Retranscription des premières minutes :
- C'est mon devoir de citoyen.
- Je n'ai fait qu'une voix.
- Les vraies voix citoyennes, Aurélie Gros, Stéphane Pelet.
- Bienvenue dans les vraies voix citoyennes, comme tous les lundis soirs à partir de 19h30, avec notre audio qu'on peut désormais qualifier de mythique, vu votre ancienneté dans la station.
- Aurélie Gros et Stéphane Pelet, bonsoir les amis.
- J'en arrive à vous confondre.
- Bonsoir, Philippe Delide.
- Là, il va falloir que j'aille voir l'Ophtalmo.
- Ça tombe bien, on a l'ancien patron des Silors.
- Bien joué, bien joué.
- C'est pas mal, Philippe.
- Là, il n'y a plus rien à dire, tu nous as cloué.
- Ah ben, il faut quand même parler jusqu'à 20h.
- Oui, oui, mais on va y arriver, on va y arriver.
- Il paraît qu'on va parler sous, économie.
- Absolument.
- C'est bien, ça.
- C'est très bien, oui, ça va.
- Surtout que les Français comprennent vraiment ce qui se passe.
- Vous étiez bonne en économie ? Un génie.
- Ah ben, c'est comme d'habitude.
- Mais dans tout ce que je fais, Philippe.
- Ah ben.
- Il n'y a plus rien à dire.
- Vous n'avez pas prévu la répartie.
- Non, je n'avais pas prévu la répartie.
- Et vous, vous étiez bon en économie ? Non, pas très bon.
- J'avais une petite tendance un peu, comment dire, dans l'échiquier.
- L'échiquier politique à ne pas voir vraiment l'apport de tous ces chefs d'entreprise, de tous ceux qui s'engagent finalement à faire vivre la société avec l'esprit entrepreneurial.
- Et donc, j'ai commis même quelques petites erreurs, je suis sûr, dans mon analyse.
- Mais j'y reviendrai peut-être un jour sur le divan.
- On va faire une révision des cycles de Kondratiev, Kitchin, Juglar, la loi des agrégats.
- Ça rappelle de vieux souvenirs.
- Allez, aujourd'hui, focus sur l'éducation et l'économie dès le plus jeune âge.
- Un enjeu démocratique, social et citoyen dans un contexte où un Français sur deux ne déclare ne pas comprendre les grands enjeux économiques.
- Près de 90% des entreprises en France sont des TPE-TPE, TPE-PME, pardon, mais leur rôle reste mal compris.
- Moins d'un lycéen sur dix a accès à un enseignement structuré en gestion ou entrepreneuriat.
- Et nous avons deux superbes invités.
- On vous laisse les présenter, les amis.
- Tout à fait, Véronique Blanc, ancienne professeure d'économie, conseillère académique et autrice d'un chapitre dans le livre collectif Rêves, avec un S parce qu'on en a plusieurs, n'est-ce pas ? Viens nous proposer une idée concrète et puissante à prendre l'économie en créant une entreprise ou une association, on va peut-être venir vous voir, dès la seconde.
- Et quant à Xavier Fontanet, il aime les jeux, les échecs, la stratégie, mais plus sérieusement, c'est l'ancien, président directeur général d'Essilor, penseur de la stratégie d'entreprise, retraité actif à 72 heures par semaine, par jour, par jour, par jour.
- 72 heures par jour, ça va être compliqué.
- Il y arrive, lui, il y arrive à 2 fois 35 heures.
- Et aujourd'hui, il nous accompagne, il est à nos côtés pour enrichir ce débat essentiel autour des enjeux, comment apprendre l'économie aux plus jeunes, mais peut-être plus largement aux Français, qui, comme vous l'avez dit, Philippe David, ils ne comprennent pas forcément grand-chose.
- Pas forcément grand-chose.
- Allez, c'est parti pour les Vraies Voix Citoyennes.
- Les Vraies Voix Sud Radio.
- Alors qu'il y a déjà une question à tous, et après, je vous redonne la parole, évidemment, Aurélie et Stéphane.
- Est-ce que les Français sont vraiment fâchés avec l'économie ? Je crois que c'est Raymond Barre qui disait ça il y a quelques années.
- Comme vous voulez.
- Madame ou monsieur, Xavier Fontanet ou Véronique Blanc ? Alors, je ne sais pas s'ils sont fâchés, mais en tout cas, je constate, d'un point de vue personnel, que si je n'avais pas fait des études supérieures avec des cours d'économie, je n'aurais jamais appris l'économie à l'école.
- Et donc, il a fallu que j'attende 18 ans, mes 18 ans, pour comprendre les concepts économiques de base.
- Donc, ça veut dire qu'un grand nombre d'entre nous échappent à cette compréhension de l'économie.
- Oui, je suis assez d'accord.
- Alors, moi, j'ai...
- J'ai travaillé dans le monde entier, donc j'ai vu tous les pays du monde et je crois que les Français sont...
Transcription générée par IA