Retranscription des premières minutes :
- Le meilleur de Sud Radio. John Rakotosafi.
- Et c'est parti. Comme chaque semaine, on va revivre et réécouter ensemble les moments les plus marquants de cette semaine d'actualité, avec évidemment de la politique au programme. Et on a parlé forcément des décisions du nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, qui souhaite diminuer le train de vie de l'État. Alors ça passe évidemment par les avantages des premiers ministres et anciens ministres de l'Intérieur qui vont être diminués dans le temps. Mais on parle aussi de ce millefeuille administratif.
- Et on s'est posé la question de savoir s'il fallait supprimer les régions, les départements, les intercommunalités.
- On en débattra dans les prochaines minutes avec les vraies voix de Sud Radio.
- On parlera aussi de l'information en 2025. Comment se passe-t-elle ? Est-elle toujours neutre ? Y a-t-il trop de chaînes d'info ? Et qui mieux qu'Alain Veil, fondateur de BFM TV et propriétaire de L'Express, pour venir nous en parler ? C'est avec Valérie L'Expert et Gilles Gansman dans Sud Radio Média.
- Mais avant ça, je vous propose de commencer par le grand matin avec Patrick Roger, Éric Revelle et Élisabeth Lévy qui débattaient autour de cette proposition d'un référendum national sur l'immigration fait par Philippe Devilliers.
- Alors faut-il le faire ou non ce référendum ? Éléments de réponse maintenant sur Sud Radio.
- Est-ce que vous êtes d'accord avec la pétition lancée par Philippe Devilliers qui propose d'organiser un référendum national sur l'immigration ? Là aussi, vous êtes très largement d'accord. Je lirai en fait quelques réactions.
- Élisabeth Lévy, vous avez fait votre édito « Soyez libres » tout à l'heure sur ce sujet.
- Vous avez détaillé.
- Bien sûr. Je propose, tiens, Élisabeth et Éric, qu'on écoute un auditeur, justement, Xavier de Bordeaux, qui a réagi en fait à cela. Bonjour, Xavier.
- Bonjour, Patrick. Bonjour, Sud Radio.
- Bonjour, Xavier.
- Est-ce que vous êtes favorable, vous ? Écoutez, le problème, c'est que la question, comment elle est posée ? Moi, j'ai lu la pétition de Philippe Devilliers. La question est mal posée parce que déjà, on part sur un mauvais constat. On part avec les propos un peu stigmatisants, des propos un peu qui font peur, comme si la France...
- C'était en train de se déliter complètement, comme si c'était la fin de la civilisation à cause de l'immigration. Enfin bon, déjà, on part sur des mauvaises bases.
- Ensuite, sur le nombre d'inscrits sur cette pétition, c'est un peu du flanc parce que moi aussi, je peux faire une pétition, faire signer des centaines de milliers de personnes avec des bottes. Ce ne sera pas vérifié, invérifiable.
- Donc, par rapport à la pétition du plomb, on n'a pas de toute certitude.
- Mais sur le fond, je vais vous répondre. Sur le fond.
- Si vous voulez...
- Le problème du référendum, c'est que par définition, en général, à moins qu'on fasse comme en Suisse, on répond oui ou non. Le problème, c'est qu'on ne peut pas poser la question est-ce qu'il faut arrêter ou pas l'immigration ? C'est complètement stupide.
- On ne peut pas dire non et on ne peut pas dire non. Enfin oui, il faut arrêter l'immigration.
- C'est stupide parce que l'immigration, ça fait partie de la normalité dans tous les pays du monde.
- Il y a toujours un peu d'immigration. En France, je vais vous dire d'ailleurs, on a besoin d'immigration pour faire venir des médecins, pour faire venir des étudiants.
- Pour certaines choses, quoi.
- Donc, ce que vous dites... Non mais, Xavier, c'est intéressant.
- Ce que vous dites, c'est quelles questions on peut poser sur les conditions...
- Et surtout, comment on peut y répondre ? Oui, comment on peut y répondre ? Alors, la question qu'on peut poser, excusez-moi, c'est exactement...
- Non mais, c'est intéressant, en fait.
- Quand on vous a soumis la Constitution européenne, on vous a soumis un texte où il y avait 30 articles.
- C'est vrai.
- Et vous avez dit oui ou non.
- Attendez, pardon, Xavier. Si ça ne vous ennuie pas, je vais quand même essayer de finir une phrase.
- Merci.
- Donc, on peut...
- On peut soumettre un texte de loi.
- Moi, je ne suis pas une fanatique du référendum dans ce domaine.
- Ce que...
Transcription générée par IA