Retranscription des premières minutes :
- Merci beaucoup Baptiste. Prochain point sur l'actualité, ça sera à 15h.
- Et d'ici là, vous êtes avec moi sur Sud Radio pour profiter pendant la prochaine heure des meilleurs moments de cette semaine.
- Le meilleur de Sud Radio, c'est l'occasion de réécouter, si vous les avez loupés, les moments les plus marquants de ces 7 derniers jours.
- L'occasion d'avoir une relecture de ce qui s'est passé dans l'actualité, avec notamment autour des airbags Takata, le gouvernement français qui a décidé de forcer les constructeurs à proposer des solutions de mobilité.
- On vous expliquera tout dans les prochaines minutes.
- On va aussi parler de ces Français qui ne partent pas en vacances.
- Plus d'un Français sur trois cet été va rester chez lui.
- Pourquoi ? Comment ? On va en débattre avec les vrais voix.
- Et puis, on va parler aussi forcément du poids de la France.
- À l'étranger, à l'international, avec un ancien ministre des Affaires étrangères, ça sera Pierre Lelouch.
- Alors qu'il y a eu cette semaine les droits de douane qui ont augmenté avec les Etats-Unis, avec cet accord, si on peut dire ça, qui a été signé avec Donald Trump et qui finalement rentrera en vigueur à partir de la semaine prochaine.
- Et c'était l'occasion aussi d'en parler avec la ministre déléguée chargée du commerce, de l'artisanat, des PME et de l'économie.
- L'économie sociale et solidaire de la France, Véronique Louvaji, qui était l'invité politique de Benjamin Gleize, à la suite d'une réunion avec les principaux syndicats du patronat.
- Sud Radio, parlons vrai avec mon invité politique ce matin, Véronique Louvaji, ministre déléguée au commerce, à l'artisanat, au PME et à l'économie sociale et solidaire.
- Véronique Louvaji, bonjour.
- Bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin.
- Avant l'entrée en vigueur de l'accord commercial entre l'Union européenne et les Etats-Unis, tout produit européen débarquant sur le sol américain sera taxé à 15%, sauf quelques exceptions, on y reviendra.
- Vous avez reçu en tout cas hier à Bercy, avec sept autres ministres, les acteurs des filières impactées par ces droits de douane.
- Quel discours vous leur avez tenu ? Écoutez, il était important d'avoir un échange avec ces entreprises pour leur donner les informations que nous avons à ce stade et pour entendre leurs préoccupations.
- En fait, le message a été le suivant.
- Est-ce que c'est un bon accord ? Non, évidemment, ça n'est pas un bon accord puisqu'il n'est pas symétrique.
- Est-ce que pour autant, nous avons évité le pire ? Oui, parce que si à défaut d'accord, demain, c'était des droits de 30% qui s'appliquaient.
- Donc des droits de 15%, évidemment, c'est beaucoup mieux que 30%.
- Pour autant, est-ce que tout est défini ? Non, et c'est la raison pour laquelle nous voulions entendre les entreprises, leurs préoccupations, savoir sur quels axes ils souhaitaient qu'on intervienne.
- Nous avions toutes les filières chimiques, pharmaceutiques, santé, produits, industries agroalimentaires.
- Et il nous faut travailler maintenant sur les exemptions, sur les cas particuliers, sur les contingents éventuels.
- Par exemple, l'aéronautique va être exemptée, mais il y a d'autres secteurs également sur lesquels nous devons travailler.
- Et la France veut faire entendre sa voix.
- C'est quand même assez incroyable.
- On a du mal à comprendre que le gouvernement, aujourd'hui, que vous ne sachiez pas encore quels sont les termes précis de cet accord commercial entre l'Union européenne et les États-Unis.
- Vous savez, à ce stade, nous avons eu une poignée de main dimanche dernier.
- Et vous savez très bien que dans des accords de cette nature, je dirais que le diable se cache dans les détails.
- Donc, il nous faut travailler par filière.
- Il nous faut travailler sur tous les dispositifs qui impactent la France.
- Je rappelle que nos entreprises exportent et que 8% de ces exportations sont à destination des États-Unis.
- Pour autant, nous avons réussi à préserver une part importante.
- Tout ce qui concerne l'aéronautique, pour lequel, aujourd'hui, nous savons que ce sera exempté.
- Mais il nous faut encore agir sur les autres axes.
- Est-ce que vous demandez, ce matin, à la Commission européenne, de vous informer davantage, de vous donner les précisions de cet accord ? Alors, il nous faut avoir des précisions.
- Ce qui nous...
Transcription générée par IA