Retranscription des premières minutes :
- Le meilleur de Sud Radio. John Rakotosafi.
- C'est parti pour le meilleur de Sud Radio. Comme chaque week-end, on a l'occasion pendant une petite demi-heure de réécouter les moments les plus marquants de cette semaine.
- Semaine forcément politique, ai-je besoin de vous le rappeler ? Avec du coup une question qu'on s'est posée autour de nos vraies voix Sud Radio.
- Philippe David, Cécile de Ménibus, Emmanuel Macron est-il le pire président de la Ve République ? Avec sa façon de gérer cette crise politique, cette crise de régime même, on peut dire, on écoutera la réponse dans les prochaines minutes.
- On recevra aussi Norbert Tarrer, le fameux cuisinier d'M6. Pour le retour de l'émission, la meilleure cuisine régionale, c'est chez moi.
- L'occasion de partir un petit peu partout en France, dans les régions, dans les territoires, pour découvrir les plats qui font la fierté, de la France, ça sera avec Christine Bouillaud et Gilles Gansman dans les prochaines minutes.
- Mais avant ça, je vous propose d'écouter le meilleur de la France dans tous ses états, avec Perico Légas qui désormais partage l'affiche avec André Bercoff.
- Du lundi au jeudi, c'est lui donc qui nous accompagne entre midi et 14h.
- Et cette semaine, on avait l'ancien patron du RAID, Jean-Michel Fauvergue, qui était notre invité avec cette question.
- Est-ce que nous sommes vraiment armés face à la menace terroriste ? Midi 14h, Sud Radio, la France dans tous ses états, le face à face.
- Alors ce face à face, c'est plutôt un côte à côte avec Jean-Michel Fauvergue.
- Merci Jean-Michel Fauvergue d'avoir accepté notre invitation.
- Je suis très fier de recevoir à la fois le serviteur de l'État que vous avez été jusqu'au point le plus loin où on peut servir l'État, c'est-à-dire presque au point de devoir pouvoir donner sa vie, rencontrer la mort, puisque vous avez été le patron du RAID, et puis ensuite vous avez été député de la nation de 2017 à 2022, sous l'étiquette La République En Marche.
- Alors vous n'étiez plus, vous êtes né à Bages, dans le Roussillon, en Catalogne, donc vous êtes français depuis 1659, mais vous avez gardé, je pense, des racines sentimentales et géographiques avec ce territoire merveilleux.
- Voilà, c'est presque la Cerdagne ou pas encore ? C'est pas tout à fait la Cerdagne, mais on est dans le pays catalan, on est dans le seul département catalan...
- On y vit bien, les paysages sont...
- On est au pied du canigou, malgré tout, d'une certaine façon.
- Et puis excusez-moi, je ne vous ai pas dit bonjour, et je n'ai pas dit bonjour aux auditeurs, donc bonjour à tous.
- Bien sûr, bien sûr.
- Alors là, vous avez été élu député, alors on a quitté la Catalogne, vous êtes allé dans l'abri, en Seine-et-Marne.
- Voilà, c'était la huitième circonscription de Seine-et-Marne.
- Si je la situe bien, c'est du côté...
- Le droit s'y embrie, Torigny sur Marne...
- C'est exactement ça, pas très loin de chez Miquet.
- De chez Miquet, voilà.
- Aujourd'hui, vous êtes entre guillemets retraité, mais ce qui vous donne du coup une liberté de parole totale.
- Et vous ne vous en privez pas dans cette somme, ce document, ni capitulation, ni résignation.
- Je recevais hier le juge Trévidique, je lui ai dit, est-ce que vous avez écrit par prémonition, voilà, la justice étant présumée coupable ? Là, c'est ni capitulation, ni résignation.
- En sous-titre, et c'est la thématique de votre livre, « Osons le courage ».
- Donc, votre conclusion, aujourd'hui, et c'est ce que vous mettez à l'origine de nos malheurs, et c'est pas seulement récent.
- La République a oublié ou manque de courage.
- Allez, on va essayer de la situer depuis Charles de Gaulle, depuis Georges Pompidou, ou peut-être...
- Vous voyez, sans être précis, en gros.
- Ouais, c'est difficile de situer.
- C'est ça. Mais je pense que c'est un long déclin, c'est un long abandon de la volonté non seulement politique, mais aussi de nos populations.
- Les deux sont coupables, depuis qu'on est rentrés en particulier dans une société de consumérisme, où les individus ne pensent plus qu'à eux de manière tout à fait individuelle.
- Vous dites, vous dites, l'idée que nous avons vécue des décennies de relatifs bien-être,...
Transcription générée par IA