Retranscription des premières minutes :
- Le meilleur de Sud Radio, John Rakotosafi.
- Et merci d'avoir choisi Sud Radio pour vous accompagner ce week-end.
- Nous sommes ensemble jusqu'à 16h pour revivre ensemble les instants les plus marquants de cette semaine sur Sud Radio.
- On parlera politique évidemment avec la chaîne parlementaire qui vient d'arriver sur le canal 8 de la TNT.
- Elle remplace numériquement en tout cas C8.
- Et le PDG de cette chaîne était l'invité immédiat de Valère Expert et de Gilles Gansman.
- Ça sera d'ici quelques instants.
- On écoutera justement en parlant de l'Assemblée Nationale un député, Carl Olive, qui était l'invité de Jean-Jacques Bourdin pour parler de l'ultra-violence à l'école, la responsabilité des parents.
- Et puis on aura l'occasion aussi d'ici quelques instants de partir du côté de Lille où Philippe David était en direct ce jeudi pour le G500.
- On parlera du milieu associatif.
- Mais avant ça, je vous propose de réagir.
- Écoutez l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin ce mardi.
- Manuel Bompard, coordinateur de La France Insoumise.
- L'occasion de parler de l'avenir, du parti avec les municipales, les législatives, mais également de parler du livre La Meute.
- Sud Radio, l'invité politique.
- Jean-Jacques Bourdin.
- Notre invité ce matin, Manuel Bompard, qui est député à l'EFI des Bouches-du-Rhône et coordinateur de La France Insoumise.
- Vous dirigez le mouvement.
- Manuel Bompard, bonjour.
- Bonjour.
- L'élection municipale l'année prochaine, est-ce que vous allez passer avec le PS ou d'autres à gauche, les écologistes, des accords de désistement ? De désistement, c'est-à-dire au deuxième tour ? Oui.
- Au deuxième tour, il y a un principe en France qui est que quand vous avez le choix entre...
- D'abord, il faut faire plus de 10% pour pouvoir se maintenir.
- Oui.
- Mais ensuite, vous avez un principe au second tour d'une élection municipale, c'est que vous choisissez plutôt la gauche que la droite.
- Donc ce n'est pas tout à fait...
- Désistement et alliance avec le PS au cas par cas ? Ça, c'est un autre sujet.
- Est-ce qu'il y aura des alliances ? Désistement et alliance, ce n'est pas la même chose, monsieur.
- Désistement, on a compris, et alliance.
- Est-ce qu'il y aura des alliances avec le PS au cas par cas ? Pour être très clair, de ce que je vois dans les grandes villes, on part sur plutôt un schéma dans lequel La France Insoumise, avec d'autres composantes, j'espère, va constituer des listes qui sont des listes qui ont vocation à reprendre des municipalités à la droite quand c'est la droite qui gouverne, et parfois d'être en compétition avec les municipalités socialistes sortantes, parce qu'évidemment, nous ne sommes pas d'accord avec le bilan de ces municipalités.
- Non, mais est-ce que vous pensez que le PS est prêt à ses alliances ? À des alliances ? J'ai observé dans leur congrès que le PS, quels que soient d'ailleurs les candidats à la fonction de premier secrétaire, ils disaient tous la même chose, c'est qu'ils ne voulaient plus travailler avec La France Insoumise.
- Donc pour que les choses soient claires, il y a un an, ils étaient très contents de pouvoir avoir les électrices et les électeurs de La France Insoumise.
- Il y a un an, ils faisaient semblant d'être d'accord avec le programme du Nouveau Front Populaire, et aujourd'hui, quand vous les interrogez, ils disent « Non, non, non, ce programme, on l'a signé rapidement, et puis de toute façon, il ne faut plus rien faire avec La France Insoumise. » Donc moi, pardon, mais je ne suis pas des gens qui signent un programme et un an plus tard, qui considèrent que ce programme n'existe plus et qu'ils le froissent et qu'ils le jettent à la poubelle.
- Donc le PS, il fera bien ce qu'il veut.
- Je vais vous dire franchement, ce n'est pas tout à fait mon sujet.
- Nous, on continue à travailler dans la continuité des engagements qu'on a défendus devant les électrices et les électeurs.
- On a défendu un programme, le programme du Nouveau Front Populaire.
- On continue à le porter, et on continuera à le porter s'il y a une dissolution aux prochaines élections législatives, aux prochaines présidentielles, avec toutes celles et ceux qui veulent le porter avec nous.
- Pas de candidature...
Transcription générée par IA