Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
- Et tous les lundis soirs, on a une pensée pour Aurélie Gros et Stéphane Pellet qui sont en vacances.
- Qui sont en vacances, des vacances bien méritées, on les embrasse.
- On s'est dit qu'on ferait nos Vraies Voix citoyennes nous-mêmes.
- C'est ça.
- By myself, comme on dit.
- Right, by ourselves.
- Avec Philippe David ensemble, bien entendu, jusqu'à 20h.
- Bruno Pomar est resté avec nous, fondateur du Red Aventure Organisation.
- Merci d'être là parce que c'est un sujet très important.
- Avec nos invités, Smaïl Aklil qui est là, policier qui oeuvre dans l'association.
- Et avec Abdel, un jeune qui a suivi un bout de camp.
- On vous expliquera ce que c'est.
- D'abord avec vous, Bruno Pomar.
- L'histoire de ce Red Aventure démarre il y a 30 ans.
- Déjà pour le peu de gens qui ne vous connaîtraient pas.
- Expliquez que vous êtes policier depuis des années au Red, en l'occurrence.
- Mais vous avez eu toujours ce besoin.
- De se relier au terrain et de se dire comment nos travails de policier, comment on peut réconcilier ou en tout cas recréer du lien, ou créer du lien naturellement avec les populations.
- Oui, 35 ans que cette association existe.
- Bientôt, effectivement, je suis rentré en 81 dans la police.
- Donc ce n'est pas aujourd'hui.
- J'étais CRS, j'étais voyage officiel.
- Je suis rentré au Red après.
- Et toutes ces années, d'abord j'ai été sportif de haut niveau.
- J'étais en équipe de France de lutte.
- Et le sport m'a mené vers les autres, vers la jeunesse, etc.
- C'est important pour moi.
- Effectivement, j'ai toujours pensé, lorsque je suis rentré en police, de faire ce lien avec les jeunes.
- Parce qu'évidemment, c'est un concurrent.
- C'est parfois un ennemi, la police.
- Et je n'ai jamais pu accepter ça.
- Et pour moi, c'était important de m'engager comme je l'ai fait, lorsque j'étais au Red, en créant cette association.
- Vous avez créé cette association en 92, donc il y a 33 ans.
- Est-ce que les rapports police-population, vous étiez CRS ? Ce sont dégradés.
- Ce sont beaucoup dégradés, un peu dégradés, pas du tout dégradés.
- Là, ça m'étonnerait.
- Oui, il y avait plus de respect de la police dans mon temps.
- Ça fait un peu vieux chenoc de dire ça.
- Mais c'est vrai, oui.
- Même si on était craints, on était beaucoup plus respectés.
- Maintenant, la société, elle est ce qu'elle est.
- Il y a de la violence, on le voit bien.
- Il y a une partie des jeunes qui ne sont plus dans des cadres classiques, avec des familles structurées derrière et autres.
- Et on voit les dérapages à l'école, en dehors de l'école, à travers des associations et autres.
- Effectivement, le dernier rempart, lorsqu'on est dans la rue, c'est quoi ? C'est les assistantes sociales, parfois.
- Mais c'est surtout la police qui est là, évidemment, pour dire stop.
- On ne peut pas faire de conneries.
- Et donc, c'est vrai que parfois, ça cause des...
- de véritables problèmes de relationnels avec les jeunes.
- Et effectivement, là-dessus, on travaille.
- J'ai la chance d'avoir 500 policiers bénévoles qui donnent leur temps, qui transmettent notre philosophie de l'association.
- C'est d'aller au contact de ces jeunes, leur expliquer notre métier, qui n'est pas simple.
- On peut avoir des dérives, on peut faire des bêtises.
- Il y a des policiers qui font des bêtises, qui sont sanctionnés par l'IGPN.
- Et puis, on en a la grande majorité, les 99% des policiers, qui font leur job à travers les milliers d'interventions qu'on voit tous les ans.
- Et là, on en a un exemple aujourd'hui avec Smile, qui est avec nous.
- C'est à vous, tout de suite.
- L'important, expliquez-nous le type d'opération que vous mettez en place depuis tant d'années.
- Alors, elles sont très diverses.
- On a un dispositif ProxAventure, qui est soutenu par le ministère...
- Et c'est partout en France.
- Partout en France, dans 200 villes, en Outre-mer également.
- C'est soutenu par le ministère intérieur, c'est soutenu par des mécènes privés et autres.
- Donc, c'est important.
- Ça prouve que c'est reconnu.
- Et c'est bien.
- Pour nous, c'est une belle reconnaissance.
- Donc, ces dispositifs, ce sont des journées d'animation où on va dans...
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