Retranscription des premières minutes :
- Brigitte Laé, Sud Radio, le sexo-conseil.
- Alors, Samuel Salama, on va parler justement de la fantasmatique, en quelque sorte, parce que là je propose d'écrire une petite nouvelle érotique.
- Alors, il y a plein de gens qui vont me dire, de toute façon j'y arrive pas, c'est pas possible, etc.
- Et c'est le propos de ce sexo-conseil.
- Le bon moyen de rester en contact avec sa libido, c'est de faire fonctionner l'imaginaire érotique.
- Vous êtes d'accord avec ça ? Tout à fait.
- Bon. Et la plupart d'entre nous, on n'ose pas, on ignore même parfois ce qui peut se passer dans notre tête sur le plan sexuel.
- Et l'écriture, c'est un bon moyen de trouver ses ressources fantasmatiques.
- Et donc, il faut se mettre à écrire une petite nouvelle érotique.
- Alors, si vous êtes en couple et que vous avez envie de l'écrire à deux, pourquoi pas ? Mais je pense qu'au départ, c'est mieux de commencer tout seul, rien que pour vous.
- Alors, c'est un exercice qui est intéressant, même si dans un premier temps, vous risquez de connaître le syndrome de la page blanche.
- Mais pas d'inquiétude, il faut insister un petit peu.
- Alors, au début, vous allez écrire deux, trois lignes, et puis vous allez dire que c'est des conneries, tout ça.
- Mais vous allez insister, et vous avez le droit de tout écrire.
- De toute façon, personne ne va lire ce que vous écrivez.
- Vous pouvez écrire des choses très perverses, sordides, folles.
- De toute façon, ce ne sont que des fantasmes, et il n'y a que le passage à l'acte qui serait condamnable.
- Vous avez le droit de penser, de fantasmer n'importe quoi.
- Et vos idées aussi étonnantes soient-elles, elles vont peut-être vous aider à vous ouvrir un petit peu à des aspects sexuels que vous ignorez.
- Par exemple, si vous écrivez très très hard, vous pourriez être excité par un rapport un peu plus violent.
- Si vous écrivez quelque chose de romantique, c'est peut-être que vous avez besoin de plus de tendresse dans vos rapports.
- Mais sincèrement, il faut insister, même si au début, vous avez du mal à écrire quelque chose.
- Normalement, si vous persévérez, eux aussi.
- Vous allez y arriver.
- C'est très intéressant ce que vous proposez, là, aux auditeurs.
- Maintenant, il faut dissocier, différencier le fantasme et le projet sexuel.
- Chez l'homme, on peut avoir des moteurs d'excitation sexuelle très hard, très coquin, très BDSM, dans tous les registres possibles, sans pour autant avoir envie de les mettre en pratique.
- Alors, du côté masculin, la sexualité masculine est quand même un petit peu plus sécure que du côté féminin.
- Et souvent, fantasme et projet sexuel, c'est un petit peu mélangé.
- Mais chez les femmes, il y a vraiment deux catégories différentes, qui est l'excitation sexuelle ou avec la petite histoire qu'on va se raconter dans sa tête quand on se masturbe pour érotiser le moment, pour érotiser la situation et s'exciter jusqu'à l'orgasme.
- Mais ce n'est pas pour autant que ce que je me raconte dans ma tête ou ce que je vais écrire sur ma page blanche, c'est quelque chose que j'ai envie de mettre en pratique.
- On est bien d'accord.
- Ou en tout cas, s'il faut le mettre en pratique, il faut assurer les conditions de sécurité.
- C'est d'ailleurs pour ça que la preuve, c'est que la dark romance marche énormément auprès des jeunes femmes et ce n'est pas pour autant qu'elles ont envie de se faire violer.
- Certainement pas.
- On est bien d'accord.
- Mais on voit bien que la dark romance, c'est des histoires assez violentes, c'est des femmes qui se font un peu violenter par des hommes, etc.
- Et c'est actuellement ce qui se vend le mieux en librairie pour les jeunes femmes.
- Donc, on voit bien la différence.
- Non, mais c'est juste pour montrer que vous avez raison.
- La différence entre la fantasmatique, dans la tête des femmes et ce qu'elles ont envie de faire, il y a tout un fossé.
- Heureusement parfois, enfin heureusement, je dirais.
- En fait, il faut savoir qu'avant même d'arriver à la dark romance, il y a toute la littérature érotique et qui est un pan que nous, on...
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