Retranscription des premières minutes :
- Brigitte Laé, Sud Radio, le sexe au conseil.
- Eh bien, nous allons parler de la sexualité des hommes avec l'âge, parce que j'ai trouvé qu'il fallait un peu de parité, Gérard Salama, dans cette émission.
- Absolument.
- Vous êtes d'accord, parce qu'on parle des femmes et de la ménopause.
- Alors c'est vrai, l'homme ne connaît pas la ménopause, mais il peut connaître une baisse de sa testostérone, c'est l'hormone mâle par excellence.
- Et puis, ce qu'il faut quand même aussi ajouter, et c'est le cas pour tous nos organes, c'est le cas pour notre corps, mais même aussi pour notre cerveau, à partir d'un certain âge, et même très jeune, il y a une sorte de baisse de vitalité, de tout.
- Et après, ça va évidemment être du cas par cas.
- Et si on pourrait, par exemple, penser que parfois, avant la trentaine, il y a peut-être un excès de testostérone, et bien, ça provoque évidemment des besoins, entre guillemets, sexuels un peu intenses chez beaucoup de jeunes hommes, et bien c'est vers la cinquantaine, on considère, c'est encore une fois des statistiques, donc ça ne veut pas dire que tous les hommes sont comme ça, mais on considère qu'à partir de la cinquantaine, il y a un équilibre entre les instincts naturels qu'on appelle les pulsions sexuelles et les désirs.
- Et c'est pour ça que, en fait, on a un équilibre, beaucoup de femmes disent que les hommes sont de meilleurs amants après 40 ans et jusqu'à 60, parce qu'après 60, justement, il y a peut-être un peu trop de baisse de testostérone, et donc l'érection devient plus lente, l'éjaculation parfois est plus rapide, le sperme est expulsé aussi de manière plus lente.
- Bon, tout ça, ça vient en effet de l'âge, mais ce n'est pas très grave, parce que, de toute façon, la sexualité d'un homme peut également s'adapter avec les évolutions du corps.
- Alors, il y a aussi des choses, par exemple, le temps de retrouver son érection est souvent beaucoup plus lent, cette fameuse période réfractaire dont on parle.
- Il paraît aussi qu'il y a le poids des testicules qui diminue et que les sensations peuvent être moins intenses et l'angle d'érection devient un peu plus faible.
- Et ça, il paraît que ça dérange beaucoup d'hommes qu'ils n'ont plus, vu qu'ils se dressent à l'horizontale, voilà.
- Et tout ça, évidemment, ça va dépendre suivant les hommes.
- Alors, il y a quand même une chose très importante, le pire ennemi pour tout ça, c'est la cigarette.
- Paraît-il.
- Est-ce que vous êtes d'accord avec ça en tant que médecin ? Oui, il y a beaucoup de choses dans cette question.
- Il y a beaucoup, beaucoup de choses.
- Alors d'abord, on va juste sortir du médical et je vais vous donner juste une expérience personnelle.
- Il y a beaucoup de femmes de 40 ans, vous voyez qu'on est loin des 60 ans, de 40 ans, qui se plaignent que leur mari n'a plus envie d'avoir des relations parce que, et ça c'est une explication que je pense être vraie, c'est qu'à 40, 45 ans aujourd'hui, le challenge des hommes n'est plus de conquérir la femme ou de faire l'amour, c'est le challenge du travail, du boulot.
- Je veux être directeur, je veux être ceci, je veux être ceci, cela.
- Et donc, ils travaillent 14 heures par jour, si j'ose dire, et ils rentrent chez eux, ils pensent à autre chose.
- Ils sont épuisés.
- Et les femmes, ils n'ont même plus envie.
- Ils n'ont même plus envie.
- Les femmes se plaignent.
- Ça, c'est une constatation que j'ai.
- Maintenant, on revient un petit peu à l'âge et à la ménopause.
- Évidemment, on dit qu'il n'y a pas de ménopause chez les hommes, et c'est vrai, puisque la ménopause, c'est l'arrêt des hormones, ce qui n'est pas le cas chez les hommes.
- Mais il y a une diminution évidente de la testostérone qui va évidemment diminuer la libido et les érections.
- Alors, on a réglé plus ou moins le problème des érections avec les traitements qu'on a aujourd'hui, heureusement, heureusement, mais on n'a pas réglé le problème de la libido.
- Ça veut dire qu'il y a des hommes qui ont des...
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