Retranscription des premières minutes :
- Et quel plaisir, quel bonheur de vous accompagner ce dimanche après-midi sur l'antenne de Sud Radio.
- On est parti pour une heure à revivre ensemble les meilleurs moments de la semaine sur Sud Radio.
- On partira d'ici quelques instants sur les routes de l'été avec Laurence Perrault pour parler de ce père et de son fils qui font le tour du monde pour la bonne cause.
- Et vous allez voir, ils utilisent tous les moyens possibles.
- Le vélo, le bateau et même leurs petits pieds, c'est fascinant.
- On va en parler dans les prochaines minutes sur Sud Radio.
- Laurence Perrault qu'on retrouvera aussi avec Sophie Darrel.
- C'est le nouveau rendez-vous toute la semaine entre 10h et 11h.
- Qu'est-ce qu'on attend avec Sophie Darrel qui reçoit des amis à elle par téléphone.
- Et cette semaine, on a eu un moment incroyable avec, on peut le dire, le vétéran des chanteurs français, Hugo Frey, qui était notre invité.
- Et puis, on va débattre aussi sur l'antenne de Sud Radio avec Frédéric Brindel.
- Qui vous accompagnait toute la semaine entre 17h et 19h dans les vraies voix.
- Et cette question autour des cartes de crédit.
- Est-ce qu'il faudrait généraliser ou pas les cartes de crédit comme moyen de paiement ? On en discutera dans les prochaines minutes.
- Mais avant ça, je vous propose de revenir sur cet incendie ravageur dans l'Aude.
- Avec la désolation dans les vignes après le passage des flammes.
- On recevait un vigneron sur l'antenne de Sud Radio qui témoignait à notre micro quelques heures après le début du feu.
- Bonjour à vous, Olivier Verdal.
- Oui, bonjour à vous aussi.
- Bonjour. Heureux de vous recevoir ce matin sur l'antenne de Sud Radio.
- Vous êtes vigneron à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse.
- Je vous pose une question la plus simple possible, Olivier Verdal.
- Décrivez-nous l'état, au fond, ce que vous voyez ce matin après le passage du feu.
- Eh bien, écoutez, si je pouvais décrire quelque chose, ça serait un paysage lunaire.
- C'est ça.
- C'est une catastrophe.
- C'est un bilan désastreux, j'imagine.
- C'est un bilan très désastreux parce que c'est vrai que notre petit village est impacté lourdement.
- On a des habitations, nous ne l'oublions pas en premier.
- Et puis, on a perdu des vies aussi.
- Oui, cette dame de 65 ans qui a péri parce qu'elle est restée chez elle.
- C'est très triste.
- Oui, il y aura plusieurs polémiques.
- Il y a une enquête.
- Il y a une enquête, voilà.
- Alors, des biens aussi, malheureusement, des habitations.
- Ce n'est pas descriptible.
- Comme ça, c'est une émotion.
- Je peux vous dire que c'est une émotion.
- Et le vignoble.
- Le vignoble.
- Vous avez perdu quelle surface, Olivier Verdal ? On a perdu l'intégralité de l'exploitation.
- Ça fait peur.
- Oui, encore sur des vignes bien travaillées.
- Je veux dire, c'est une catastrophe.
- Moi, j'avais interpellé tous les pouvoirs publics en leur disant qu'on était en trois ans de sécheresse.
- Je pense que nos énarques parisiens n'ont pas voulu nous écouter.
- Il va falloir qu'on écoute les gens du terrain.
- Quand on crie, quand on pousse les cris d'alarme, quand on dit que les feux commenceront aux portes de Carcassonne et finiront à la mer.
- Voilà, aujourd'hui, on y est.
- Moi, je peux vous dire qu'on y est.
- Sur quoi vous n'avez pas été entendu, Olivier Verdal ? On n'a pas été entendu parce que moi, je me considère comme un jardinier maintenant.
- Et c'est vrai que l'économie, elle est en berne, surtout l'économie viticole.
- La première économie de notre village, c'est la viticulture.
- Bien sûr.
- Et c'est la viticulture qui se meurt petit à petit.
- Ou à côté de nous, on a des vignes abandonnées, on a des vignes qui se sont arrachées.
- Et puis, le milieu se ferme.
- Et au fur et à mesure que le milieu se ferme, quand il y a un incendie, il est inarrêtable.
- Voilà.
- Qu'est-ce que vous dites ce matin qu'on veut transformer les viticulteurs et puis les éleveurs, les agriculteurs en paysagistes aujourd'hui ? C'est un abandon de la profession.
- Je pense que là où il y a des vignes, le feu, malheureusement, il ne passe pas.
- Il s'arrête.
- Donc, on a perdu énormément d'hectares sur l'appellation Corbière.
-...
Transcription générée par IA