Retranscription des premières minutes :
- 7 heures juste à la seconde, poil.
- C'est radio ! Parlons vrai.
- Les informations avec Laurie Leclerc. Bonjour, Laurie.
- Bonjour, Jean-Jacques. Bonjour à tous.
- Sur-ci, pour le conclave des retraites, ultime réunion lundi prochain, le 23.
- Les partenaires sociaux menacent de ne pas y participer. Faute d'accord, nous ferons le point.
- Les autres titres de l'actualité.
- Donald Trump demande la capitulation sans condition de l'Iran, alors que l'ayatollah Ramenei indique que la bataille commence contre Israël.
- Le projet de loi de simplification adopté par l'Assemblée nationale hier, mais la suppression des zones à faible émission, ce n'est pas encore fait.
- Le texte doit encore passer en commission mixte paritaire.
- Et puis, hommage au footballeur Bernard Lacombe.
- À la fin de ce journal, la figure de l'équipe de France et de l'Olympique lunais est décédée hier à l'âge de 72 ans.
- Le conclave sur les retraites joue les prolongations.
- Il devait s'achever hier, mais faute d'accord, il aura le droit à une journée supplémentaire lundi prochain.
- Le 23 juin, après trois mois et demi de concertation, Maxime Trouleau, même si plusieurs syndicats hésitent à boycotter cette dernière journée.
- Oui, le problème, c'est qu'entre syndicats et patronat, il y a un blocage, notamment sur la question de la pénibilité, même si, à l'initiative de la CFDT, le patronat pourrait accepter l'instauration d'un compte pénibilité sur les métiers physiques, aux postures pénibles, notamment.
- Un point qui reste encore à éclaircir, donc, pour ce qui est de l'âge de départ sans décote, c'est-à-dire l'âge maximum où l'on peut partir à la retraite sans pénalité, même si l'on n'a pas tous ses trimestres.
- Eh bien, cet âge pourrait être revu d'un an à la baisse.
- 66 ans et demi contre 67 ans et demi actuellement.
- Mais aucun accord trouvé hier entre toutes les parties.
- Un conclave qui a frôlé l'échec.
- François Bayrou croit qu'il y a des marges d'entente.
- C'est ce qu'il a déclaré hier le Premier ministre, qui a rappelé qu'en cas d'accord, il passera devant le Parlement.
- Sinon, ce sera trois mois et demi pour rien, ou presque.
- D'autant que les cinq partenaires sociaux restants restent évasifs sur leur présence à cette dernière journée, lundi prochain.
- Et les explications de Maxime Trouleau.
- Et l'un des partenaires présents sera présent sur Sud Radio tout à l'heure, à 7h30, 7h40, puisque je recevrai Cyril Chabanier, qui est le président de la CFTC, Confédération Française des Travailleurs Chrétiens, qui est encore dans les négociations.
- Que fera-t-il ? Le 23, que pense-t-il de ce conclave ? Nous verrons bien.
- Donald Trump exige une capitulation sans condition de l'Iran.
- Le président américain indiquait savoir exactement où se trouvait l'ayatollah Khamenei, mais ne compte pas l'éliminer, du moins pour le moment.
- La bataille commence, prévient de son côté le guide suprême iranien.
- L'Iran préparerait également des frappes de représailles contre les bases américaines au Proche-Orient en cas d'aide militaire à Israël.
- En France, la communauté iranienne s'informe, comme elle peut, de l'avancée du conflit.
- Et tente de prendre des nouvelles de ses proches.
- Paola Boué, vous avez rencontré Chayane, restauratrice à Paris, qui suit avec inquiétude le conflit depuis vendredi dernier.
- Dans les heures qui ont suivi les premiers bombardements, Chayane et son mari, tous les deux iraniens, étaient optimistes.
- Les premières heures, le premier jour, on était très contents de voir ses têtes tomber.
- C'était les têtes qu'on voulait voir tomber.
- Donc c'était tellement rassurant.
- C'était un moment de joie absolue, mais ça a duré quelques heures.
- Mais très vite, l'espoir fait place à l'inquiétude.
- Là, on est dans un état très, très inquiet.
- C'est pas comme si le régime, il essaye de les mettre à l'abri et les protéger.
- Donc ils sont seuls face à ce danger de cette attaque.
- Seul moyen d'avoir des nouvelles, son téléphone, même si les informations restent rares à cause des restrictions sur l'accès à Internet mises en place par Téhéran.
- Ma famille, ils sont dans le nord de l'Iran, donc ils risquent rien.
- Mais j'ai surtout des amis à Téhéran et beaucoup d'amis en France que leurs parents, les parents qui étaient bloqués là-bas.
- Ils sont très inquiets.
- Énormément, il y a beaucoup, beaucoup de gens qui laissent leur...
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