.
- Je crois que c'est plutôt le symptôme d'un grand mécontentement.
- Et puis, tout au long de cette émission, on ira avec Christine Bouillaud à Toulouse.
- Nous partirons aussi à Paris, bien entendu.
- Avec Paul Aboyé.
- Et puis, nous y reviendrons.
- Nous y reviendrons aussi dans la manifestation.
- Oui, avec Luc Farré, le secrétaire général de l'UNSA, fonction publique.
- Absolument.
- On vous souhaite la bienvenue.
- Ce numéro de téléphone est le vôtre.
- Et on vous attend jusqu'à 20h.
- Donc, c'est une journée de mobilisation qui s'annonce très belle et très suivie.
- Pourquoi ? Parce qu'il y a une exaspération sociale énorme.
- Cette politique du passage en force au service des plus riches, ça n'est plus possible.
- Voilà ce qu'on va dire aujourd'hui.
- Il faut abroger la réforme des retraites.
- Donc, c'est ça que vous attendez de cette journée, qu'elle fasse pression sur l'exécutif pour l'abrogation ? Pour l'abrogation.
- Pour l'abrogation de la réforme des retraites.
- Et puis aussi, il faut enterrer le musée des horreurs du budget Bayrou.
- Et donc, la France a vécu cette nouvelle journée de mobilisation.
- Ils étaient aux alentours de 354 000 à défiler dans les rues avec des revendications parfois très différentes.
- C'est pareil.
- En matière de chiffres, ça patauge un petit peu.
- Éric Revelle, on avait annoncé une énorme mobilisation.
- Est-ce qu'on n'est pas un tout petit peu en dessous ? C'est l'impression que ça donne.
- Maintenant, il faudra peut-être attendre la fin de la journée.
- Je sais qu'il y a un décalage, toujours le même, entre les chiffres de la police, du ministère de l'Intérieur et ceux des centrales syndicales.
- C'est un grand classique.
- Maintenant, on attendait 800 000, 900 000, 1 million.
- Alors, je ne sais pas qu'il y avait des chiffres, d'ailleurs.
- Mais on est bien en deçà.
- Donc, il faudra faire les comptes.
- Puis, il faudra regarder aussi si les manifestations n'ont pas été trop assorties de casse.
- Bon, pour l'instant, j'ai l'impression que les policiers n'essaient pas trop aux provocations.
- C'est le sentiment que ça me donne sur les images.
- Mais bon.
- En tout cas, ce n'est pas...
- Ce n'est pas le raz-de-marée, je pense, que les syndicats attendaient.
- Alors, les syndicats parlent...
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