Retranscription des premières minutes :
- Le meilleur de Sud Radio, John Rakotosafi.
- Allez c'est parti pour le meilleur de Sud Radio.
- Comme d'habitude, comme chaque semaine, on revit ensemble pendant près d'une demi-heure les moments les plus marquants de notre antenne.
- Avec dans quelques instants un débat sur le service public audiovisuel.
- Avec la cour des comptes qui a sorti les calculs vraiment mauvais de Delphine Ernotte et de ses équipes.
- Le groupe France Télévisions qui part tout simplement à la dérive.
- Et on a débattu justement autour de ce sujet avec Valérien Expert, Gilles Gansman.
- Mais également Françoise Laborde qui était notre invitée, ancienne journaliste de France Télévisions.
- Mais aussi ancienne membre de l'ARCOM, on l'écoutera d'ici quelques instants.
- Mais avant ça, je vous propose de retrouver le meilleur de l'invité politique de Jean-François Aquilice.
- Désormais votre rendez-vous aux alentours de 8h15 sur Sud Radio avec Patrick Roger dans le grand matin.
- Maud Bréjean, député.
- C'est EPR des Hauts-de-Seine et ancienne porte-parole du gouvernement de Michel Barnier qui était l'invité politique de Sud Radio.
- Écoutez.
- Sud Radio, l'invité politique.
- Jean-François Aquilie.
- Jean-François Aquilie, vous recevez ce matin Maud Bréjean, député Ensemble pour la République des Hauts-de-Seine.
- Ex-porte-parole d'un gouvernement il n'y a pas si longtemps.
- Oui, c'était il y a un an, tout rond d'ailleurs.
- Bonjour à vous Maud Bréjean.
- Bonjour.
- Et bienvenue.
- Je suis le Premier ministre le plus faible de la Vème République.
- C'est l'aveu de Sébastien Lecornu fait hier aux responsables syndicaux reçus à Matignon.
- Aveu de faiblesse.
- Je ne sais pas si c'est le plus faible, mais c'est probablement un des plus courageux.
- Parce que dans le contexte que chacun connaît avec une Assemblée nationale qui est extrêmement compliquée, des inquiétudes populaires légitimes, avoir le courage et la volonté d'aller à Matignon dans ces temps particulièrement troublés, c'est quelque chose que moi je respecte beaucoup.
- Vous dites courage, lucidité également.
- Le dire, c'est s'affaiblir en quelque sorte.
- Écoutez, je pense que le Premier ministre est extrêmement conscient de l'équation qui est celle de l'Assemblée nationale, qui n'est d'ailleurs pas nouvelle.
- Et donc on compte sur l'ensemble des forces politiques pour accepter à se mettre autour de la table.
- Il faut lui laisser un petit peu le temps de travailler.
- Vous avez vu ce qu'a dit...
- On n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale.
- Personne n'a gagné les élections législatives.
- Nous les avons perdu en l'occurrence.
- C'est le jour sans fin, Maud Bréjean.
- C'est le jour sans fin, ça n'arrête pas cette histoire.
- Vous avez vécu, vous, dans la chaire, l'affaire Barnier.
- Vous êtes resté trois mois porte-parole de ce gouvernement.
- C'était il y a un an que vous étiez nommé.
- C'était le 25 septembre.
- Trois mois à peine, et puis ça en va, et c'est reparti pour Bayrou.
- Et le cornu est menacé aussi.
- D'abord, ce qui me concerne, ça a été un honneur de servir Michel Barnier et de servir mon pays.
- La question, elle est simple.
- Qui aujourd'hui accepte d'éviter l'instabilité et donc de se mettre autour de la table pour faire des compromis ? Ça nécessitera que chacun accepte de faire un pas vers l'autre.
- Ce sera probablement à la fin un budget qui ne convient complètement à personne.
- Il y aura probablement dans ce budget des choses qui me déplairont, à moi en tant que député Renaissance, qui déplairont à certains députés LR, qui déplairont à certains députés socialistes, mais qui agrègera les plus petits dénominateurs communs des uns et des autres.
- Plus petits dénominateurs communs, là où on parle de compromis généreux.
- Dites-moi, Maud Bréjean, vous participeriez à une majorité avec les socialistes qui veulent la taxe Zucman.
- Qui veulent un stop sur la réforme des retraites ? La question, ce n'est pas de participer à une majorité.
- La question, c'est d'arriver à s'accorder sur un budget qui permette à la France de fonctionner ces 12 prochains mois.
- Vous travailleriez avec des socialistes qui, etc. ? Moi, je respecte tous les élus de la République et je travaillerais sans problème avec l'ensemble des groupes parlementaires.
- On ne demande pas aux socialistes de devenir macronistes.
- Les macronistes ne vont pas devenir républicains.
- Et les républicains ne deviendront pas socialistes.
- Ce qu'on demande aux uns...
Transcription générée par IA